L’ attaché parlementaire pro terroriste LFI visé par une plainte déposée par Bruno Retailleau

Ritchy Thibault, attaché parlementaire de la députée de La France insoumise Ersilia Soudais, avait publié un message sur X comparant les policiers aux « enfants de Pétain ».
Bruno Retailleau saisit la justice. Le ministre de l’Intérieur a déposé une plainte contre l’attaché parlementaire de la députée de La France insoumise Ersilia Soudais, Ritchy Thibault. Selon l’entourage du ministre, cité par l’Agence France-Presse (AFP) et confirmant Europe 1, « une plainte a été déposée ce jour pour injure publique envers une administration publique ».
En cause, une publication sur X du bras droit d’Ersilia Soudais en date du 14 octobre, qui appelle les policiers, les « enfants de Pétain ». « La collaboration entre les enfants de Pétain de la police nationale et les torchons de Bolloré est logique. Rien d’étonnant dans le fait d’être fiché par un régime en cours de fascisation », a écrit l’attaché parlementaire, en référence à un article d’Europe 1 qui stipule qu’il est inscrit dans deux fichiers de police.
« M. Thibault avait, le 14 octobre dernier parlé des policiers comme des “enfants de Pétain”. Je ne tolérerai aucune insulte contre les forces de l’ordre. Ceux qui mettent des cibles dans le dos de nos policiers et de nos gendarmes doivent en répondre devant les tribunaux », a indiqué Bruno Retailleau sur son compte X, indiquant avoir déposé une plainte contre l’élu Insoumis lundi 21 octobre.

La collaboration entre les enfants de Pétain de la police nationale et les torchons de Bolloré est logique.

Rien d’étonnant dans le fait d’être fiché par un régime en cours de fascisation.

Pour nombre de militants la fiche S est une véritable fiche de salubrité antifasciste. pic.twitter.com/LU6TuTQO1P

— Ritchy Thibault (@ritchy_thibault) October 14, 2024

L’injure publique commise envers les autorités publiques est punie par une amende de 12 000 euros, rappelle l’AFP.
Menace de mort contre Emmanuel Macron
Ritchy Thibault, Gilet jaune et brièvement candidat aux législatives de 2022, est déjà connu de la justice. En février dernier, il a été interpellé après des heurts au Salon de l’agriculture en marge de la visite d’Emmanuel Macron, rapporte Libération. Il a été interpellé pour avoir menacé de mort le président de la République. Des faits passibles d’une peine de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, que l’étudiant de 20 ans conteste. Le jugement est prévu pour mars 2026.
Plus récemment, le proche d’Ersilia Soudais s’est fait remarquer lors d’une manifestation propalestinienne dans la capitale. « Le seul chemin dans les rues de Paris, c’est l’Intifada », a-t-il déclaré d’après Europe 1. Des propos condamnés par la préfecture de police, qui a saisi le procureur pour « incitation à la haine, à la violence et à la discrimination ».
Source
Le Point