Hassan Iquioussen est-il le seul à réclamer le “peloton d’exécution” pour les ex-musulmans ?
Christophe Foltzenlogel, juriste au Centre Européen pour le droit et la justice, rappelle qu’au-delà du cas de l’imam Hassan Iquioussen, les persécutions d’ex-muslmans sont monnaie courante en Europe.
Par Christophe Foltzenlogel
« Ce sont des traîtres, ce sont des collabos ; et chez nous en France, un traître collabo on lui met douze balles dans ?… dans la tête. Peloton d’exécution. » Voilà certains des propos d’Hassan Iquioussen sur ceux qui quittent l’islam dans l’une de ses vidéos de sa chaîne YouTube : « L’islam et l’apostasie ».
Malheureusement une telle affirmation de l’imam qui fait l’objet d’un arrêté ministériel d’expulsion fait consensus chez beaucoup de musulmans. L’ECLJ vient de publier un rapport sur La persécution des chrétiens ex-musulmans en France et en Europe dont les conclusions corroborent cette citation. Ce document est le fruit d’une longue enquête de terrain sur ces 30 000 musulmans environ, qui ont quitté cette religion pour le christianisme, non sans mal.
Les victimes et leurs familles préfèrent ne pas porter plainte, pour éviter les représailles.
Aujourd’hui encore, une douzaine de pays musulmans prévoient une peine de prison ou la peine de mort pour l’apostasie ou le blasphème. Cette répression violente est une tradition multiséculaire ancrée dans les hadiths et dans la pensée musulmane, tant et si bien que même dans les pays où la charia ne s’applique pas légalement, il y a un consensus fort parmi les musulmans pour condamner et réprimer le fait de quitter l’islam. Des faits divers montrant cette violence émergent parfois dans la presse, à l’instar de cette jeune musulmane dans le Doubs en 2020 qui fut battue et tondue par sa propre famille pour avoir fréquenté et voulu épouser un chrétien. Cela n’est qu’une partie émergée de l’iceberg, car il n’y a souvent pas de dépôt de plainte des victimes, ou alors la motivation religieuse de l’infraction n’est pas retenue. Ainsi un jeune ex-salafiste du Mans avait dû déménager aux États-Unis après les menaces qu’il subissait depuis sa conversion. Il revint un jour pour le mariage de sa cousine et ses anciens copains salafistes l’attendirent dans un parking souterrain pour le battre à coup de barres de fer. Il est mort de ses blessures deux jours après et sa famille, à cause du déshonneur de sa conversion et pour éviter les représailles, n’a pas osé porter plainte.
En effet, pour une personne musulmane, quitter l’islam est un acte grave, perçu comme une trahison familiale et communautaire. C’est l’honneur et la cohésion de la famille qui sont atteints et mis à mal. Cette cassure que provoque un converti ou un « apostat » est extrêmement forte et explique les réactions violentes qui se produisent quasi-systématiquement.
Pratiquement tous les ex-musulmans que nous avons entendus et rencontrés, que ce soit en France, en Belgique ou au Royaume-Uni, ont subi des réprobations, des insultes, du chantage et des menaces de leur proches. « Tu es mort pour moi » ou « tu n’es plus mon fils » sont des phrases communes et qui annoncent que les ponts seront bel et bien coupés. Pour une partie des ex-musulmans, la violence reste verbale, mais elle débouche dans bien des cas sur de la violence physique. Un des témoins interrogés a un jour retrouvé sa porte fractionnée et son appartement saccagé. Il put apprendre plus tard que c’était son frère qui était venu, armé d’une hache et avec la ferme intention de faire payer à son frère sa conversion. Le déménagement immédiat s’est imposé.
Une minorité de musulmans entretient une forme de surveillance sociale, tant dans l’espace public que sur les réseaux sociaux
Au-delà de la cellule familiale stricte, la présence croissante d’importantes communautés musulmanes dans les grandes villes européennes constitue une menace pour la liberté de religion de ceux qui cherchent à quitter l’islam. Car si la majorité des musulmans ne se montre pas violente envers les convertis, une minorité établit une pression et une forme de surveillance sociale, tant dans l’espace public que sur les réseaux sociaux. Les convertis craignent par exemple de pénétrer dans des églises au sein de quartiers majoritairement musulmans car ils peuvent être vus et dénoncés à des radicaux ou directement interrogés et agressés pour de tels actes. De même, sur les réseaux sociaux, une personne racontant avoir quitté l’islam subira systématiquement des commentaires violents et comminatoires. Certains radicaux musulmans pratiquent l’infraction de “doxxing” : la recherche de données personnelles d’un individu en promettant une rémunération, afin d’exercer du chantage, des menaces ou des actes de violence sur la personne recherchée. C’est ce qui est arrivé à Samuel Paty, décapité entre sa voiture et son établissement scolaire. C’est ce que risquent également les convertis puisque leur “crime” est sensiblement le même : apostasie, critique de l’islam, blasphème, etc. Une jeune fille nous a présenté une conversation sur Discord où un musulman propose plusieurs milliers d’euros pour obtenir des informations personnelles sur des ex-musulmans « pour bien parler avec leurs parents, et après en découdre avec eux ».
Au cours des dix dernières années, le nombre d’attentats islamistes a augmenté et les actes visant les biens ou les personnes chrétiens se sont multipliés. Il est évident que si des chrétiens peuvent être agressés voire tués dans leurs églises, les personnes quittant l’islam, critiquant l’islam ou rejoignant une communauté chrétienne peuvent subir une persécution non moindre. Cela provoque chez eux une angoisse, particulièrement pour ceux qui vivent dans un quartier à forte population musulmane. Certains font leur catéchisme et leur baptême dans des paroisses à plus de 100km de leur banlieue. Une jeune fille nous a expliqué être suivie par un psychologue en raison de son état de tension permanente et de cette peur d’être découverte dans sa conversion par un proche. Elle assure que beaucoup d’autres convertis comme elle sont psychologiquement suivis. Si elles sont découvertes, elles risquent la séquestration ou le renvoi au bled pour épouser un « musulman pieux ».
C’est d’abord la liberté d’expression qui est attaquée
Il faut enfin comprendre qu’au-delà de la liberté de religion, c’est aussi la liberté d’expression qui est attaquée. Chacun doit être libre d’exprimer librement son point de vue et les raisons qui l’ont motivé à embrasser ou rejeter une religion. Ici aussi, des musulmans radicaux empêchent violemment des personnes d’exercer cette liberté, avec une complicité plus ou moins active des autorités publiques. Le dernier exemple en date pourrait-être celui d’Hatun Tash aux Royaume-Uni. Cette femme use de sa liberté d’expression pour critiquer l’islam dans le célèbre « Speakers’ Corner » de Hyde Park à Londres, dédiés aux orateurs et aux débats. Alors qu’elle se fait insulter chaque semaine sur la place publique par les dizaines de musulmans autour d’elle, elle s’est fait poignarder par un islamiste le 25 juillet 2021. Remise de ses blessures, elle continue d’haranguer les curieux, mais c’est elle qui le 26 juin dernier fut arrêtée par la police britannique pour incitation à la haine, car une personne s’était plainte de son T-shirt reprenant une caricature de Mahomet parue dans Charlie Hebdo…
Cet exemple et les témoignages de ce nouveau rapport montrent combien il devient urgent de mieux protéger la liberté religieuse et la liberté d’expression en France et en Europe et de mieux réprimer ceux qui comme Hassan Iquioussen appellent au meurtre des « traîtres » qui quittent l’islam, car les atteintes à ces libertés augmentent dangereusement.
Source
happywheels
« Voilà certains des propos de l’imam Hassan Iquioussen : chez nous en France »
En effet ces propos colonialistes sont intolérables !
L’état, garant des liberté publiques, fait mine de ne rien savoir.
l’islam est plus une mafia crapuleuse qu’une religion de paix et d’amour
comme voudrait bien la faire passer tous ces imams et ces prédicateurs
qui eux seraient factuellement plutôt des escrocs et des fumistes
tout comme des serviteurs soumis au Diable ou/et des suppôts de Satan
Je me permet de vous conseiller vivement le livre de Said Oujibou d´origine marocaine(arabe,chrétien et fier de L´être),trés instructif et sans chichi!
Sinon info prise dans le canard enchainé:
-Le Cabaret vert á Charleville-Mézieres,Freeze corleone a distillé ses « charmants messages ».
Un rappeur qui a fait du bruit en 2020 pour les textes antisémite:
-Tous les jours rien á foutre de la Shoah,j´arrive comme adolf hitler dans les années 30…tout pour la famille pour que mes enfants vivent comme des rentiers juif…
Mais lá,dans les Ardennes sa venue n´a pas dérangé.Pas un mot dans la presse locale,ni sur son passé sulfureux,ni sur ses textes.Certe,cette fois freeze a évité Adolf,mais dans un morceau intitulé « fentanyl »,a scandé « nique un sioniste comme BHL » ou dans un autre « fuck ces negres comme Israel ».
Personne,ni la région LR qui a financé le festival(202000 euros) et la mairie de Charleville Méziere eux aussi financeur du festival(153500 euros) n´ont rien trouvé á redire sur cette saloperie dépourvue de tout talent mais pas de haine!
Quand á l´organisateur du Cabaret vert,il ne fera pas de commentaire,indique une chargée de com´ au canard.Tous doivent être trop occupés ´relire leurs 12 engagement á faire de ce festival un évennement « durable et solidaire.Et á « lutter contre toutes les formes de discrimination »…
Voir de secouer les puces de ce festival qui laisse prôner des propos haineux et de plus le freeze qui n´aime pas les negres,lui même d´origine sénégalaise mériterait une énieme plaintes même si elles náboutissent quasiment jamais,une plainte contre soi n´est jamais bien agréable á vivre .Un noir honteux,comme un blanc honteux cela rend vraiment niais!
Du bon,des noirs pas honteux qui nous filent de la pêche et pas de la haine:
Desmond Dekker & The Aces – « Israelites » (Official Audio):
https://youtu.be/mxtfdH3-TQ4