Israël et l’Arabie saoudite écartés de la francophonie.
EDITORIAL DE DANIEL ROUACH. Le sommet de la francophonie à lieu à Erevan, la capitale de l’Arménie. Depuis bien longtemps Israël ne tente même plus d’adhérer à la francophonie (OIF).
Les raisons sont nombreuses. Le nombre de pays antisémites et antisionistes qui s’opposent à l’entrée officielle de l’Etat Juif à l’OIF est affolant au sein de cette organisation moribonde, qui ne représente presque plus rien, contrairement à ce que l’on peut penser.
Les discours des dirigeants de l’OIF sont toujours très bons… mais les actions sont très mineures. L’OIF est un théâtre de l’absurde. Israël à d’autres « chats à fouetter ». La francophonie attendra donc. Le génie juif francophone d’Israël rayonne bien plus que ce que l’on croit. Il est ailleurs. Dans les Universités, au cinéma, au theâtre,…
Les israéliens continuent à apprendre le Français. L’Ambassade de France et l’Institut Français en Israël font un travail extraordinaire de promotion de cette langue. (DR)
Selon (1) : »L’Arabie saoudite a décidé de retirer sa demande d’adhésion à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), a annoncé Riyad.
Au premier jour du sommet, Riyad a fait parvenir un courrier à l’OIF demandant « le report » de la demande d’adhésion. Dans un discours lors de ce sommet, le président français, Emmanuel Macron, avait dit souhaiter une révision de la charte de l’OIF. « Faut-il se contenter de prendre quelques engagements en matière de respect des droits de l’homme [pour la rejoindre] ? », s’était-il interrogé.
Cette demande d’adhésion de l’Arabie saoudite, en tant que simple membre observateur, donc sans droit de vote, avait suscité de vives critiques au sein de la francophonie, eu égard au rapport lointain qu’entretient le pays avec la langue française mais aussi du fait de violations répétées des droits humains qui y ont lieu, selon des ONG.
La gêne provoquée par cette candidature a été accentuée par deux événements récents. D’une part la crise diplomatique entre la monarchie et le Canada, deuxième contributeur de l’OIF après la France, dont l’ambassadeur à Riyad a été renvoyé après que sa ministre de tutelle eut demandé la libération de défenseurs des droits humains récemment incarcérés dans le royaume. D’autre part, la disparition, il y a une semaine, au consulat saoudien d’Istanbul, du journaliste et dissident Jamal Khashoggi, qui, selon les médias turcs proches du pouvoir, aurait été assassiné par une équipe venue spécialement de Riyad.
L’Arabie saoudite avait déjà déposé sa candidature en 2016, mais l’OIF, déjà embarrassée, avait alors décidé de surseoir à sa décision, estimant le dossier incomplet. Une mission avait alors été envoyée sur place, notamment pour évaluer la place de la langue française dans le royaume. Son rapport, non diffusé, devait être discuté ce jeudi après-midi par l’OIF.
L’Irlande, Malte, la Gambie et la Louisiane acceptés
L’OIF réunit quatre-vingt-quatre Etats et gouvernements « ayant le français en partage », même s’ils comptent parfois peu de francophones, comme la Moldavie (2 % de la population), l’Egypte ou la Bulgarie (3 % chacune), selon les derniers chiffres de l’OIF. L’Ukraine ou l’Uruguay, qui ne comptent que 0,1 % de locuteurs francophones, sont quant à eux membres observateurs de l’OIF. Actuellement, seul un tiers des pays de l’organisation reconnaissent dans leur Constitution le français.
Les Emirats arabes unis sont déjà un observateur de l’OIF, tandis que le Qatar est « membre associé », un stade supérieur qui permet de participer à davantage de réunions mais sans cependant octroyer de droit de vote.
Après le retrait de l’Arabie saoudite, l’OIF a accepté en tant qu’observateurs l’Irlande, Malte, la Gambie et l’Etat américain de Louisiane. Respectivement, l’Irlande et Malte comptent 12 % et 13 % de francophones, selon l’OIF, tandis que la Gambie, petit pays largement anglophone, est entourée de pays francophones.
La Louisiane, qui porte le nom de l’immense colonie française qui s’étendait des Etats-Unis au Canada, compte 200 000 francophones, selon un recensement de 2000, sur 4,7 millions d’habitants. Il s’agit majoritairement de Cajuns ou de Cadiens, ces descendants des Acadiens, colons français de l’est du Canada qui avaient été chassés par les Anglais en 1755 lors du « Grand Dérangement ».
A la fin du sommet, vendredi, la grand-messe de la francophonie doit porter à sa tête Louise Mushikiwabo, pour un mandat de quatre ans. La nomination acquise de la ministre rwandaise des affaires étrangères consacre le « retour » de l’Afrique à la tête de l’OIF, qui avait toujours été dirigée par des Africains avant la Canadienne Michaëlle Jean, et entérine son rôle incontournable de locomotive de la francophonie ». (1) lemonde.fr
Source :
http://www.israelvalley.com/2018/10/israel-larabie-saoudite-ecartes-de-francophonie/
happywheels
C’est une injustice monumentale d’évincer Israël de la francophonie ; c’est encore sous la pression de ces pays arabes et autres antisémites , et le malheur c’est que l’on se plie , on s’abaisse, on ne frappe pas sur la table avec fermeté en exigeant son admission .
