GOLDNADEL :“Pas d’excuses à une racialiste sans excuses”
Par Gilles-William Goldnadel
DÉBAT “On ne s’excuse pas auprès d’une racialiste forcenée, a fortiori quand on n’a rien fait” , explique Gilles-William Goldnadel *.
Cette lettre est ouvertement amicale. Je ne compte que des amis à Valeurs actuelles où j’ai l’honneur d’écrire mes chroniques depuis des temps immémoriaux. Je suis fier d’y écrire parce que l’hebdomadaire fondé par Raymond Bourgine représente exactement mes valeurs que l’on peut résumer ainsi : défense sans haine ni complexe de l’État-nation occidental fondé sur des racines culturelles judéo-chrétiennes. Il défend depuis toujours les idées de résistance contre l’intolérance et le terrorisme intellectuel dans l’intérêt de la France.
A surgi, depuis quinze jours, une polémique minable, factice, stupide, follement surexploitée, fondée sur le fait qu’une députée noire et d’extrême gauche y a été représentée, dans le cadre d’une fiction, sous les traits d’une esclave.
J’ai lu et relu l’objet du scandale et regardé la caricature ou plutôt le dessin. Je n’y ai rien trouvé de méchant et encore moins de raciste. À moins que l’on considère comme raciste d’évoquer la traite négrière arabique ou l’esclavagisme pratiqué par les Noirs. À moins que l’on considère que l’esclavagisme doit demeurer le monopole héréditaire de l’homme blanc à transmettre par voie de succession lourdement taxée à ses enfants. Ce qui est le cas dans le monde médiatique dominé encore par la gauche en majesté.
Et c’est tout l’objet des reproches que je fais à mes amis qui ont cru devoir, de bonne foi, présenter leurs excuses à l’intéressée si elle avait pu se sentir offensée d’être représentée tel qu’indiqué. Dans un monde de bonne foi, lorsque des protestations se font entendre, c’est exactement ce que l’on fait, quand bien même n’a-t-on rien à se reprocher. Mais nous ne sommes pas dans un monde de bonne foi, nous vivons dans le monde médiatique le plus névrotique et malveillant qui soit. Pas un monde d’enfants de chœur, mais avec des voyous qui vous attendent avec un gourdin. Je vous rappelle que ceux qui vous condamnent en aboyant de rage sont les mêmes qui vous avaient taxés d’antisémites quand vous aviez critiqué sans aménité George Soros sans jamais faire la moindre allusion à sa judéité.
J’aurais pu vous dire à l’avance qu’au lendemain de l’affaire George Floyd, qui a donné lieu à toutes les intempérances, peindre une Obono de la sorte vous exposait à la même intolérance. L’heure, au cadran de l’horloge devenue folle, est à écrire Noire avec une majuscule et blanche avec une minuscule. Hier, on ne pouvait caricaturer le Prophète, aujourd’hui on ne saurait caricaturer une Noire députée extrémiste. Sous peine de dangereusement blasphémer. Vous avez présenté des excuses au tribunal de l’inquisition de l’église cathodique. Il y a vu les aveux de votre foi diabolique. Il a pu ainsi dresser votre bûcher en faisant brûler des ragots. Il n’attendait que cela. Vous avez gagné la bataille des idées. Regardez simplement le discours présidentiel du 4 septembre contre le séparatisme islamiste que vous avez été les premiers à dénoncer sous les insultes et malédictions : il ressemble au discours prononcé le même jour par la présidente du Rassemblement national. Ils ne peuvent plus gagner que la bataille de l’émotion au moyen de leur entregent médiatique, de leur capacité à aboyer plus fort que vous et à faire taire votre voix. Ils ont voulu se refaire une santé en vous rendant malades de la honte. Vous retrouviez enfin la léproserie que vous n’auriez jamais dû quitter.
Ils ne sont pas près de lâcher cet avantage qu’ils posséderont toujours sur vous : l’indécence absolue et l’absence de mémoire. Regardez simplement le journal le Monde , qui vous offre une leçon de morale. Lui qui aura regardé les Khmers rouges avec les yeux de Chimène, hébergé la pédophilie, fait connaître le négationniste Faurisson et jusqu’à dernièrement prié pour la victoire de l’antisémite Corbyn contre le méchant populiste Johnson… Il n’allait pas laisser passer une balle en or. Ces gens-là ne ratent jamais un coup pas franc pour un sou, quand on avoue avoir commis, à tort surtout, une faute dans la surface des réparations.
Un dernier mot. On ne s’excuse pas auprès d’une racialiste. Vous n’avez pas représenté Obono parce qu’elle est noire, mais parce qu’elle est indigéniste. Parce qu’elle ne voit pas d’inconvénient à « niquer la France » . Parce qu’elle fait l’apologie de l’antisémite avérée Bouteldja. Parce qu’il ne gêne pas celle-là que celle-ci fasse l’apologie de Mohamed Merah. Parce qu’elle milite pour que le terroriste Georges Ibrahim Abdallah sorte de prison. Parce que lorsqu’elle procède à la fiche signalétique du nouveau Premier ministre, Jean Castex, elle commence par le présenter comme un mâle blanc.
On ne s’excuse pas auprès d’une racialiste forcenée, a fortiori quand on n’a rien fait. Voilà, j’achève ma lettre ouvertement amicale en vous disant que demain sera un autre jour et que nous triompherons des chasseurs de sorciers en les dénonçant sans relâche sans jamais rien leur céder. La prochaine fois, laissez donc la meute aboyer.
* Gilles-William Goldnadel est avocat et chroniqueur.
Source :
https://www.valeursactuelles.com/societe/pas-dexcuses-une-racialiste-sans-excuses-123420
Brillant comme toujours Gilles William Goldnadel. Ce sont des vérités qui dérangent chez le camp du bien.
ROSA
Bon article cela va sans dire.Maintenant dites moi combien de manifs BLM avons nous au quotidien?ZERO!!!Et cela n´est pas plus mal surtout pour les personnes noires africaine qui ne veulent en rien être représenté par des racailles.Vivons notre quotidien peinard et si une personne parceque noire,blanche,basané se fait agresser,insulter soyons solidaire.Pour cela pas besoin d´être de gauche pour qui l´antiracisme est un bizness,être tout simplement une personne équilibré.
-Friends Of All Kinds – Moccasin Creek (Featuring: Bruce Kulick and Twan D):
https://youtu.be/x0ZVLvkViO4