LA BRIGADE JUIVE : Ignoble interview de Bernard Abouaf,

Salut Bernard en guise introduction je vais juste te dire un truc ca fait un mois que je ne peux rendre visite a mes parents qui habite a une rue de chez moi. Alors tes pleurnichardes de petit juif de l’exil de France ne nous font aucun effet a nous qui avons quitté l’exil pour servir et protéger notre terre et notre people.
Plutôt que de prendre conscience du rôle de “gardien de mon frère” tu viens et tu critique le pays qui depuis 1948 t’appelle a venir et auquel tu réponds non depuis tes 18 ans. Ne viens pas critiquer la politique d’Israel quand les résultats sont la!!
Regarde la ta France, a genoux encore une fois, et prépare toi plutôt a la vague antisémitisme qui va suivre appelles plutôt ceux qui encore t’écoutent a tirer les conclusion qui s’imposent car depuis longtemps on ne dit plus “heureux comme un juif en France” mais l’année prochaine a Jérusalem…
Trad rapide…
PARIS – Dans le monde Juif, peut-être l’un des résultats les plus controversés de ces temps sans précédent est la nouvelle restriction à la relation entre Israël et la diaspora. Pour la première fois depuis sa création, le pays ferme ses portes aux Juifs non israéliens vivant à l’étranger.
Et certains d’entre eux sont indignés. En France, par exemple, les décès liés au coronavirus dans la communauté Juive seraient quatre fois plus que la proportion pour l’ensemble de la population.
 » Les gens sont choqués en France, » affirme Bernard Abouaf, président de la station de radio Radio Shalom.  » C ‘ est un problème existentiel. C ‘ est jamais arrivé avant que les Juifs qui ont le pouvoir sur la terre disent aux Juifs qui n’ont pas ce pouvoir ‘ tu ne peux pas venir parce qu’on doit se protéger. Je ne peux pas dire que je suis
Abouaf, une personnalité éminente à l’antenne dans la communauté Juive, a des proches en Israël mais n’est pas un citoyen. Il est particulièrement contrarié parce que, malgré les efforts du Ministère des Affaires étrangères pour ramener les Israéliens échoués de l’étranger, Israël « laisse derrière lui » ses défenseurs les plus dévoués, dit-il
 » La communauté française est une communauté très sioniste. Vous ne trouverez pas une unité dans les FDI sans les Français, vous n’aurez pas un seul district à Jérusalem ou à Tel-Aviv sans les Français, » dit Abouaf.  » Mais ensuite nous avons vu tous ces avions d’El Al partir à la recherche des Israéliens et les ramener à la maison, sans nous. »
Le souci pour Israël est si grand, selon Abouaf, que les gens s’intéressent plus à ce qui s’y passe qu’en France.  » Quand je présente la nouvelle à nos publics tous les soirs à 6 h. M., Je commence par une mise à jour sur la situation corona en Israël, pas en France, » dit-il.
Pour lui, empêcher les Juifs non israéliens d’entrer montre qu’il y a une différence entre un citoyen et un Juif, et cela l’alarme.  » Je ne suis pas seulement en désaccord, je suis choqué, » dit-il à propos de la politique.  » Soudain, si vous êtes français, tout le monde s’en fout, parce que vous n’êtes pas isra
La nouvelle restriction pose un problème aux personnes comme Lionel Brami, 47 ans, restaurateur du 17 e arrondissement de Paris qui espérait qu’il puisse rejoindre sa femme Emily et ses deux enfants, âgés de 11 et 17 ans, en Israël.
 » Ma femme et mes enfants détiennent des identités israéliennes et vivent à Tel-Aviv depuis quelques années, » affirme-t-il, bien que Brami partage sa vie entre les deux pays.
 » Je visite Israël pendant 10 jours tous les mois, mais quand j’ai appelé le consulat on m’a dit qu’il est interdit d’aller en Israël parce que je n’ai pas de passeport israélien, même si je leur ai dit que je suis marié à quelqu’un qui y vit Je ne sais pas. »
Brami dit qu’il a depuis contracté le coronavirus, probablement d’un collègue au restaurant ; il a testé positif le 2. avril.
 » Je reste à la maison, j’ai de la fièvre, je ne peux plus goûter à la nourriture. Maintenant que j’ai le COVID-19, je ne veux plus venir [en Israël], » dit-il, ajoutant que malgré la situation douloureuse, il est d’accord avec les restrictions.  » Nous savons qu’Israël est toujours ouvert pour le peuple Juif mais maintenant il est fermé parce qu’il ne veut pas être responsable du danger. »
Comme il le dit,  » Si je n’avais pas le COVID, j’aurais été très en colère. Je pense qu’ils auraient dû me donner le laissez-passer parce que j’ai ma famille là-bas – ce n’est pas normal d’être comme ça sur Pesach, seul chez moi. »
Certains comprennent
Gilles Guthman, 64 ans, et sa femme, Ruth, 65 ans, se trouvent dans une situation similaire. Quatre de leurs six enfants vivent à l’étranger, dont deux en Israël.
 » Notre fille Fanny a 26 ans, étudiante à l’Université Bar-Ilan en Israël, » affirme Gilles.  » Elle est célibataire et seule dans cette situation. Elle ne sait pas quand elle pourra venir et quand on pourra lui rendre visite. »
Alors que ses deux enfants sont des citoyens israéliens, Guthman et sa femme ne le sont pas.  » Nous savons que nous ne pouvons pas visiter Israël mais nous ne pouvons blâmer personne. C ‘ est sans précédent partout dans le monde ; c’est un problème pour tous ceux qui ont une famille à l’étranger, » dit-il.
