Iran: des dessins antisémites envoyés à un concours de caricatures sur le coronavirus

By  |  7 Comments

« L’Iran devrait plutôt se concentrer à sauver des vies » (ADL)
La vice-présidente en charge des Affaires internationales de la Ligue Anti-Diffamation (ADL), Sharon S. Nazarian, a dénoncé lundi les caricatures antisémites envoyées à un concours organisé par l’Iran sur le thème du Covid-19.
« A un moment où l’Iran devrait plutôt se concentrer à sauver des vies, son ministère de la Santé parraine un concours de caricatures sur le thème du Covid-19 », soupire-t-elle.

« Comme vous pouvez l’imaginer, certaines des caricatures soumises étaient sans surprise horriblement et malheureusement antisémites », constate Mme Nazarian.
Dans le même temps, l’Iran s’est félicité des « 4.200 participations » au concours, a rapporté lundi le Tehran Times.

« Sur l’ensemble des candidatures, environs 2.000 dessins seront publiés sur notre site Internet, qui a déjà été visité par plus d’un million de personnes », a déclaré Masud Shojaei-Tabatabai, le directeur du Bureau des Arts iranien, qui a organisé le concours le mois dernier en partenariat avec le ministère de la Santé.
Selon le Tehran Times, 436 dessinateurs iraniens ont participé au concours, devant la Turquie avec 82 artistes et l’Inde avec 75 artistes.
Source :
https://www.i24news.tv/fr/actu/international/moyen-orient/1586876698-iran-des-dessins-antisemites-envoyes-a-un-concours-de-caricatures-sur-le-coronavirus



happywheels

7 Commentaires

  1. Ziona dit :

    Quel régime dégoûtant celui des Mollahs. Intéressant de savoir si les statistiques de Covid sont exactes ? Naturellement non. Pauvre peuple Iranien à qui on ment…

    • liguedefensejuive dit :

      Coronavirus : l’Iran contraint au déconfinement
      Pour sauver l’économie, déjà minée par les sanctions américaines, Téhéran a autorisé la reprise de l’activité alors que l’épidémie n’est pas enrayée.
      Par Armin Arefi
      Le contraste est saisissant. Alors que l’Iran est entré depuis une semaine dans une phase de déconfinement progressif du pays, un responsable de la municipalité de Téhéran, a révélé dimanche à l’agence officielle Irna que 10 000 nouvelles tombes avaient été creusées à Beheshteh Zahra, le plus grand cimetière de la capitale, pour y accueillir des victimes du Covid-19. Officiellement, l’apparition du coronavirus en Iran le 19 février a fait plus de 4 683 morts, et contaminé plus de 74 877 personnes, dont 48 129 ont été guéries.

      Mais ces chiffres sont soupçonnés d’être sous-évalués, notamment en raison du faible nombre de tests effectués, et parce qu’ils ne se basent que sur les bilans des hôpitaux. Une enquête réalisée par Radio Farda, station en langue persane financée par le gouvernement américain, donne un total autrement plus élevé. S’appuyant sur les déclarations des autorités locales, et sur des sources au sein du ministère iranien de la Santé, le média basé à Prague évoque de son côté 9 100 victimes et 142 000 hospitalisations. Une autre source médicale en Iran explique au Point qu’un grand nombre de décès liés au coronavirus est en réalité enregistré en tant que « syndrome respiratoire aigu ».
      À n’en pas douter, l’Iran demeure le pays le plus touché du Moyen-Orient. Et de loin. Pourtant, les autorités iraniennes n’ont jamais imposé de mesure stricte de confinement à la population. Soucieux de ne pas sonner le glas d’une économie déjà grevée par le poids des sanctions américaines (décidées après le retrait unilatéral de Donald Trump de l’accord sur le nucléaire iranien), le gouvernement s’est contenté d’appeler les Iraniens à « rester chez eux », pendant qu’il fermait tous les commerces non essentiels ainsi que les lieux de rassemblements (écoles, universités, mosquées, parcs, stades…).
      Une stratégie payante, selon les autorités iraniennes, qui notent depuis une semaine une baisse « lente et progressive » du nombre de victimes quotidiennes. Ce mardi, le ministère de la Santé a enregistré, pour la première fois en un mois, moins de 100 morts (98) en 24 heures. Cette légère accalmie intervient au moment où le président Hassan Rohani décide de relancer progressivement l’activité économique du pays. À partir du samedi 11 avril, les entreprises et commerces non alimentaires « à faible risque » ou « à risque moyen » ont pu rouvrir leurs portes en province tandis que les déplacements en voiture à l’intérieur d’une même région sont désormais autorisés. Téhéran doit suivre samedi prochain.
      Mais, dès cette semaine, une nette hausse de la circulation était constatée dans la capitale, provoquant un nuage de pollution obstruant la vue des montagnes. « Rester à la maison reste la règle, mais nous nous trouvons dans une telle situation que nous ne pouvons fermer nos entreprises pendant une longue période », a expliqué la semaine dernière Hassan Rohani. « Nous ne pouvons renoncer à la distanciation sociale, mais nous devrions le faire intelligemment. »
      D’après le Fonds monétaire international (FMI), l’économie iranienne s’est contractée de 9,5 % l’année dernière, notamment en raison de l’effet des sanctions américaines, qui ont fait plonger les exportations de pétrole, première recette de l’État, de 2,8 millions de barils par jour en mai 2018 à quelques centaines de milliers aujourd’hui. La monnaie iranienne (le touman) a perdu la moitié de sa valeur par rapport au dollar et l’inflation frôlerait aujourd’hui les 40 %.
      Dans ce contexte économique déjà morose, le porte-parole du gouvernement a annoncé que la crise liée au Covid-19 en Iran avait touché 3,3 millions de fonctionnaires, en entraînant des licenciements ou des suspensions de salaires, ainsi que 4 millions d’autoentrepreneurs. D’après Ali Rabiei, jusqu’à 7,3 millions de travailleurs pourraient perdre leur emploi en raison des conséquences économiques de l’épidémie. Des chiffres qui ne prennent pas en compte les centaines de milliers d’Iraniens dépendant du secteur informel.
      Dans une lettre ouverte publiée le 12 avril par l’agence de presse ILNA, des ouvriers iraniens alertent le président sur l’absence de mesure financière compensatoire à la crise et expliquent qu’ils ne peuvent par conséquent rester chez eux dans le dénuement le plus total. Pour venir en aide à la population, Hassan Rohani a annoncé le versement de crédits bancaires d’un million de toumans (55 euros) à 23 millions de familles et l’octroi de prêts à faible intérêt allant jusqu’à 2 millions de toumans (110 euros) aux foyers les plus sensibles. « Nous voulons maintenir en même temps le plus d’activité économique possible et la lutte contre le coronavirus », a expliqué le président iranien. « Il n’y a pas d’autre possibilité. »
      Pour sortir de la crise, le chef de l’exécutif compte sur la « distanciation sociale intelligente » : le maintien entre chaque travailleur d’une distance sanitaire raisonnable. Quant aux entreprises qui reprennent leurs activités, elles doivent adopter un protocole spécial et s’enregistrer auprès du ministère de la Santé. « En établissant un équilibre, a expliqué le porte-parole du gouvernement Ali Rabiei, nous pouvons assurer la santé de la société tout en préservant la vie sociale et économique. »
      « Pour l’heure, la peur du manque de pain surpasse celle liée à la maladie, car l’économie du pays est dans une situation telle qu’elle ne peut plus supporter la poursuite du confinement », confie un journaliste sur place, qui a requis l’anonymat. « Mais il est possible que la reprise de l’activité favorise à nouveau la propagation du coronavirus, pointe-t-il. Le gouvernement table donc sur l’immunité collective de la population. »
      La hâte de l’exécutif à déconfiner coûte que coûte le pays, alors que l’épidémie n’est pas encore enrayée, suscite de nombreuses critiques. « La distanciation sociale intelligente a été introduite sans considération ni justification scientifique », dénonce le conseil médical de la République islamique d’Iran. Plus ancienne organisation représentant les professionnels iraniens du secteur, cette ONG estime ainsi que « les efforts de la population, des responsables et du personnel médical pourraient être gâchés ». Le président du conseil municipal de Téhéran va encore plus loin. D’après Mohsen Hashemi Rafsandjani, la réouverture des commerces pourrait provoquer « une seconde vague de coronavirus » dans la capitale.
      Source :
      https://www.lepoint.fr/monde/coronavirus-l-iran-contraint-au-deconfinement-14-04-2020-2371418_24.php

  2. Paul06 dit :

    Pas de condamnation de l’ONU, UE, France, ligue des droits de l’homme…

  3. Bertrand Jean-Michel Escaffre dit :

    Ouarf, la dernière « idée » pourrie de l’Iran !

    Nul !

  4. Rosa SAHSAN dit :

    C’est à Macron qu’il faut envoyer ça. Il verra comme cela à quoi sert son pognon de dingue qu’il envoie à ce pays terroriste.
    ROSA

    • capucine dit :

      MACRON va aussi donner du pognon à l’Afrique qu’ il aime plus que la France ! C’est pour ça qu’ il n’a pas d’argent pour acheter des masques et du matériel médical pour le personnel médical

Publier un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *