Espagne : NOS FRERES JUIFS LES CHUETAS
Les Chuetas de l’île espagnole de Majorque dont les ancêtres ont été convertis de force pendant l’Inquisition, étaient rejetés par la population ; aujourd’hui, ils reviennent au judaïsme.
Les Chuetas (en catalan xuetes ou xuetons « petits juifs », terme méprisant) sont un groupe social de l’île de Majorque aux Baléares et de la région de Valence en Espagne, descendants des Juifs majorquins et valenciens convertis au christianisme, ce dont ils ont conservé tout au long de leur histoire une conscience collective de par leurs noms de famille d’origine converse. Certains, accusés de crypto-judaïsme, furent poursuivis par l’Inquisition à la fin du XVIIe siècle.
Stigmatisés et victimes de ségrégation jusqu’à la première moitié du XXe siècle, bien que devenus catholiques, ils ont pratiqué une stricte endogamie. De nos jours, entre 18 000 et 20 000 habitants de l’île sont porteurs de l’un de leurs noms de famille.
En 2011, le rabbin Nissim Karelitz (en), président du Beth Din de Bnei Brak, reconnaît le caractère juif de la communauté des Chuetas. Pour lui, la communauté a su préserver son caractère juif en mettant l’accent sur le mariage intracommunautaire103. La décision ne confirme pas le statut juif de chaque membre de la communauté car il faut examiner les antécédents familiaux des individus pour déterminer s’ils sont juifs ou non selon la Loi104 et le plus souvent après examen, les volontaires doivent passer par une conversion en bonne et due forme.
À Majorque, il reste quelque 300 familles de Chuetas, soit près de 2 000 personnes (sur plus de 873 000 Majorquins)105,106,57,107 partout sur l’île, dans les villages de Polleça, Inca, Benisalem ou Soller, mais particulièrement à la Calle de la ville de Palma où l’on trouve « la rue de l’Inquisition », souvenir de l’ancien palais de l’Inquisition et de ses cachots ; aussi, l’église Santa Eulalia que les Majorcans appellent encore « l’église des Chuetas » où les quinze Juifs de 1691 durent abjurer leur foi. Cette église donne sur la Calle de la Plateria (la rue de l’Argenterie) que les Majorcans appellent également « rue des Juifs » dans le carrer Xueta où les artisans juifs avaient le monopole de l’orfèvrerie1.
En 1973, est fondée la Communauté juive des îles Baléares et celle de Palma inaugure sa première synagogue après cinq siècles di’nterdiction, dans la rue Monseñor Palmer en 1987108,109. La communauté s’est enrichi ces dernières années de membres israéliens, anglais, allemands, français, espagnols ou sud-américains
Aujourd’hui, des associations aident les Juifs d’Espagne et de Majorque qui sont à la recherche de leurs racines, dont l’ONG Shavei Israel (en) qui œuvre également au-delà des frontières européennes
Les espagnols viennent de subir des crues catastrophiques ils en sont dejà à 95 morts pour l’instant et d’après les climatologues,ces crues seront inevitablement plus devastatrices au fil des années.Après tout ce que les catholiques espagnols nous ont fait et continuent à nous faire, je ne suis pas désolé (parait-il que Raphaël Nadal ferait partie de cette communauté de Juifs Majorquins forcés de se convertir?)Honneur à cette courageuse communauté Juive qui n’a jamais abandonné ses racines Juives malgré les persécutions qu’elle a subi de la part de ses voisins et de l’eglise catholique joseph
« se convertir ou prendre la mer »
La majorité des conversions étaient déguisées…..les juifs en grande majorité (comme vous le soulignez Jean Joseph) n’ont jamais abandonné leur religion .
Quand on est Juif qu’allons nous chercher ailleurs ?
Il n’y a pas que les CHUETAS
Christophe Colomb était un juif séfarade d’Europe de l’Ouest, selon une récente étude espagnole. Publiée samedi 12 octobre, une étude espagnole de plusieurs années a déterminé que l’explorateur Christophe Colomb était d’origine juive séfarade.
Certains de ses marins l’auraient été aussi .
Christophe Colomb , Raphaël Nadal et……Élie Kakou .
Aux dernières nouvelles Fortunée la fille de Madame Sarfati a trouvé un mari et vit en Israël . Elle a eu……cinq enfants .
Baraka.
Correction:
« Barkala » comme disait Élie et non « baraka »…
Scusi
Le shabath on mettait une chemise blanche , les chaussures cirées….on brillait comme un sou neuf . Les cheveux gominés et une raie droite sur le côté .. Avant d’aller à la synagogue on prenait de l’orgeat et des croquants ou du bouscoutou .
Qu’est ce qu’on va se convertir !
et aujourd hui le gouvernement espagnol est vent debout contre israel !tres virulent et qui milite pour un etat palestinien !ces espagnols avec ces stupide connards de norvègiens et d irlandais alcooliques notoires !!voila a quoi nous sommes confrontès !!mais israel leur dit MERDE !
Benjamin
Tu as oublié entre autres les gouvernements portugais, belge, et surtout francais.
Les pirates juifs des Caraibes.
Ce livre retrace la fabuleuse histoire de ces Juifs expulsés d’Espagne et du Portugal qui, au XVIe siècle, parvinrent à s’embarquer avec les grands explorateurs pour gagner clandestinement le Nouveau Monde et y devenir … pirates !
À bord de leurs navires, La Reine Esther ou Le Prophète Samuel, ces aventuriers, qui continuent de pratiquer leur judaïsme en secret, sèment la terreur parmi les galions espagnols. Continuellement persécutés, ils trouvent finalement refuge en Jamaïque, où Christophe Colomb et sa famille offrent asile aux Juifs poursuivis par l’Inquisition…
Entre chasses au trésor, conquête des Amériques et récits d’espionnage, on découvrira dans ces pages une foule de personnages hauts en couleur, comme l’extraordinaire rabbin-pirate Samuel Palache, qui monte encore à l’abordage à 60 ans passés et fonde la première communauté juive d’Amsterdam. Ou les frères Moïse et Abraham Cohen Henriques, deux corsaires partis à la recherche de la mythique mine d’or de Colomb. On y croise aussi la flamboyante figure d’Antonio-Abraham Carjaval, l’agent secret de Cromwell ; ou encore Sinan, commandant de la flotte de Barberousse et ennemi juré de Charles-Quint