Eliya Cohen revient de captivité au Hamas et découvre que sa petite amie est en vie

Tous deux ont cherché refuge dans le célèbre « bunker de la mort », où 16 personnes ont été tuées par des terroristes, quatre ont été prises en otage et sept ont été secourues par les forces israéliennes

Eliya Cohen, libéré samedi de sa captivité après 505 jours de détention par le Hamas, va rentrer chez lui et découvrir que sa petite amie, Ziv Abud , a survécu aux attaques du Hamas du 7 octobre.
Les deux hommes avaient trouvé refuge dans un abri connu aujourd’hui sous le nom de « bunker de la mort ». Parmi ceux qui s’y étaient cachés, 16 ont été tués par des terroristes, quatre ont été pris en otage et sept ont été secourus par les forces israéliennes.
Cohen a été libéré avec Omer Wenkert et Omer Shem Tov du Hamas à Nuseirat après une brève cérémonie de propagande. Les trois hommes ont ensuite été transférés dans un point d’accueil dans le sud d’Israël où ils ont retrouvé leurs familles.
Abud s’est déjà exprimé très ouvertement sur les réseaux sociaux sur le fait que Cohen n’avait pas été au courant de son sort pendant plus de 500 jours.
Abud elle-même a survécu au massacre du Hamas du 7 octobre, après s’être rendue au festival de musique avec Cohen.
« J’ai été ensevelie sous les cadavres pendant six heures, et après six heures, un homme est venu chercher son fils. Et quand il est venu chercher son fils, en se basant sur l’endroit où son fils l’avait envoyé, il m’a trouvée ainsi que cinq autres personnes », a-t-elle déclaré à Reuters lors d’une interview en avril 2024.

« Je pense souvent au moment où tu reviendras », a écrit Abud sur Instagram. « Comment réagiras-tu quand tu découvriras que je suis en vie ? Et que te dirai-je ? Comment te parlerai-je d’Amit, de Yonatan et des centaines de nos amis qui ne sont plus en vie ?
« Je ne peux pas expliquer à quel point c’est douloureux de savoir que tu souffres, que tu as faim, que c’est difficile pour toi, mais que tu es aussi fort. Je veux que tu saches que pendant toute cette période, tu n’étais pas seulement entravé par tes pieds mais aussi dans le cœur de tous ceux qui t’aiment.
« Je sais que ce qui t’est arrivé et ce qui t’arrive en captivité est inimaginable et que tu traverses l’une des épreuves les plus difficiles. Et c’est si dur d’être ici sans avoir la possibilité de te faciliter la vie, sans pouvoir te serrer dans mes bras », a écrit Abud.
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