Islamisme, réveil d’une résistance française

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Par Ivan Rioufol
CHRONIQUE – Ivan Rioufol dénonce la torpeur coupable des politiques au pouvoir et attend des actes forts d’Emmanuel Macron, qui a su désigner «l’hydre islamiste» mais n’ose l’étouffer.
Les plus dangereux sont ceux qui roupillent. Dans la guerre que l’islam suprémaciste a déclarée à la nation, trop d’élites dorment encore au lieu de combattre l’ennemi intérieur. La préservation du vivre-ensemble est leur excuse la plus cynique. Le «délai de décence» est également régulièrement rappelé à ceux qui, après chaque horreur djihadiste, exigent des actes plutôt que des résiliences. Résultat de cette politique de l’oreiller: en France, le nazislamisme progresse sans résistance. Cette idéologie s’appuie aussi bien sur un prosélytisme subtil que sur l’enrôlement de voyous des cités. L’un d’eux, le délinquant franco-marocain Radouane Lakdim, 25 ans, a égorgé le colonel Arnaud Beltrame, 44 ans. L’officier de gendarmerie s’était proposé comme otage à la place de la caissière du Super U de Trèbes (Aude). Au nom d’Allah, le tueur avait préalablement assassiné Jean Mazières, Christian Medvès, Hervé Sosna. En octobre, à Marseille, Laura et Mauranne avaient été d’autres proies d’un autre barbare.

Dans la guerre que l’islam suprémaciste a déclarée à la nation, trop d’élites dorment encore au lieu de combattre l’ennemi intérieur
La judéophobie s’ajoute aux fruits vénéneux que le Coran peut produire. Les chrétiens et les musulmans mécréants sont également les cibles de sourates qui ordonnent de tuer pour terroriser et imposer la charia. Lundi, le caractère antisémite a été retenu parle parquet de Paris dans l’assassinat de Mireille Knoll, 85 ans. Cette rescapée du Vél’ d’Hiv’ a reçu onze coups de couteau, dans son HLM du XIe arrondissement. Son bourreau criait «Allah Akbar». «Les Juifs ne sont pas en sécurité en France», a dénoncé Malek Boutih, ancien président de SOS Racisme. Cependant, ce mouvement a sa part dans la culpabilisation des Français à faire respecter leurs modes de vie. Son «Touche pas à mon pote», encore brandi jeudi soir à Paris lors de la marche blanche contre l’antisémitisme, a contribué à la victimisation des immigrés, mais aussi des djihadistes. La culture de l’excuse, qui est celle d’Emmanuel Macron, est l’héritière de cet humanisme dévoyé.

Les «assoupis», ainsi nommés mercredi par le chef de l’État lors de l’hommage national au «héros français», sont au pouvoir. Si Macron a su désigner «l’hydre islamiste», il n’ose l’étouffer. Dernièrement, il a dit craindre une «radicalisation», mais il parlait de la laïcité. Pour lui, les causes économiques, sociales et climatiques soutiennent la percée islamisme. Déjà en 2015, après les attentats de novembre, il avait estimé que la France «avait une part de responsabilité» dans les dérives des banlieues. Cette même analyse, qui épargne l’autocritique musulmane, a été resservie mardi par Christophe Castaner, un de ses porte-voix. Selon lui, la «désespérance» des quartiers est le «terreau» qui crée des «tensions sociales». Castaner veut faire revenir en France les 258 djihadistes défenseurs de l’État islamique. Le ministre de l’Intérieur, lui, a fait appel à 100 imams algériens pour le ramadan…
Des journalistes ont été chassés du territoire du ”héros“ maléfique. C’est la source de ce séparatisme qu’il s’agit de tarir, en arrêtant l’immigration de masse et l’accès automatique à la nationalité
Le sacrifice du colonel Beltrame, héros militaire et martyr chrétien, rend méprisables ces attitudes irréfléchies. Allumer des bougies, lancer des ballons, éteindre la tour Eiffel sont des gestes puérils. Ils montrent une lâcheté face à ceux qui aiment la mort et détestent l’autre. Nicole Beltrame, la mère du gendarme converti au catholicisme (2009), parle de «résistance» pour expliquer le geste de son fils: «On ne peut plus être laxiste.» L’épouse, Marielle: «C’est le geste d’un gendarme et le geste d’un chrétien.» La France doit être à la hauteur de cet exemple venu d’un autre temps: il puise au cœur de la mémoire française et illustre l’Évangile de Jean: «Il n’y a pas de plus grand amour que de donner la vie pour ses amis.» Dans ce choc des cultures, le satanisme islamiste est le repoussoir.

