Doubler les échanges France-Israël: L’objectif Kahlon-Le Maire
Entre le 4 et le 6 septembre, le ministre français de l’économie et des finances a effectué une visite de deux jours en Israël. Ce passage n’est pas passé inaperçu et sa rencontre avec notre ministre des finances, Moshé Kahlon, non plus.
Compte-rendu.
Un marathon économico-diplomatique
Apparemment le gouvernement actuel est bien décidé à faire mentir ceux qui brandissent sans cesse la menace de l’isolement diplomatique. Au ministère des finances aussi, les relations avec les autres pays dans le monde n’ont jamais été aussi florissantes.
Ainsi, le ministre Moshé Kahlon a-t-il effectué un voyage très prometteur aux Etats-Unis et un autre qui a déjà porté ses fruits en Suisse, pendant ces dernières semaines.
Ce marathon économico-diplomatique s’est poursuivi en Israël avec la visite du ministre français de l’économie et des finances, Bruno Le Maire.
Ce dernier a été impressionné, comme beaucoup de ses prédécesseurs, par le dynamisme économique israélien, l’esprit d’innovation unique qui règne dans notre pays et les opportunités qu’offre le marché israélien.
Il a déploré que compte-tenu des caractéristiques économiques des deux Etats, il n’y ait pas davantage d’échanges entre la France et Israël. Moshé Kahlon a partagé ce constat et les deux hommes se sont entendus pour mettre en place un comité qui permettra d’étudier toutes les possibilités pour doubler les échanges d’ici deux ans.
La bonne volonté c’est bien, la concrétiser c’est encore mieux!
La venue de Bruno Le Maire coïncidait avec la tenue du forum international DLD de l’innovation à Tel Aviv. Sur place les discussions allaient bon train et l’entente était plus que cordiale. Haïm Messika, porte-parole francophone de Koulanou, le parti de Moshé Kahlon, nous confie: »On entend de très belles paroles ici comme ailleurs. Les bonnes volontés sont là. Nous devons maintenant nous appuyer sur elles pour passer à l’action ». Les hommes de Moshé Kahlon revendiquent volontiers ce côté »Ta’hless » (droit au but) de leur champion. »Nous voulons des engagements sur du concret », souligne Haïm, »Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons développer des relations bilatérales fructueuses avec d’autres pays en général et la France en particulier ».
En effet, les ministres Kahlon et Le Maire ne sont pas sans savoir les liens qui unissent Israël et la France notamment en raison de la grande communauté francophone qui vit en Israël et qui peut servir de relais efficace.
Et la politique?
On ne peut s’aventurer sur la scène israélienne en faisant totalement abstraction des éléments politiques de la région. Haïm Messika, pourtant, nous l’assure: »Nous laissons la politique aux autres. Il n’en a pas du tout été question pendant ces rencontres ». Shay Babad, directeur du ministère des finances, a pu exposer les objectifs israéliens et les points de convergence avec la France, sans être dérangé par des considérations politiques.
Le ministère israélien s’attache à mettre en avant les considérations économiques et les avancées positives pour les deux. Et cela semble fonctionner!
Source :
http://www.lphinfo.com/doubler-echanges-france-israel-lobjectif-kahlon-maire/
OUI MAIS . LES FRANÇAIS VUS PAR ISRAËL ou l’art de se foutre poliment de la gueule des français…..
( à lire, tellement vrai et si bien tourné en dérision… )
C’est tellement plus beau dit ainsi que de nous traiter carrément de CONS
Respect aux français qui acceptent le terrorisme!
Par Jean-Patrick Grumberg, journaliste israélien
Le 15 novembre 2015, après l’attentat du Bataclan, le peuple français allumait des bougies, mais ne réclamait aucun compte à son gouvernement.
Après l’attentat de Nice, le peuple français allume des bougies, et ne hurle pas sa rage : il a accepté, il s’est soumis au terrorisme et je respecte son choix.
Je songe au petit livre de Stéphane Hessel, « Indignez-vous », qui s’était vendu à 3 millions d’exemplaires, avait été acclamé par une presse enthousiaste quiencourageait les Français à s’indigner, et je me demande pourquoi soudainement mes confrères, après le Bataclan, après les morts de Nice,alors qu’aucune indignation n’est plus légitime que la perte de la vie, appellent les Français à ne pas s’indigner contre la barbarie qui s’est abattue sur eux.
Ils ont recommencé avec l’attentat de Nice : les Français déposent des fleurs, allument des bougies, se recueillent, mais personne ne proteste,personne ne crie sa douleur et sa rage, personne ne s’indigne, personne ne réclame des comptes.
Oui, les Français ont choisi d’accepter le terrorisme, et je respecte leur choix.
Après les attentats de Charlie Hebdo et de l’épicerie cacher, le Premier ministre Manuel Valls a déclaré à des étudiants, le 23 janvier 2015 :«Les jeunes Français doivent s’habituer à vivre durablement avec la menace d’attentats.»
Les Français ont décidé de s’habituer. Ils ne sont pas descendus dans la rue manifester leur refus.
Ils n’ont pas demandé à leur gouvernement qu’il assume ses fonctions régaliennes et les mette à l’abri des attentats. Je respecte leur décision.
Je suis journaliste étranger, je ne vais pas faire comme mes confrères français.
