Garges : condamné après avoir menacé de commettre un attentat dans le RER
C’était une blague, selon l’étudiant de 19 ans. Mais son tweet posté mercredi dernier, dans lequel il menace de faire un attentat dans le RER, a été pris très au sérieux par la SNCF et la police. Souhaib B., qui vit chez ses parents à Garges-lès-Gonesse, a été condamné ce lundi soir à 18 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans en comparution immédiate et placé sous mandat de dépôt.
« Je vais faire un attentat dans le RER. » Le tweet est plutôt lapidaire. Le découvrant le lendemain, la SNCF a aussitôt alerté la plate-forme Pharos (plate-forme d’harmonisation, d’analyse, de recoupement et d’orientation des signalements) du ministère de l’Intérieur, qui permet de signaler en ligne les contenus illicites sur Internet, notamment liés au terrorisme. La direction centrale de la police judiciaire est saisie, les enquêteurs de la brigade criminelle de la DRPJ Versailles se lancent sur les traces de l’auteur du tweet. En quelques heures, la box des parents de Souhaib, à Garges, est repérée, l’étudiant placé en garde à vue. De son côté, la SNCF a mené aussitôt une grande opération de fouille des trains, mobilisant des agents en nombre, ce qui a occasionné jeudi dernier des difficultés de circulation sur le réseau francilien.
Devant le tribunal, Souhaib présente une personnalité intrigante liée à sa pratique religieuse. « Il n’est pas possible qu’il y a des lois contre l’Islam » explique-t-il. « Je pense que les musulmans qui ont la foi ne peuvent pas dire qu’ils sont modérés. C’est paradoxal » dit-il encore. Lorsque les policiers de la PJ évoquent les attentats de Charlie Hebdo, le Bataclan ou Nice, il répond : « C’est un peu barbare. » Maladresse d’un étudiant brillant en maths et en informatique qui vit dans sa bulle ou signe inquiétant de radicalisation ? « Je n’ai pas dit un peu, assure-t-il à l’audience. « Quand on est musulman on est respectueux. »
« Je ne vois pas du tout où est l’humour, ou est la blague » a souligné Me Buffo, l’avocat de la SNCF. « Ce n’est pas une blague, c’est une menace de mort proférée tout en sachant que cela allait être pris au sérieux », a souligné le procureur, qui a requis deux ans de prison dont 18 mois avec sursis et mise à l’épreuve. « Il faut qu’il y ait un suivi psychologique et que l’œil de la justice reste au-dessus de lui. »
« S’il y avait vraiment un risque terroriste, une radicalisation, il serait en détention et non devant vous en comparution immédiate », a précisé l’avocat de l’étudiant, qui évoque un jeune peut-être touché par le syndrome d’asperger de l’autisme. « Le parquet n’a pas d’élément en ce sens. Si cela avait été une vraie menace, il aurait pris des précautions. Or, il a utilisé la box de ses parents, il n’a eu aucune volonté de dissimulation technique. »
Source :
http://www.leparisien.fr/garges-les-gonesse-95140/garges-condamne-apres-avoir-menace-de-commettre-un-attentat-dans-le-rer-24-10-2016-6247608.php
Tiens ce n’est pas un desequilibré lambda ?
Celui la est un intello, donc l’étiquette change.
C’est tres à la mode en ce moment le « syndrome d’asperger de l’autisme. on y fourre tout ce que l’on veut.
Les lunatiques, ceux qui en ont ras le bol de leur conjoint, les colériques, les » brillants », les terroristes….
Du sursis et mise à l’épreuve : ça c’est une condamnation très très « sévère! «
Le syndrome d’Asperger !!! non mais , il rêve l’avocat
Son client n’a rien d’un petit génie !
C’est une petite ordure, plutôt touché par le syndrome….. du djihad !!
» Il faut qu’il y ait un suivi psychologique et que l’œil de la justice reste au-dessus de lui. »
ils sont combien des jeunes muzz comme celui-là qui sont dans la nature et qui menace la vie des autres ??
il est atteint par le syndrome du mal …
en lisant ce genre d’ infamies entrées dans le quotidien normal, j’ éprouve une ces putains de nostalgie pour la Roue et la barre de fer qui brisait les membres
vous êtes trop cruel !
La roue est un moyen de supplice utilisé depuis l’Antiquité jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Au cours de l’histoire, ce supplice a revêtu différentes formes.
Dans l’Antiquité, on attachait les condamnés aux rayons d’une roue pour les torturer ou les faire tourner parfois jusqu’à la mort.
Les hagiographies légendaires des martyrs chrétiens des premiers siècles font état de roues de fer garnies de pointes destinées à déchirer les chairs, dont l’histoire ne semble cependant pas avoir gardé de traces. Les plus célèbres personnages qui auraient été torturés par ces engins sont sainte Catherine d’Alexandrie et saint Georges de Lydda.
Au milieu du Moyen Âge, apparaît un nouveau mode d’exécution au cours duquel le condamné à mort, après avoir eu les membres et la poitrine brisés en étant écartelé sur le sol ou sur une croix en bois, reste exposé sur une roue jusqu’à ce que mort s’ensuive. Selon la résistance du patient, l’agonie sur la roue pouvait durer de quelques instants à plusieurs jours. Les juges atténuaient parfois la sentence par un retentum, enjoignant au bourreau d’étrangler le patient à un moment donné.
Pour des raisons de décence, la peine de la roue n’était pas appliquée aux femmes : celles-ci étaient condamnées au bûcher, à la pendaison ou à la décapitation, en fonction de leur crime ou de leur qualité.