LA TUNISIE CONSTRUIT SON « MUR DE L’APARTHEID »

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de Jean VERCORS
lire l’article de DREUZ en cliquant sur le lien ci-après

http://www.dreuz.info/2015/07/13/la-tunisie-construit-son-mur-de-lapartheid/#sthash.OkzZfbRi.dpbs

Quelques jours après l’attentat islamiste à Sousse, le pire de son histoire, qui a tué 38 touristes le 26 juin, la Tunisie annonce son plan de construction d’un mur le long de sa frontière avec la Libye pour contrer le terrorisme, rapporte la BBC.
Le mur s’étendra sur plus de 160 kilomètres à l’intérieur des terres et devrait être achevé d’ici fin 2015, a déclaré le Premier ministre tunisien, Habib Essid à la télévision d’Etat. Il sera construit entre les villes de Ras Jedir, au bord de la mer, et Dehiba, dans le sud du pays.
La Tunisie a décrété l’état d’urgence en raison des craintes de nouveaux attentats islamistes, a expliqué Essid. « Nous menons une guerre féroce contre le terrorisme pour protéger les vies et les propriétés, défendre le régime républicain (…), l’Etat civil et ses institutions. » Une mesure qui inquiète l’association pro palestinienne Human Rights Watch (HWR).
Etonnante Tunisie du président Habib Bourguiba qui a pourtant hébergé de 1982 à 1994 le plus célèbre terroriste du 20e siècle, Yasser Arafat l’Egyptien. Arafat s’était installé dans un grand hôtel transformé en quartier général de l’OLP à Borj-Cedria, à 30 km au sud de Tunis.
A peine 24h après l’attentat sanglant de Sousse, les représentants des professionnels français du tourisme ont été reçus en toute hâte au Quai d’Orsay pour faire le point sur la situation en Tunisie. A l’heure où les investissements directs étrangers en Tunisie baissent de 20%, en 2014 la France a investi environ 100 millions d’euros.

Depuis la chute du Mur de Berlin en novembre 1989, les murs de séparation continuent à se construire. Les Etats construisent des séparations entre eux pour différentes raisons telles que la volonté de contrôler l’immigration ou encore se protéger contre les menaces terroristes, comme en Israël en Judée et Samarie.
La construction des murs ou plutôt barrières, est motivée par plusieurs objectifs
• limiter l’immigration de travailleurs clandestins ;
• réduire l’activité des groupes terroristes ou criminels ;
• empêcher la contrebande ;
• empêcher l’introduction de produits illicites (drogue, armes) sur le territoire national.
Des murs, il en existe partout dans le monde.
En Europe, sur l’île espagnole de Melilla pour freiner l’immigration venue d’Afrique, à la frontière entre les deux Corées, entre la Grèce et la Turquie, etc. En Syrie également, construit par le régime Al-Assad pour protéger les communautés alaouites de la ville de Homs.
En dix ans, plus de 10 000 kilomètres de murs de séparation ont été construits dans le monde.
En juillet 2014, Le Maroc a entrepris de construire une clôture d’au moins 120 km tout au long de sa frontière avec l’Algérie pour se « protéger des terroristes ».
Et pas de manifestation de la gauche pour dénoncer ces odieuses violations des droits de l’homme ?
Le mur des Sables au Maroc (également appelé « mur de défense » ou « mur de sécurité » ou « mur de la Honte» par ses opposants) est une barrière de séparation de 2720 km érigée au Sahara occidental par le Maroc à partir d’août 1980 et achevée en 1987. Ce mur est gardé par environ 100 000 soldats marocains.
A noter que le Maroc occupe illégalement l’ancien Sahara espagnol depuis 1979, avec la bénédiction de l’Union européenne qui dénonce l’illusoire occupation de la Judée Samarie par Israël. Un poids deux mesures, oui.


Voici une liste partielle des barrières et murs de séparation :
• Chypre : la « Ligne verte » ou « Ligne Attila » entre les parties Nord(occupée illégalement par la turquie) et Sud de l’île (1974) : 180 km.
• Frontière entre l’Espagne et le Maroc (« barbelés des enclaves espagnoles de Melilla et de Ceuta au Maroc »1)
• Projet de mur sur 175km entre la Hongrie et la Serbie.
• Murs de la paix (Peace Walls) entre Irlande du Nord entre les quartiers catholiques et protestants de Belfast
• Irak-Koweït : commencée en 1991, renforcée depuis 2004.
• Arabie saoudite-Irak : en Arabie saoudite, les autorités ont décidé de construire une barrière de protection moderne avec l’Irak pour empêcher les terroristes d’entrer sur le territoire saoudien2, achevée en 2014.
• EAU-Oman : les Émirats arabes unis édifient à leur frontière avec le sultanat d’Oman une barrière afin notamment de dissuader l’immigration clandestine2.
• Arabie saoudite-Yémen : commencée en 2003
• Turquie-Syrie : projet de construction par les autorités turques d’une barrière de 2,5 km aux environs du poste frontière de Cilvegözü
• États-Unis-Mexique : une partie de la frontière entre les deux pays est protégée par des barrières. Le Secure Fence Act5, promulgué en 2006, prévoit d’étendre considérablement les barrières existantes. Il devrait y avoir environ 1 200 km de frontières fortifiées fin 2008.
• Mur des Sables : afin de protéger le Sahara occidental, sous contrôle marocain, des incursions du Front Polisario venant de l’extérieur, le Maroc a construit ce mur à partir de 1980.
• Botswana-Zimbabwe : le Botswana a mis en place une barrière métallique électrifiée de 2,50 m de haut, longue de 500 km sur sa frontière avec le Zimbabwe, empêchant toute migration du travail en provenance de ce pays.
• Barrage de Djibouti, installé entre septembre 1966 et 1982, dans l’objectif jamais atteint de restreindre l’accès des migrants à la ville de Djibouti.
• Botswana et Zimbabwe 500 km
• Brunei et Limbang 20 km
• Chine et Hong kong 32 km
• Chine et Corée du nord 1416 km
• Russie et Tchéchénie prévoit un mur de 700 km
• Egypte et Gaza 14 km
• Turkmenistan et Ouzbekistan 1700
• Mur de Via Anelli à Padoue en Italie 85 m
• Afrique du sud et Mozambique 120 km
• Iran et Pakistan 700 km (en construction)
• Inde et cachemire 550 km
• Inde et Bangladesh 3268
• Inde et Birmanie 1624 km
• Avril 2015, Le Kenya construit un mur pour contrer les shebabs venus de Somalie
La Cour internationale de Justice (CIJ), principal organe judiciaire de l’ONU, et l’union Européenne n’ont jamais qualifié ces murs d’illégaux ou réclamé leur démantèlement.
La barrière de séparation israélienne en Judée et Samarie est en cours d’édification par Israël depuis l’été 2002, sous les noms officiels de « גדר ההפרדה – Geder HaHafrada » en hébreu (littéralement : grillage de séparation), ou clôture de sécurité. L’objectif est de protéger la population israélienne en empêchant physiquement toute intrusion de terroristes palestiniens sur le territoire israélien.
Les opposants à la barrière, y compris dans les rangs des mouvements israéliens de gauche, surnomment la construction « mur de la honte » (par analogie avec le Mur de Berlin) ou « mur d’annexion ». Certains d’entre eux, comme BDS et toute la clique pro palestinienne, s’y réfèrent comme un « mur de l’Apartheid ».
Ce qui les dérange vraiment, c’est que la construction de la barrière de sécurité a permis de quasiment faire disparaître le nombre d’infiltrations, et par conséquent le nombre d’attentats terroristes. Ce qui leur pose problème est que cette barrière a sauvé de nombreuses vies juives.
Pas de terrorisme, pas de barrière
Les Palestiniens ou le mouvement BDS sont furieux de la barrière de sécurité. Tout d’abord, la paix ne les intéresse nullement. Ils souhaitent continuer sur la voie du terrorisme pour hâter la réalisation de leurs objectifs politiques, comme durant les dernières décennies, et surtout depuis qu’Oslo a été signé. Ceux qui veulent la paix veulent la barrière, car une condition préalable à la paix est l’absence de terrorisme.
Le problème est le terrorisme, pas la barrière
La propagande palestinienne essaye de faire de la barrière le problème, et ignore celui du terrorisme qui rend la barrière nécessaire. S’il n’y avait pas de terrorisme palestinien, Israël n’aurait pas eu le besoin primordial d’une barrière, nul besoin d’être énarque pour le comprendre. Cette propagande parle également de « mur », alors que les segments sous forme de mur représentent 3% de la barrière.
Aucun media n’y a pris garde, pourtant un fait historique s’est produit au Moyen-Orient : l’Intifada palestinienne est terminée et les Palestiniens ont perdu.
Pour Israël, même si la victoire est amère, les années de terrorisme palestinien, avant la construction de la barrière de sécurité, ont tué près de 1 000 Israéliens innocents et estropié des milliers. Mais Israël a vaincu stratégiquement. Le but de l’Intifada était de démoraliser Israël, de détruire son économie, de le mettre à genoux, et les Juifs n’ont été ni démoralisés, ni détruits, et encore moins à genoux.
La victoire d’Israël sur l’Intifada
Les hauts responsables terroristes sont si effrayés par l’efficacité du renseignement israélien, qu’ils sont contraints de consacrer la plus grande partie de leur temps et de leur énergie à se protéger, à se cacher parmi les civils et dans des tunnels.
Grâce à la barrière, le niveau de violence palestinienne a été réduit de plus de 90 %. Comment Israël est-il parvenu à ce résultat ? En ignorant les critiques (celles des médias français, de l’AFP, du Quai d’Orsay, ont à peu près autant de poids que lorsqu’une Miss Monde demande la paix sur terre) et en lançant sa campagne d’autodéfense.
Israël n’est pas le premier pays et ne sera pas le dernier à construire un mur, une clôture ou une barrière de sécurité. C’est cependant la barrière de sécurité israélienne qui retient toutes les attentions et les critiques. Les médias le savent mais préfèrent continuer de mentir sur Israël.
La construction de la barrière de séparation en Judée et Samarie a permis de sauver un grand nombre de vies (plusieurs centaines) et de réduire considérablement le nombre d’attentats-suicides par des terroristes palestiniens en territoire israélien, même si certains donneurs de leçons comme la France, l’Union Européenne et l’ONU veulent nous expliquer qu’il s’agit d’un mur de la honte et qu’elle porte l’atteinte aux droits de l’homme.
La France n’a t elle pas construit une ligne de barbelés séparant l’Algérie de la Tunisie pour empêcher les fellagas de s’introduire en Algérie DE 1954 A 1962 ? La fameuse ligne Maurice…
Douze ans après la fermeture du hangar de Sangatte, la France va-t-elle avoir son Ceuta et Melilla à Calais et Menton ?
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean Vercors pour Dreuz.info.