Je respecte les Français : ils ont choisi librement et démocratiquement un président. Il avait nommé une ministre de la justice, Christiane Taubira, qui laissait les jihadistes en liberté.
Je respecte ce choix, il est d’une humanité que je n’ai pas : je pense plus aux victimes qu’au bien-être des terroristes.
Les Français ont choisi le pacifisme et le laxisme vis-à-vis des islamistes. Ils ont choisi la réinsertion des jihadistes qui rentrent du combat en Syrie.Ils ont choisi de ne pas nommer l’ennemi, mais au contraire d’insulter ceux qui dénoncent l’islam. Je respecte leur choix.
Ils ont décidé de laisser en liberté les musulmans radicaux fichés S pour ne pas les stigmatiser, tout en sachant que cela leur faisait courir un plus grand risque d’attentats terroristes.
> Je respecte cette décision.
J’ai le plus grand respect pour le courage du Premier ministre qui préfère exposer ses concitoyens à la mort pour ne pas froisser sa population musulmane, pour éviter d’emprisonner les radicaux. Il a le courage de le dire aux Français. Et les Français ont le courage de l’ accepter.
Les 129 morts et les 350 blessés du 13 novembre, les 84 morts et 200 blessés du 14 juillet sont le prix à payer lorsqu’on décide d’avoir cette tolérance vis à vis des jihadistes français,des salafistes français, des Frères musulmans français, et de l’islam de France. Se sacrifier pour montrer l’amour et la tolérance envers la diversité est admirable et je le respecte.
Les Français ne sont pas descendus dans la rue pour dénoncer le terrorisme, l’islam, l’islamisation, les attentats et les morts parce qu’ils sont tolérants, humanistes, accueillants.
Quand ils ont manifesté Je Suis Charlie, ce n’était pas tout à fait vrai : ils n’ont jamais, comme Charlie, offensé en le caricaturant le prophète de l’islam.Au contraire, d’une humilité admirable, les Français ne prononcent jamais un mot déplacé contre Mahomet et Allah, même s’ils meurent en leur nom.
Ce qui arrive, les attentats, est la conséquence de tout ce qui précède. Ce qui arrive, les morts, est le prix à payer de cette politique, et les Français ont librement choisi cette politique.
Ils ont choisi les attentats et la mort – qui seront de plus en plus nombreux et ils le savent – pour ne pas heurter une communauté.Je respecte leur choix.
Ils ont les attentats et les morts. Les déclarations du président, de la classe politique, des médias, montrent que la France a décidé,malgré ces attentats et ces morts, de ne pas nommer le coupable, de ne pas combattre les racines de cette violence : le coran qui appelle à tuer les infidèles.
Voilà une preuve de tolérance. Quel sens du sacrifice pour ne pas froisser l’islam !
Les Français ont choisi d’apaiser l’islam. Ils punissent les coupables, mais les peines sont courtes, trop courtes pour empêcher aux terroristes de recommencer.Les coupables des attentats de janvier 2015 étaient tous radicaux, tous récidivistes, tous dangereux, et tous en liberté.
Un pays qui préfère laisser sa population se faire tuer à la cruauté de longues peines de prison pour les terroristes, je trouve cela admirable et je le respecte.
Les Français ont décidé de laisser les radicaux, musulmans fichés S, libres d’aller et venir, de s’armer pourquoi pas, de préparer d’autres attentats – et il y a d’autres attentats.
Se sacrifier pour rester une terre d’accueil, quels que soient les dangers, montre un sens du renoncement exemplaire.
Décider d’abandonner leur civilisation, leurs traditions, leurs racines, leur identité, leur culture, pour s’adapter à celles d’autres civilisations est un choix de vie vertueux.
Nous Israéliens n’avons pas cette vertu : nous nous obstinons à refuser d’abandonner nos traditions, notre passé, notre culture,notre terre et nos racines comme le monde entier l’exige de nous.
Je respecte leur décision de «s’habituer à vivre durablement avec la menace d’ attentats».Et aux paroles s’ajoutent leurs actes : après les morts du 13 novembre, après les morts de Nice, les Français allument des bougies, ne protestent pas, ne hurlent pas,ne crient pas, ne se révoltent pas : ils acceptent et s’habituent.
Ils refusent la haine. Quel peuple, quel sens du sacrifice !…….
absolument vrai- on nous endort et les français ne s’en rendent pas compte- nous sommes incapables de réagir parce que nous avons peur- la police ne défend et ne protège personne- nous sommes livrés à nous-mêmes et bientôt nous nous cacherons- nous sommes en sursis, nous sommes les otages de l’islam- nous ne nous armerons pas contre les terroristes parce que les prisons seront construites pour nous- nous rampons, nous sommes des larves par la force des choses, qui va nous sauver?
« qui va nous sauver ? »
pourquoi le ciel nous enverrait-il une Jeanne d’Arc, pour la voir finir sur un bûcher ?
pourquoi le ciel nous enverrait-il un Jean Moulin, pour le voir finir torturé ?
tant que le pays restera soumis à l’UE, tant que les gens du pouvoir ne subiront pas les voitures bélier, tant qu’une majorité d’autochtones laissera dire et agir une minorité d’islamo-collabos, rien ne changera, tout empirera !