Et ainsi mourut la LICRA …
De Benoît Rayski
Il lui est arrivée d’être belle du temps qu’elle était jeune. Aujourd’hui c’est une vieillarde décrépite qui se donne au plus offrant.
Au commencement était la LICA (Ligue Contre l’Antisémitisme). Dans les années 30, ses jeunes militants, pas tous juifs loin de la, faisaient le coup de poing contre les Camelots du Roi et quelques autres groupes d’extrême droite dont la haine du Juif était la raison d’être. Le régime de Vichy mit bon ordre à tout cela. Dans les années de l’après guerre la LICA se mua en LICRA (Ligue Contre le Racisme et l’Antisémitisme). Il fallait bien ça, une nouvelle population souffrante requérant aussi son attention.
La cousine d’extrême gauche de la LICRA, le MRAP, fut encore plus radicale dans son entreprise de déjudaïsation. Les initiales MRAP voulaient dire Mouvement Contre le Racisme, l’Antisémitisme et pour la Paix. On garda le sigle en en modifiant le contenu. Et le MRAP devint le Mouvement Contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples ! Bien trouvé non ? Il ne fallait désespérer les quartiers et les cités ou le mot “Juif” est toujours précédé de “nique le”…
La LICRA, avec un peu de retard, s’est engagée sur le même chemin que le MRAP. Elle s’est portée partie civile dans le procès pour islamophobie intenté à Georges Bensoussan, historien courageux et auteur des Territoires perdus de la République. La plainte contre lui a été déposé par le Comité Contre l’Islamophobie en France (CCIF), une vitrine transparente des Frères musulmans. Dans un pays normal toute plainte émanant d’une telle officine irait directement au panier. Apparemment il n’est pas interdit aux islamistes d’user et d’abuser des lois françaises…
Voir la LICRA marcher la main dans la main avec les barbus du CCIF a de quoi donner la nausée. Et Alain FInkielkraut a eu la nausée. Il vient de démissionner de cette organisation pointant son “déshonneur”. Le philosophe, tout intelligent qu’il est, a mis du temps à comprendre les mécanismes implacables qui modifiaient le visage de la LICRA dont il était membre. Il fallait, rapport à la nouvelle clientèle que la LICRA veut séduire, faire oublier un peu le côté juif de l’organisation. C’est devenu : “cachez cette kippa que je ne saurais voir”. La conquête des djellabas vaut bien ça…
On s’en voudrait de terminer sur une note aussi grave. Car il se passe des choses drôles au tribunal où est jugé Bensoussan. Une sociologue d’origine arabe, citée comme témoin par le CCIF, est venue ainsi expliquer que dans les familles maghrébines quand on engueulait les enfants en les traitant d’ “espèce de juif” il ne fallait pas y voir malice. Juste un tic langagier. Pas méchant pour un sou. Moi quand j’engueule mes enfants je ne leur dit pas “espèce d’Arabe”…
Source :
http://www.atlantico.fr/decryptage/et-ainsi-mourut-licra-benoit-rayski-2951392.html
il faut se rendre à l’évidence- à part vous et les mouvements de jeunesse à poigne, nous n’avons plus de défense- « sale juive » je ne vous raconte pas le nombre de fois que je me le suis pris dans la figure avant même de savoir que je l’étais car à la maison on ne parlait pas de ça- on parlait Yiddish en nous faisant croire que c’était de l’allemand- le destin a voulu que j’atterrisse dans le 93 qui dans les années 70 était « vivable » quand j’ai entendu un petit arabe dire « sale juif » à son copain je lui ai dit gentiment « il ne faut pas dire ça » « c’est pour rire madame parce qu’il est radin » mais il y a longtemps- aujourd’hui le petit me sauterai surement à la gorge qui sait avec un couteau?
Le CCIF fait de l’entrisme dans toutes les associations d’intérêt public, pour pouvoir à chaque fois s’en servir comme relais pour ses positions victimaires.
Pendant l’occupation nazie il y a eu des collabos, non?
Et en ces temps de mise en œuvre d’une occupation islamiste en France, il y a tout naturellement l’émergence d’une race de lâches et par conséquent l’éclosion de collabos, qui comme tous les collabos sont d’un cynisme éhonté. Ainsi un de ces collabos, s’affirmant un chaud partisan du « vivre ensemble » demeure TOUT NATURELLEMENT A… NEUILLY SUR SEINE. LOGIQUE NON ?
Il est exact que la communauté juive de Neuilly n’a pas les mêmes problèmes d’antisémitisme que la communauté juive de Saint-Denis.
Il y a 7 ou 8 ans, une de mes connaissances, prof de philo au Lycée avait été victime d’une agression antisémite de la part de plusieurs de ses élèves..
Sa hiérarchie ayant refusé de le soutenir il a sollicité l’aide de la LICRA. Les responsables locaux l’ont immédiatement interrogé sur l’origine des agresseurs. Quand il a dit que c’étaient des jeunes issus de la diversité ils lui ont répondu: désolé, nous ne nous occupons pas de ce genre d’affaire…
Voila: que dire de plus ??
pas étonnant du tout- je vous dis, ne comptons que sur nous- groupons nous, adhérons-
Mieux aurait valu qu’elle restât LICA !
En France, il y a suffisamment d’officines pour lutter contre le racisme, bien peu contre l’antisémitisme qui reste , n’en déplaise à beaucoup, une haine particulière !
Si la LICRA faisait son travail le BNVCA n’aurait pas été créé
Triste retour vers le passé.
Lire et relire le livre de de Simon EPSTEIN
Un paradoxe français
Antiracistes dans la Collaboration
Antisémites dans la Résistance
611 pages d’un travail minutieux d’un historien intègre.
Edition Albin Michel 2008
….
Le mot LICA est souvent cité dans ce livre…
« Egarés » par des idées pacifistes,un certain nombre de membres de la LICA sont devenus de bons Kollabos,
la LICRA n’a pas défendu beaucoup de juifs ces derniers temps- plutôt le racisme que l’antisémitisme- si j’avais une plainte grave je m’adresserais au Bureau National de Vigilance- eux au moins ce sont les nôtres- j’ai appelé la mairie de ma ville pour me plaindre de « graffitis racistes sur les murs de l’immeuble » ils sont venus aussitôt nettoyer- je n’ai pas dit ce qu’il y avait d’inscrit- et je ne le dis pas ça fait trop mal-
De toute façon LICRA et MRAP ne devrait plus exister puisque la » race » n’existe pas !!! on nous a dit qu’il n’y a qu’une race … l’humain ! Alors à bas toutes ces conneries d’associations !!
nous avons besoin d’une association solide qui puisse nous défendre en cas de procès- la BNVCA est là pour nous et je m’adresserais à eux en cas de besoin plutôt qu’à la police sauf délit majeur comme atteinte physique à la personne-
Ils sont piégés par leur logique interne, autistique. C’est le chant du cygne. J’en tiendrais pas trop compte.
« Il est exact que la communauté juive de Neuilly n’a pas les mêmes problèmes d’antisémitisme que la communauté juive de Saint-Denis. »
Mais lequel des deux sera forgé dans l’acier? Lequel des deux verra clair et pensera droit? Celui de Neuilly ou celui de Saint-Denis?