FIER DE MON PEUPLE…

de Jacques KUPFER

Je suis fier de mon peuple. En participant au comportement général de cette nation juive en guerre pour défendre son existence et sa sécurité, on a participé à des scènes de vie qui remplissent de fierté.

Les images terribles de nos soldats tombés au champ d’honneur s’impriment dans nos mémoires. Les noms de ces héros reflètent tous les pays dont sont originaires leurs parents avant d’avoir mis fin à l’exil de leur famille. Les noms des villes et villages dont ils proviennent couvrent toute l’étendue de notre Patrie.
Au moment même où nous apprenons leur noms et voyons apparaitre ces visages radieux et entendons l’histoire de ces vies fauchées à la fleur de l’âge, ils deviennent les enfants de tout le peuple. Ils deviennent nos enfants.

Le cœur demande que nos jeunes rentrent et c’est la voix de la raison que l’on entend pour exiger de mettre un terme à ces inepties de cessez-le feu. Le cœur est brisé et pleure devant les images de ces jeunes splendides enfants et courageux guerriers qui ont sacrifié leur vie pour permettre notre existence. Les larmes coulent et pourtant la voix qui s’élève est celle d’une détermination totale.
Je suis fier d’un peuple dont des dizaines de milliers de personnes vont accompagner un soldat tombé au champ d’honneur pour qu’il ne soit pas seul. Fier de ces combattants qui, sortis de l’hôpital, avaient hâte de rejoindre leurs amis au front. Fier de cette mère de quatre enfants mobilisés souhaitant la victoire pour nos soldats. Fier de ce commandant qui sorti de l’hôpital est allé reprendre sa place dans son unité. Fier de savoir que ce sont des officiers qui sont tombés sous les balles de l’ennemi car ils sont toujours en tête et disent : « suivez-moi ». Fier de ce soldat gravement blessé qui a exigé d’aller en ambulance accompagner son commandant sur son dernier trajet. Fier de savoir que la prochaine incorporation de soldats a accueilli encore plus de volontaires pour les troupes d’élite combattantes. Fier de tout ce petit peuple de Juifs qui accomplissent leur travail quotidien en ayant les oreilles rivées aux informations.

Fier de ces rescapées de la Shoa qui souhaitent à leurs petits enfants de vaincre. Fier de ces soldats qui disent « jamais plus » à ces grands -mères.
Fier de ces artistes, célèbres ou inconnus, qui vont visiter les hôpitaux et les garderies d’enfants pour les distraire. Fier de voir des anciens accompagner les plus jeunes lors de leur incorporation.

Fier de nos mères juives mobilisant leurs immeubles et leur voisinage pour envoyer à nos soldats les mets les plus délicats. Les volontaires et bénévoles ont bravé le danger pour apporter au front linge et objet de première nécessité.

Fier du courage et de la dignité, l’héroïsme et la grandeur non seulement de nos soldats mais des familles. La lucidité d’une nation dont les enfants font face à ces barbares arabes qui ne sanctifient que la mort, est exceptionnelle. Fier de ces collectes spontanées pour offrir à nos soldats tout ce qui peut leur être acheminé.
Fiers de cet élan de générosité qui accueille des familles et des enfants du sud exposés aux raids et aux tirs des sauvages du Hamas. Fier de ce civil blessé par une roquette et refusant de se départir du drapeau d’Israël jusqu’en salle d’opération. Toutes ces images se superposent dans un kaléidoscope bleu-blanc pour assurer un sentiment de fierté.

Je suis fier d’être un membre de ce peuple que rien n’a pu briser pendant deux millénaires d’exil, que rien n’a pu arrêter dans son retour sur sa terre ancestrale et qui vaincra aujourd’hui comme demain pour l’éternité.

Je suis fier d’être Juif et d’avoir maintenu ma fidélité à mon peuple comme le fit mon père et mes aïeux malgré toutes les épreuves qu’ils ont dû traverser au cours des siècles. Fier du judaïsme des mes enfants et de leur descendance.
Je suis fier d’être sioniste et d’avoir suivi la voie du sionisme jabotinskyen réaffirmant le regroupement des exilés sur toute la terre d’Israël où régnera la justice de nos Prophètes. Fier d’être un nationaliste sans complexes ni concessions.

Je suis fier d’être israélien et de posséder le passeport frappé de la menorah et de partager ce privilège et cet honneur avec mes petits enfants.
Je suis autant fier de la grandeur et de la noblesse de mon peuple qu’elle est le contraire de la petitesse de certains politiciens et de la fatuité de nos « élites » commentatrices qui, du haut de leur incompétence, n’arrivent pas à atteindre le bon sens inné et patriotique de la nation juive.
Fier de ce peuple qui donne et sacrifie sans paroles inutiles contrairement à ces politiciens qui parlent si bien pour agir si mal. Fier de ce peuple qui garde les yeux fixés sur Jérusalem contrairement à ces politiciens qui vivent le regard accroché à New York.
Béni est le peuple qui a une telle armée. Bénie est l’armée qui a l’honneur de défendre un tel peuple.