Il y 34 ans, Israël assassina le chef terroriste Abou Jihad
Le 16 avril 1988 peu après minuit, le commando chargé de tuer Abou Jihad quitta le navire au large des côtes tunisiennes sur un zodiac et débarqua sur la plage de Raoued. Il monta dans les voitures louées par trois «Libanais» direction Sidi Bou Saïd
C’était le 16 avril 1988 à 2 heures de matin. Un commando israélien assassina Khalil al Wazir, mieux connu sous le pseudonyme d’Abou Jihad, de 70 balles dans la villa qu’il occupait à Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis. Avant de forcer la porte et monter jusqu’à la chambre à coucher du dirigeant palestinien, les assassins ont abattu un gardien somnolant dans sa voiture devant la maison, et un autre gardien à l’intérieur qui n’a pas eu le temps de dégainer son arme. Ils ont tué également le jardinier qui a eu le malheur de se réveiller et la curiosité d’aller voir ce qui se passait.
Abou Jihad n’a pas eu le temps lui aussi de s’emparer de son arme qu’il était allé chercher dans son bureau. Les assassins étaient plus rapides. Ils l’ont rejoint dans son bureau et ont vidé leurs armes munis de silencieux. Les tirs ont continué jusqu’à la dernière cartouche sur le corps sans vie d’Abou Jihad devant sa femme affolée et ses enfants effarés. Les médecins légistes dénombreront 70 impacts de balles sur le cadavre du dirigeant palestinien.
Les tueurs s’étaient entrainés pendant une semaine à prendre d’assaut une villa dans la banlieue de Tel-Aviv avant de prendre place dans l’un des navires de guerre affrétés pour l’opération et qui avaient pris la direction des eaux territoriales tunisiennes trois jours avant l’opération, selon le témoignage de Maxime Perez publié le 16 novembre 2012 dans ‘’Jeune Afrique’’.
Quatre jours plus tôt, trois agents du Mossad débarquèrent à Tunis en tant que touristes porteurs de passeports libanais. Ils étaient chargés de superviser les derniers détails que nécessitait l’opération sur le terrain. Entre autres choses, louer les voitures que devaient transporter le commando d’assassins de la plage de Raoued, banlieue nord-ouest de Tunis, à Sidi Bou Said, banlieue nord-est.
Le 16 avril 1988 peu après minuit, le commando chargé de tuer Abou Jihad quitta le navire au large des côtes tunisiennes sur un zodiac et débarqua sur la plage de Raoued. Il monta dans les voitures louées par les trois « Libanais » direction Sidi Bou Saïd.
Dans le même temps, un Boeing 707 de l’aviation israélienne survolait l’espace aérien tunisien. Sa mission était de « brouiller les systèmes de communication et les radars pour couvrir l’avancée du commando. » À bord de l’appareil, prenaient place le chef d’état-major de l’armée israélienne, Dan Shomron en personne, et son futur successeur et futur Premier ministre, Ehoud Barak.
’opération était suivie et supervisée de bout en bout par le Premier ministre israélien de l’époque, Itzhak Shamir lui-même. Le 16 avril au matin, quand un journaliste lui demanda un
commentaire sur l’assassinat du dirigeant palestinien, Shamir répondit : « Effectivement, je viens d’entendre comme vous l’information à la radio »…
Comme d’habitude, après les opérations exécutées par le Mossad, Israël n’a fait aucun commentaire et n’a publié aucun communiqué niant ou confirmant son implication. Bien que tout le monde sût que c’était le Mossad qui mena l’opération, Israël a fait planer le mystère pendant près d’un quart de siècle, plus précisément jusqu’en novembre 2012.
Près d’un quart de siècle plus tard donc, le quotidien israélien ‘’ Yediot Aharonot’’ publia une interview réalisée avec Nahoum Lev, le chef du commando composé de 26 personnes. L’interview n’a pu être publiée que…douze ans après la mort de l’interviewé dans un accident de moto. Pourquoi ? Refus systématique de la censure militaire de donner son feu vert. Finalement, « après six mois de négociations avec la censure militaire», l’interview du chef du commando a pu être publiée.
Dans un article en date du 1er novembre 2012, le Magazine français ‘’Le Point international’’ a publié des extraits de cette interview. On y lit : «Nahoum Lev a raconté au Yediot Aharonot que le commando, débarqué secrètement sur la plage, s’était divisé en deux groupes. Le premier, composé de huit hommes et dirigé par Nahoum Lev, s’est approché en voiture à 500 mètres de la résidence d’Abou Jihad. Accompagné d’un soldat déguisé en femme, afin de passer pour un couple en balade nocturne, Lev tenait une boîte de chocolats dans laquelle était dissimulé un pistolet muni d’un silencieux. Il a d’abord abattu un garde ensommeillé dans une voiture, puis le second groupe, au signal prévu, s’est engouffré dans la villa après en avoir forcé la porte. Masqués, ces commandos tuent un second garde qui venait de se réveiller et n’a pas eu le temps de dégainer son arme. Un jardinier, qui dormait dans la cave de la villa, est aussi tué. « Dommage pour lui, mais quand on mène ce genre d’opérations, il faut s’assurer que toute résistance potentielle est éliminée », a commenté Nahoum Lev. Un de ses camarades le précède dans les escaliers jusqu’à la chambre à coucher d’Abou Jihad « et a tiré le premier sur lui. Apparemment, il (Abou Jihad) avait un pistolet. J’ai tiré sur lui, une longue rafale, en faisant attention de ne pas blesser son épouse qui était apparue, et il est mort. D’autres combattants ont également tiré pour s’assurer qu’il était mort », ajoute Nahoum Lev. « J’ai tiré sur lui sans la moindre hésitation: il était voué à mourir. Il était mêlé à d’horribles crimes contre des civils israéliens », se justifie-t-il dans cette interview publiée à titre posthume. »
Source
https://www.aa.com.tr/fr/politique/il-y-34-ans-isra%C3%ABl-assassina-abou-jihad-/2565248
Les informations de Jonathan POLLARD auraient aidé Israël à bombarder en 1985 le QG de l’Organisation de libération de la Palestine, alors exilée en Tunisie, et à assassiner le numéro deux de l’OLP, à Tunis lors de l’Opération Jambe de Bois en 1988
Nous avons le devoir d eliminer les assassins, d eliminer toute la racaille qui refuse la paix dans le monde
POLLARD TZADIK !
De nouveaux tirs de missiles sur Israel!Israel connait surement trés bien leurs assassins,même la marque de PQ qu´ils utilisent,alors pourquoi ne pas les vitrifier une bonne fois pour toute!
Quand nous voyons se que sont capable de faire les membres du mossad (référence mondiale) ,d´hier et d´aujourd´hui et bien qu´ils se fassent plaisir en les dégommants.
Soutien total au peuple israélien!