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3 Commentaires

  1. josué bencanaan dit :

    Les démocraties, pleine de vertu bien pensante, faites ce que je dit, ne faites pas ce que je fait.
    Une preuve de plus que l’europe et la France, surtout cette dernière est un repaire de l’antisémitisme, la paix pour eux pure utopie, ce qu’ils veulent réellement c’est l’extermination du peuple juif, les juifs cause de tout les maux de notre société.
    Nous juif, nous n’avons pas de lecons a recevoir des peuples de la vieille europe, messieurs les francais regardez votre histoire votre colonisation, l’histoire de l’espagne, de la pologne et j’en passe, et je ne parle pas des pays qui ont rejoint récemment l’europe, qui ont un passé plus que douteux et leur complicité dans le massacre de milliers de juifs.

    Le mur, les banquiers, Israel, l’eternel complot juif, les colons arabes……….. des prétextes, tout un point commun la haine du juif

  2. Pierre un gaulois dit :

    Pour les ennemis d’Israël, ce mur a un énorme défaut, il protège.
    Il fait son métier de mur, comme un mur de grange protège les récoltes,
    comme un mur de maison protège la vie privée.
    Il protège par sa présence physique.
    Il protège sans avoir à utiliser la force.
    C’est simplement un obstacle.
    Pour eux c’est plus qu’un obstacle.
    Ils ne peuvent pas l’utiliser pour des actions de désinformations comme l’affaire « Al Dura » …

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