Justice : quand le CCIF instrumentalise la justice pour mener sa croisade communautariste
Par Maxime Coupeau
L’islamophobie a le vent en poupe dans les tribunaux. Le collectif contre l’islamophobie en France a su tirer parti de cette situation pour en faire une cause nationale, en s’appuyant sur quelques avocats chevronnés.
L’islamophobie est un concept qui a le vent en poupe et ça, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) l’a bien compris. Invoquant le racisme, la xénophobie et les persécutions, l’organisme ne perd pas une occasion pour rebondir sur de banals faits judiciaires et les monter en épingle afin de blâmer le vivre-ensemble, renforçant ainsi le communautarisme. Lors de grandes manifestations, comme le 10 novembre dernier à Paris, mais aussi dans les prétoires, où il finance sur ses propres deniers les avocats de tous ceux qui s’estiment victimes du moindre acte soi-disant islamophobe. Florilège.
L’affaire du voile au conseil régional Bourgogne-Franche-Comté
11 octobre. Le débat du voile resurgit en France. Le conseiller régional RN, Julien Odoul interpelle une femme voilée lors d’une séance publique au conseil régional Bourgogne-Franche-Comté. L’accompagnante scolaire se nomme Fatima E. Le CCIF s’empare de l’affaire. Très vite, l’organisation recueille une interview ‘‘exclusive’’ de la principale intéressée. Sur son site, le 15 octobre, soit quelques jours après le scandale, la mère de famille témoigne. « J’ai une opinion négative de ce qu’on appelle la République. Et je trouve que le ministre de l’Éducation a dit quelque chose de honteux, lorsqu’il a parlé du voile. (…) J’ai juste envie de reprendre ma vie tranquille et de souffler », j’ai quand même l’intention de ne pas laisser faire. » La suite ne va pas se faire attendre. Le lendemain de ses déclarations, l’organisme de lutte contre l’islamophobie poste sur son compte Twitter : « FATIMA E. PORTE PLAINTE ». Pour la défendre, une tête bien connue du barreau de Dijon et de l’association : maître Sana Ben Hadj Younes.
Cette avocate est étroitement liée au CCIF. En Mai dernier, elle avait pris la défense d’une étudiante voilée qui avait été suspendue d’examen, à l’université de Bourgogne, pour port de signes religieux. L’avocate avait alors délivré la version de sa cliente sur le site du CCIF. L’histoire se répète quelques mois plus tard. Me Ben Hadj Younes se présente ainsi comme l’oratrice des femmes voilées persécutées. À propos de l’affaire Fatima E, la juriste a communiqué officiellement la poursuite en justice de Julien Odoul sur la plateforme de l’association liée aux frères musulmans. « En conséquence, les victimes sont assistées par le CCIF et ont mandaté leurs avocats dont Maitre Sana BEN HADJ YOUNES aux fins de déposer : une plainte auprès du parquet de DIJON pour des violences commises en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique sur mineur et majeur à caractère racial, ce jeudi 17 octobre 2019 à 14h00. Une plainte avec constitution de partie civile devant le Doyen des juges d’instruction de Paris pour la provocation publique à la haine raciale par des élus, à une date future. » Même si maître Ben Hadj Younes affirme sur le plateau des grandes gueules de RMC que Fatima E, « sa cliente est libre. Elle n’a subi aucune pression. » Le CCIF s’est clairement impliqué dans l’affaire comme le révèle le communiqué, en incitant la victime à porter plainte et en recommandant son avocat pour la défendre.
