La mise à l’honneur de Georges Ibrahim Abdallah par une mairie communiste fait polémique
L’ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises condamné pour complicité d’assassinats a été fait citoyen d’honneur de la ville de Bagnolet. Le Conseil représentatif des institutions juifs de France demande au Parti communiste de désavouer la décision de son maire.
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Georges Ibrahim Abdallah est né le 2 avril 1951 à Al Qoubaiyat au nord du Liban dans une famille chrétienne maronitede 9 enfants dont le père est militaire. Nommé professeur de collège, il est muté à Beyrouth où, il sympathise avec les milieux pro-palestiniens et nationalistes arabes, dans un contexte davantage marqué par le marxisme que par l’islamisme1.
Son engagement politique débute dans les rangs du Parti social nationaliste syrien (PNSS) pour rejoindre ensuite le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP). Il est blessé lors de l’invasion israélienne du Sud Liban en 1978. Selon le Mossad, il est un proche de Georges Habache, le leader du FPLP, et devient rapidement le chef des Fraction armée révolutionnaire libanaise dont il dirige les opérations en France sous les pseudonymes Salih al-Masri et Abdu-Qadir, la base de ce groupe terroriste étant à Lyon.
En 1982, les FARL assassinent Charles R. Ray (en), attaché militaire américain à Paris (le 18 janvier 1982), Yacov Barsimentov, diplomate israélien (le 3 avril), et blessent gravement Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg. Le tract des FARL revendiquant leurs actes est distribué par les sympathisants d’Action directe dont certains militants comme Joëlle Aubron soutiennent la série d’attentats contre des sociétés israéliennes et américaines menés par les FARL2