France : Collomb révèle que Valls se plaignait de déclarations antisémites d’Ali Benhadj

By  |  5 Comments

L’ancien Premier ministre français, Manuel Valls, avait dénoncé les surenchères verbales de l’ancien numéro deux du FIS, Ali Benhadj. C’est ce qu’a révélé, hier, l’actuel ministre de l’Intérieur français, Gérard Collomb.
S’exprimant devant les membres de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’affaire dite Benalla, Gérard Collomb a cité, pour donner un exemple, le fait que Manuel Valls, alors ministre de l’intérieur (2012-2014), avait saisi le procureur de la République contre, l’ancien leader du FIS-dissous Ali Benhadj pour des propos antisémites et anti-français.
Gérard Collomb a en outre affirmé que ses services n’ont pas failli à leur mission, parce qu’en 2012, Claude Guéant avait voulu interdire une vidéo tournée par Ali Benhadj à la gloire du tueur de Toulouse Mohamed Merah.
Selon lui, Claude Guéant, avait adressé une lettre au garde des Sceaux, Michel Mercier, lui demandant d’engager des poursuites contre les participants à un prêche filmé du 30 mars 2012 et diffusé sur YouTube. Lors de ce prêche, l’un des participants, un Franco-algérien, avait brûlé son passeport français tout en insultant le président de la République française.
Boualem M.
Source :
http://www.algeriemondeinfos.com/2018/07/24/france-collomb-revele-valls-se-plaignait-de-declarations-dali-benhadj/
« >
Le tueur de Toulouse y est encensé, lors du prêche d’un ex-chef du Front islamique du salut.
L’affaire Merah n’en finit pas de rebondir des deux côtés de la Méditerranée. Le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, vient de signer une lettre adressée au garde des Sceaux, Michel Mercier, lui demandant d’engager des poursuites contre les participants à un prêche filmé du 30 mars 2012 et diffusé sur YouTube. Le tueur de Toulouse, Mohamed Merah, y est érigé en véritable modèle pour les musulmans, qualifié de «lion», ses crimes étant justifiés par des interprétations du Coran.
Or cette prière collective, organisée quelque part au Maghreb, n’est pas orchestrée par n’importe qui. À l’image, le maître de cérémonie n’est autre que le Tunisien Ali Belhadj, cofondateur, avec Abassi Madani, du Front islamique du salut (FIS), ce parti islamiste radical interdit en Algérie dans les années 1990. Belhadj avait été longtemps emprisonné, avant d’être amnistié par Alger, puis de retourner quelque temps en prison pour «atteinte à la sûreté de l’État». Aujourd’hui libre, il n’a pas renoncé à l’action prosélyte. Son fils Abdelkahar Belhadj, membre d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué le 25 juillet 2011 par l’armée algérienne alors qu’il se dirigeait vers Alger pour préparer un attentat, selon les autorités du pays.
Dans la vidéo provocatrice, on voit ce religieux influent, visage de cire, assis en tailleur, ouvrir la séance des détestations. «Hier, j’ai vu cet homme méprisable, le Français Sarkozy…», lance-t-il aux fidèles. «J’ai vu le père de Merah, Allah ait pitié de lui», dit-il. Et d’ajouter, évoquant le tueur de Toulouse: «Il devrait être enterré en terre musulmane et des prières devraient être dites pour lui.»
Une sorte de transe collective
Puis vient la séquence où il invite ceux qui l’entourent à dire tout le bien qu’ils pensent du terroriste de Toulouse et Montauban, qui fit sept victimes, dont trois enfants. Au cri d’«Allah akbar», dans une sorte de transe collective, l’un des participants, binational, brûle son passeport français, insulte les «ennemis de l’islam», traitant le président de la République française de «juif», de «porc» . Il défend aussi ses «frères» de Forsane Alizza, le groupe islamiste radical dont une dizaine de membres ont à répondre de leurs actes devant la justice en France, notamment pour des détentions d’armes.
«Qu’Allah te bénisse!», l’encourage l’ancien numéro deux du FIS, son ouaille intarissable ponctuant sa diatribe en lui disant: «Cheikh, que ce lion de Merah réponde de moi pour le Jugement dernier.»
Pour le ministre de l’Intérieur à Paris, qui a visionné ce document, l’affaire ne saurait rester sans suite. Dans sa lettre au ministre de la Justice, il écrit: «Un certain nombre de déclarations, dont certaines émanant de M. Ali Belhadj, ancien vice-président du FIS, m’apparaissent constitutives du délit de provocation et apologie aux actes de terrorisme.»
Parmi «les propos incriminés», il relève «un soutien non équivoque à Mohamed Merah, présenté comme un héros et au fondateur du groupe Forsane Alizza désormais dissous par décret pris en Conseil d’État». Par ailleurs, l’hôte de Beauvau dénonce dans cette vidéo «un appel au djihad à l’encontre du président de la République».
«Compte tenu de la gravité des faits», Claude Guéant a sollicité la suppression de la vidéo auprès de son principal diffuseur, YouTube. Si la suppression n’intervient pas «dans les meilleurs délais», demande-t-il à son collègue de la Justice, «je vous serai reconnaissant de prendre toutes dispositions utiles, en urgence, dans le cadre de l’enquête pénale que vous ne manquerez pas de faire ouvrir». La Place Vendôme fera-t-elle diligence? Sur la vidéo, le plus virulent des participants à cette prière pour Merah lâche méprisant: «Je me moque qu’ils me dénoncent.»
Source :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/04/26/01016-20120426ARTFIG00745-gueant-veut-interdire-une-video-a-la-gloire-de-merah.php

happywheels

5 Commentaires

  1. Georges dit :

    Valls à connu l’échec politique parce qu’il a dénonce l’antisémitisme et l’antisionisme islamogauchiste. Une lumière dans l’obscurité francaise