Quand les procès contre islamophobie se transforment en croisade politique
Maître Ouadie Elhamamouchi du barreau de Bobigny est un avocat partenaire du CCIF. Une sorte de ‘‘Robin des Bois’’ moderne qui n’hésite pas à recourir à sa verve internationaliste pour faire obstacle à l’islamophobie naissante dans la société. Le CCIF n’hésite pas à invoquer ce fidèle collaborateur pour venir en aide aux familles les plus démunies. En 2017, il intervient dans la défense d’un retraité qui a été attaqué à la sortie d’une mosquée. Le collectif revendique fièrement le recours à l’avocat sur son site. « Le travail de longue haleine de notre avocat Maître Ouadie Elhamamouchi et de notre juriste dans cette affaire ont permis de souligner le vice de procédure et de faire renvoyer le procès devant un collège de 3 magistrats. Faute de quoi, ce procès aurait renvoyé une réponse faible à la société, signalant que les crimes de haine contre les musulmans de cette violence peuvent être commis sans impunité. Le CCIF se réjouit donc du renvoi vers une juridiction à la hauteur de la gravité des faits commis » peut-on lire sur le site.
Une défense rigoureuse que le CCIF ne manque pas de souligner. Un proche de la victime est même sollicité pour témoigner de l’implication de l’association dans le processus judiciaire. « Avant cette affaire, je n’avais jamais entendu parler du CCIF, c’est un ami qui m’avait conseillé de vous contacter et je ne le regrette absolument pas. Depuis le début, ils ont été présent mais surtout à l’écoute de nos inquiétudes, de nos demandes ou juste de nos doutes. (…) Je doute fortement que nous serions allés aussi loin sans l’aide du CCIF, j’en suis même sûr ! » témoigne-t-il. Dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, en septembre dernier, le CCIF raconte le témoignage de la famille de monsieur Ba qui a été agressé par un ancien légionnaire. La famille de la victime n’ayant pas assez de moyens pour se payer un avocat, le CCIF a tout naturellement proposé maître Elhamamouchi pour les défendre. « Oui, on a été soutenus par le CCIF. On a été soutenus par maître Elhamamouchi. Ils ont porté notre voix. On les remercie » raconte la famille du septuagénaire.
Autre figure connue du CCIF dans les tribunaux : maître Sefen Guez Guez du barreau de Nice. Il est l’incarnation du volet judiciaire et administratif défendu par le collectif contre l’islamophobie en France. Ce prêcheur convaincu de la bien-pensance et du communautarisme islamique dans notre société, a été sollicité à de nombreuses reprises par le CCIF afin de défendre des victimes d’islam-bashing. La défense du burkini sur les plages du Sud, c’est lui. La défense des mères voilées accompagnatrices pour les sorties scolaires, c’est lui. La défense des petites gens victimes d’agressions islamophobes, c’est lui. La défense d’un individu reconnu coupable d’apologie du terrorisme, c’est lui. Le CCIF le brandit telle une carte joker pour protéger celles et ceux qui sont victimes d’islamophobie. Sous sa bonhomie sympathique, l’avocat niçois est un pilier récurrent de cet islam politique qui se dissimule dans nos institutions.
Ce partenariat est fructueux. Chaque fois que le CCIF fait appel à cet avocat, ses clients ressortent victorieux. En 2016, maître Guez Guez est impliqué dans la défense de la fédération des musulmans du sud, un soutien affiché aux frères musulmans. La municipalité de Nice ayant fait interdire une conférence de Tariq Ramadan, le CCIF par l’intermédiaire de son représentant s’est immiscé dans l’affaire. Le plaidoyer de l’avocat a fait mouche au tribunal administratif de Nice puisque la conférence a pu avoir lieu. Le CCIF s’est félicité de la décision du jury sur son site : « C’est la première fois qu’une décision de justice en France consacre ce qui peut s’apparenter à une évidence face aux accusations récurrentes provenant des mêmes personnes et issues des mêmes cercles idéologiques : Tariq Ramadan n’a en effet jamais fait l’objet de poursuites pénales, ni tenu de propos de nature à porter des atteintes graves au respect des valeurs et principes consacrés par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et par la tradition républicaine.»
le CCIF est une organisation islamiste et terroriste
par qui ils sont payes ces avocats
je pari qu il y a un pays islamiste qui les aident c est pour mieux islamiser la france..
Il peut y avoir une défense des juifs « liguedefensejuive » et pas pour les musulmans ? Non sens !!