Les Guthmans visitent généralement en Israël au moins trois à quatre fois par an, donc rester à l’écart est difficile.  » Je suppose que ce que le gouvernement israélien a décidé de faire est difficile mais c’est la bonne chose à faire pour gérer la crise, » affirme Gilles.
№ endroit où aller
Talya Lador-Fresher n’aurait pas pu imaginer une telle mission. Déposé en tant qu’ambassadeur temporaire d’Israël en France en janvier, Lador-Fresher, auparavant ambassadeur en Autriche, a été rapidement forcé de naviguer dans des eaux extrêmement volatiles.
 » En mars, le gouvernement israélien a décidé de ne pas accepter les étrangers dans le pays, » affirme-t-elle, ajoutant que malgré cela, le déluge de demandes d’entrée des Juifs français ne fait qu’augmenter. « Depuis, nous travaillons constamment avec la communauté Juive ici. »
Le consul local, Michel Harel, qui est chargé de traiter ces demandes, dit que chaque appel est abordé mais certains cas sont compliqués.
 » Le problème principal est quand l’un des époux est citoyen israélien et que l’autre ne l’est pas, ou lorsque le centre de la vie de l’appelant n’est pas en Israël, » affirme-il La demande est ensuite transférée au Ministère israélien des affaires étrangères, qui examine chaque cas individuellement.
Selon Shimon Mercer-Wood, le porte-parole de l’ambassade, une grande partie du soutien que le consulat apporte est tout simplement émotionnel.
 » Relativement tôt dans la crise, j’ai reçu un appel téléphonique d’un membre de la communauté [Juive] qui m’a dit qu’il avait peur que si demain matin un Holocauste ait lieu en France, il n’a nulle part où aller, » Mercer-Wood Rappelle-toi.  » Et bien que c’est un exemple extrême, cela montre la gamme de réactions émotionnelles auxquelles nous avons été confrontés, et simplement répondre à leurs appels et leur parler, je crois, aide. »
Selon Lador-Fresher, alors que les fonctionnaires de l’ambassade compatissent avec les souffrances particulières de la communauté Juive pendant la crise, ils disent qu’ils ne peuvent rien faire pour les non-nationaux.
 » Je pense que la communauté Juive ici a été contrariée alors qu’il n’y avait qu’Israël qui faisait ce pas, » affirme-t  » Mais une fois que la plupart des pays, y compris la France, avaient fermé leurs portes, ces émotions et ces critiques ont diminué et ce qui restait était la tristesse, à laquelle nous pouvons tous nous rapporter
Mais Abouaf de Radio Shalom reste troublé.  » Pour nous, Israël est toute notre vie ; je pense que c’est un scandale, » affirme-t-il, notant les nombreux événements du passé lorsque la solidarité de la communauté Juive française avec Israël était incontestable.
 » Lors de la deuxième Intifada, la seule communauté Juive au monde qui est venue en Israël pour passer les vacances et les vacances, il y avait les Français, » dit-il.  » Chaque institution Juive a organisé un voyage en Israël pour aider à dynamiser son économie ; nous avons pensé qu’il fallait le faire. Et maintenant vous nous dites ‘ vous n’avez pas de passeport ? Tu restes en France. Je ne peux pas dire que je suis
Cette politique va à l’encontre de la loi du retour d’Israël, qui donne aux Juifs le droit de vivre en Israël, et aux efforts d’Israël au fil des décennies pour faire venir des Juifs d’endroits comme l’Union soviétique, l’Éthiopie et l’Iran.
« C ‘ est la première fois que nous voyons l’ avion passer devant nous et non seulement nous ne faisons pas partie de l’ histoire, mais ils nous disent » s’il vous plaît, ne nous dérange pas.  » Alors pour nous c’est très choquant, » dit Abouaf.
Il ajoute qu’il a rencontré des dizaines d’histoires douloureuses, allant des personnes qui ont des parents âgés en Israël à ceux qui ont des enfants qui servent dans l’armée israélienne mais qui ne sont pas pu les voir.
 » Quelqu’un m’a montré une photo de son fils, qui était dans l’attaque terroriste à Toulouse et qui sert maintenant dans le Golani, » dit Abouaf, en faisant référence à l’attaque de tir de 2012,  » et de sa fille, qui est médecin Lutte contre Corona en Israël.
 » Il m’a dit que [pour Israël] ‘ prendre mes enfants, c’est bien, mais si je veux les voir maintenant, alors non. J ‘ ai expliqué cela à l’ambassade, et j’ai été refusé. Je ne peux pas dire que je suis
Mais malgré cette récente aggravation, Abouaf estime que les Juifs de France ne tourneront pas le dos à Israël.  » Nous ne sommes pas au point de nous distances d’Israël, » dit-il.  » Ces choses me choquent mais pas au point de divorcer. Pourtant, je me sens pris pour acquis. »

https://www.haaretz.com/world-news/europe/.premium-france-s-jews-find-zionism-won-t-win-them-refuge-in-israel-during-coronavirus-1.8757386?fbclid=IwAR2Z1c1y5T3gbMRHOeXco6QtgL1jQ_3hQ8_B746D2EqFrLgKnV8RX10pNFU