  2. Haimpb67 dit :

    J emmerde cette sous merde au même titre que Merah le descendant du diable , moins qu un rat .
    L un est mort et sert de passoire aux asticots et mon.pere étant mort en janvier je sais qu en arrivant la haut il lui a défoncé sa gueule l a fait souffrir mille fois plus que nos familles endeuillées . ( Bises à eux) et pour le Ali Ben mes couilles , lui faut s en occuper de son vivant et pas compter sur mon père car il a trop de taff avec tous ces enfoirés d antisémites
    Paix à toi mon père Abraham ben simhra .

  3. vrcngtrx dit :

    excellente vidéo, la plupart ont la double nationalité avec papiers et passeports ; ils les déchirent pour leur propagande mais hors caméra ils ne tarderont pas à en refaire la demande au motif de perte/vol pour revenir ici toucher les aides sociales etc.

    Profil et palmarès :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ali_Belhadj
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_civile_alg%C3%A9rienne
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_salafiste_pour_la_pr%C3%A9dication_et_le_combat

    La face (de pute) cachée de l’Afrance (source algeriepatriotique – décembre 2017) :
    l’ancien dirigeant du FIS dissous, Ali Belhadj, a mis le feu publiquement au drapeau français, pour ensuite laisser ses acolytes et disciples poursuivre cette cérémonie dans les rues de son quartier Appreval, à Kouba, dans la banlieue d’Alger, aux cris d’«Allah akbar», «Mort à la France», «La France ennemie de l’islam et des musulmans». Cette scène de prosélytisme extrémiste s’est déroulée ce vendredi, la veille de la visite à Alger du président français, Emmanuel Macron, prévue demain, mercredi 6 décembre, et se veut une manifestation de protestation contre cette visite. Elle se nourrit du mythe selon lequel le FIS et la France (et par extension l’Occident «impie») seraient ennemis. Il n’y a pas plus faux que cette argutie. La preuve par quatre :

    En janvier 1992, le président français de l’époque, François Mitterrand, s’est empressé d’appeler au «rétablissement du processus démocratique», s’opposant ainsi à l’arrêt du processus électoral décidé par les autorités algériennes pour empêcher la dérive qui allait mener au pouvoir le FIS avec son programme dévastateur pour les valeurs de la république algérienne. Il avait qualifié l’arrêt des élections législatives avant le déroulement du deuxième tour d’«acte pour le moins anormal», utilisant un langage diplomatique dont la signification ne prêtait à aucune équivoque sur la position du président français.

    Ensuite, tout le monde, en Algérie du moins, se souvient que la France et les plus grands pays occidentaux (Grande-Bretagne, Allemagne, Suisse, Etats-Unis…) ont ouvert grandes leurs portes aux extrémistes du FIS qui y ont trouvé refuge et protection. Personne parmi les dirigeants de ces pays ne pouvait ignorer l’activité dirigée contre l’Algérie qui était développée par ces éléments. C’est donc, en toute connaissance de cause qu’une véritable complicité s’est instaurée entre les autorités de ces pays occidentaux et les éléments du FIS qui acceptaient pour leur part de bénéficier de tous les avantages généreusement accordés avec le droit d’asile par ces pays mécréants.

    Troisièmement, la France et avec elle tout l’Occident a imposé un embargo sur les armes pour empêcher l’armée algérienne de combattre le terrorisme efficacement. L’Algérie a lutté seule contre le terrorisme, durant une décennie, non seulement à contre-courant d’une violente campagne de propagande pro-terroriste alimentée par des médias de pays occidentaux, mais sans les équipements militaires qui auraient donné plus d’efficacité à cette lutte, mais que les pays occidentaux refusaient de lui livrer. En fait, l’espoir des dirigeants des pays occidentaux, particulièrement en France, était que le FIS prenne le pouvoir et offre l’Algérie à l’ancienne puissance coloniale sur un plateau d’argent. On le voit bien, en brûlant le drapeau français, Ali Belhadj fait preuve d’ingratitude à l’égard de ses anciens soutiens.

    Enfin, faut-il rappeler que le FIS a une chaîne de télévision qui émet à partir de Londres ? Là aussi, nul n’ignore que tous les programmes et débats à sens unique de cette chaîne sont consacrés à chercher à déstabiliser l’Algérie, au profit des islamistes.

  4. capucine dit :

    Qu’ est ce qu’ ils attendent pour le parachutes dans son bled ?
    La Frane n’a pas besoin de lui ?

Publier un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *