«Free Tommy Robinson !» : Elon Musk demande la libération du militant identitaire britannique

Elon Musk a enchaîné les messages et les retweets de soutien au militant identitaire Tommy Robinson, condamné pour des propos diffamatoires à l’encontre d’un réfugié syrien.
Début octobre, le militant identitaire Tommy Robinson avait été condamné à 18 mois de prison ferme, après la violation d’une décision de justice lui interdisant de répéter des propos diffamatoires envers un réfugié syrien. Dans un film intitulé « Silenced », diffusé lors d’un rassemblement à Londres, fin juillet, il avait notamment réitéré ces « fausses allégations ». Le 26 octobre, des milliers de manifestants s’étaient réunis à Londres afin de demander un durcissement face à l’immigration et soutenir le militant. La manifestation était prévue avant la décision de justice.

À l’époque, Elon Musk s’était ému de la condamnation. « Pourquoi doit-il purger une peine de 18 mois d’emprisonnement ? », avait-il lancé. En juillet, il s’était déjà interrogé : « Qu’a-t-il fait qui soit considéré comme du terrorisme ? ». Sur son réseau social X, ce jeudi, il a de nouveau demandé la libération du militant : « Free Tommy Robinson ». La veille, il avait écrit : « Pourquoi Tommy Robinson est-il en isolement pour avoir dit la vérité . Il devrait être libéré et ceux qui ont dissimulé cette tragédie devraient prendre sa place dans cette cellule. »
Le patron de Tesla a également retweeté un message du journaliste d’extrême droite Avi Yemini, qui a jugé que Tommy Robinson était « un prisonnier politique ». Et Elon Musk de s’en prendre à l’actuel Premier ministre Keir Starmer : « Au Royaume-Uni, les crimes graves tels que le viol requièrent l’approbation du Crown Prosecution Service (CPS) pour que la police puisse inculper les suspects. Qui était à la tête du CPS lorsque les gangs de violeurs étaient autorisés à exploiter des jeunes filles sans faire face à la justice ? Keir Starmer, 2008 -2013. Qui est le patron de Jess Phillips (sous-secrétaire d’État parlementaire à la Protection et contre la Violence à l’égard des femmes et des filles) en ce moment ? Keir Starmer. La vraie raison pour laquelle elle refuse d’enquêter sur les gangs de viols est que cela conduirait évidemment à blâmer Keir Starmer. »
Source
Le JDD