L’esprit français de résistance», auquel Macron a rendu hommage mercredi aux Invalides devant le cercueil du militaire (en taisant sa ferveur catholique), ne peut plus demeurer un mot creux. La mort sublime du chevalier Beltrame fait ressortir le grotesque de l’héritage relativiste, ricanant et désabusé de Mai 68. Ceux qui avaient enterré ce temps où des Français étaient prêts à mourir pour leur patrie découvrent, sidérés, la renaissance du vieux monde généreux, courageux. Résister au totalitarisme qui sème la mort oblige à refuser les sucreries de l’apaisement, de la bienveillance, de la fraternité, que boulotte la macronie. C’est par l’épreuve de force que les démocraties ont vaincu le communisme, le nazisme, le fascisme. Le Franco-Américain Mark Moogalian, qui a désarmé le terroriste qui menaçait le Thalys Paris-Amsterdam le 21 novembre 2015, lui a d’abord sauté dessus. C’est aussi ce qu’a tenté de faire Beltrame face au salaud. Il ne suffira pas à Macron de s’en prendre aux réseaux sociaux pour terrasser l’infernale monstruosité.
Le «combat culturel» que le président veut engager dans les banlieues, et que le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a rappelé mercredi, est empli de vide. «Redouane, on est avec toi!», ont crié des jeunes de la cité Ozanam, à Carcassonne, où habitait le tueur abattu. Des journalistes ont été chassés du territoire du «héros» maléfique. C’est la source de ce séparatisme qu’il s’agit de tarir, en arrêtant l’immigration de masse et l’accès automatique à la nationalité. La riposte passe aussi par le combat contre les Frères musulmans et les salafistes, à travers leurs organisations parfois subventionnées. L’Union des organisations islamiques de France (UOIF, devenue Musulmans de France), qui avait appelé à donner au candidat Macron «le score le plus large», doit répondre de ses liens avec l’islam politique ; idem pour le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui poursuit un djihad judiciaire pour imposer un délit de blasphème. Ce sont les islamistes qui doivent être expulsés, non ces diplomates russes qui ont dû faire leur valise ces jours-ci.
La résistance doit aussi lutter contre le politiquement correct, idiot utile de l’islam politique. «Plus on tue au nom d’Allah, plus les Occidentaux combattent l’islamophobie en affirmant que le vrai islam est pacifique», remarque Alexandre Del Valle (1). Mercredi, la marche pour Mireille Knoll a rassemblé des milliers de gens. Mais le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a eu tort de désigner indésirables le Front national et La France insoumise, provoquant les expulsions brutales de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon. L’unité nationale s’impose face à la bête immonde.
(1) La Stratégie de l’intimidation, éditions L’Artilleur.
Source :
http://premium.lefigaro.fr/vox/societe/2018/03/29/31003-20180329ARTFIG00317-ivan-rioufol-islamisme-reveil-d-une-resistance-francaise.php

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4 Commentaires

  1. grégory dit :

    Ivan Rioufol incontournable donneur d’alerte toujours aussi incisif .Seule la vérité peut triompher .
    Un grand merci pour votre courage communicatif qui ringardise la désinformation du système médiatique islamo gauchiste,mondialiste, européiste et macronien.

  2. Aaron dit :

    excellente réflexion sur la situation actuelle , les encarts caricatures sont top

  3. In Mémoriam dit :

    Mr Rioufol, vous êtes un des rares, presque un Juste, vous le savez ?

  4. Anne dit :

    Comme toujours merci. Votre intelligence et votre lucidité sont un baume pour nos esprits qui souffrent tant. Hélas nous crions vous et nous dans le désert.

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