Quand à la ministre du Rwanda, Louise Mushikiwabo , elle est très bien et il me semble que c’est une amie d’Israël , cependant je suis étonnée que Macron ait appuyé sa candidature en sachant , que Paul Kagame est un président ferme , qui a envoyé promener la France, a même refusé l’invitation de Macron , et en veut très fort à la France pour son implication dans les évènements terribles qui se sont passés dans son pays.
Il a donc choisi la langue anglaise, et même, la demande d’adhésion à la francophonie a été formulée en anglais .
Paul Kagame le seul président africain qui se montre ferme et ose dire à la France ce qu’il a sur le cœur alors que beaucoup d’autres le pensent, mais se taisent .
C’est peut-être la bonne méthode à employer avec un type comme Macron, habitué aux courbettes de tas de « courtisans » quelqu’un qui lui résiste est chose nouvelle dérangeante pour ce narcissique personnage, lequel vient maintenant lui manger dans la main !!!
En ce qui concerne l’Arabie saoudite, cela ne me gêne pas du tout, bien au contraire ; je suis persuadée que ces faux culs ont hurlé avec les loups, et voté aussi contre l’adhésion d’Israël.
moi, je me souviens d’ image d’ une réunion de la Franco faunie , une année a Beyrouth ou la pauvre Bernadette Chirac s’ était retrouvée assise prés de Nassrallah
elle avait vraiment l’ air interloqué d une poule qui a trouvé un couteau 😆
« 11-10-2018
La Tunisie et l’Arabie Saoudite ont organisé leur premier exercice aérien conjointPosté dans Afrique, Forces aériennes par Laurent Lagneau Le 11-10-2018 »
xxx
Punaise!! les bédouins du sud en tremblent! ils ont mobilisé tous leurs chiens de campements pour aboyer au passage des avions
400 aéronefs pour les saoudiens et une vingtaine de coucous datant de 1977 pour l armee de l air (du temps) pour la minuscule Tunisie
on y voit plutot une reconnaissance de la Tunisie envers l’ arabie saoudite, pour la remercier d’ accueillir quelques milliers de « spécialistes » tunisiens
l’ Egypte vient de celebrer sa « victoire » sur israeliens de la lache agression du Kippour 1973, par un grand défilé militaire
toujours cet irrépressible besoin des Arabes d’ etre victorieux, même quand la raclée est cuisante
j’ ai pris chez Malaassot, cet excellent extrait qui résume sobrement et clairement cette propension a transformer le rêve en réalité
« »
Trois jours plus tard, le 14 octobre, des formations blindées israéliennes et égyptiennes se sont affrontées lors d’une bataille massive de chars du Sinaï, rivalisant avec la bataille de Koursk. À la fin de la journée, les Égyptiens avaient perdu quelque 250 chars pour moins de 10 Israéliens. Les Israéliens pressèrent leur offensive et le 17 octobre, ils posèrent leur premier pont sur le canal en direction de l’Afrique. Deux autres ponts devaient suivre. Des chars et des parachutistes se déployèrent sur la rive ouest du canal et commencèrent à détruire des sites SAM, donnant ainsi à l’armée de l’air israélienne une plus grande liberté d’action.
Lorsque les armes se sont tues sur les deux fronts, Israël s’est retrouvé avec des positions stratégiquement favorables. Dans le nord du pays, les forces israéliennes détenaient 500 km 2 de territoire syrien et Damas se trouvait désormais à portée d’artillerie israélienne. Au sud, la victoire était encore plus grande. Les Forces de défense israéliennes détenaient 1 600 kilomètres carrés de territoire égyptien et avaient complètement encerclé la troisième armée égyptienne, dont l’effondrement était imminent. Selon l’historien militaire de renom Edward Luttwak, l’Égypte et la Syrie étaient sur le point de connaître une défaite catastrophique par rapport à 1967.
En dépit de la victoire spectaculaire et incontestable d’Israël, les Arabes continuent étrangement et absurdement de vanter la guerre de Yom Kippour comme une victoire arabe. Ils continuent de s’accrocher désespérément aux souvenirs euphorisants des premiers jours de la guerre, alors qu’Israël était sur la défensive, tout en souffrant d’amnésie totale à l’égard du reste. En Égypte, le 6 octobre est un jour férié et la guerre est commémorée par des défilés militaires, tandis que la musique martiale retentit sur les points de propagande contrôlés par le gouvernement.
La défaite est un concept psychologiquement difficile à accepter et cela est particulièrement vrai lorsque l’on croit en la justice de sa cause et que Dieu est à ses côtés. La guerre du Kippour représente la cinquième défaite consécutive des Arabes. Pour les défaites, ce fait était trop difficile à supporter. En conséquence, une sorte de dissonance cognitive s’est installée dans le monde arabe et a entraîné une incapacité psychologique à accepter la réalité.
Pour le monde arabe, le paradigme de la victoire a changé. Si l’agresseur réussit à survivre à un conflit avec Israël avec sa capitale intacte, cela sera considéré comme une victoire. » »
ETONNANT ? NON ?
hé non! ce sont bien et toujours des Arabes 😆
Et ABBAS ??? pas invité ? un petit Etat terroriste leur irait bien !!
j’ai oublié d’ajouter » fantôme » , un petit Etat Fantôme ….