Djihadisme : au parloir avec les « Soldats de Dieu »
Les auteurs d’une étude sur la radicalisation publient une dizaine d’entretiens menés en prison. Interview.
Xavier Crettiez, professeur de science politique, a conclu au printemps une étude sur les processus de radicalisation pour le ministère de la Justice. Des entretiens menés en prison, coécrits avec Bilel Ainine, chercheur en science politique, est né le livre « Soldats de Dieu. Paroles de djihadistes incarcérés », à paraître le 7 septembre (1). Un portrait quasi clinique du djihadisme. Interview et extraits.
Vous êtes à l’origine chercheur spécialisé dans la violence et la radicalisation en politique, notamment au sein des mouvements basques et corses. Pour « Soldats de Dieu », vous avez recueilli la parole de djihadistes incarcérés. Avez-vous décelé des similitudes avec votre ancien objet de recherche ?
Xavier Crettiez : Bizarrement, oui. J’ai souvent retrouvé chez ces djihadistes une même cohérence dans le discours et dans la structuration idéologique que chez les nationalistes corses ou basques avec qui j’ai pu échanger auparavant. Et parallèlement, je note la même « invisibilité » de ce discours.
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A l’époque des Brigades rouges ou des attentats de l’ETA, on a toujours été plus fasciné par l’imagerie véhiculée, les cagoules et les armes, par exemple, mais on s’intéressait assez peu aux propos de ces militants clandestins. Aujourd’hui, on retrouve ce même paradoxe : l’imagerie djihadiste est sur-représentée, presque avec complaisance, mais leur discours est finalement assez peu entendu. Soit il est considéré comme absurde, soit comme moralement inaudible.
Des travaux comme ceux de David Thomson ont certes donné à entendre cette parole brute de djihadistes partis et revenus de Syrie. Mais il s’agissait surtout de récits de vie, en Syrie. Etant chercheur, spécialisé dans la violence en politique, je voulais plutôt tenter de dessiner une « grammaire idéologique » des djihadistes. Nous avons donc envoyé une cinquantaine de lettres, avec le concours de l’administration pénitentiaire, à des détenus incarcérés. Déjà jugés et condamnés. On a reçu des lettres d’insultes, bien sûr : pour certains, c’était inenvisageable de parler avec des « mécréants » ! Mais certains ont accepté de jouer le jeu. Le livre est basé sur treize entretiens, effectués au parloir.
Parmi eux, aucun repenti, ou, au moins, exprimant des doutes…
Ceux que nous avons rencontrés revendiquaient totalement leur engagement, ce qui évidemment laisse perplexe quant au travail de déradicalisation… L’un, qui dans sa cellule passe sa journée à lire le Coran, dort par terre par piété, nous a expliqué :
« Je n’ai aucune envie de tuer ni aucune haine pour la France, mais je serai contraint de le faire en sortant de prison puisque c’est Dieu qui le veut ! »
En fait, je crois qu’ils étaient satisfaits de débattre leurs convictions idéologiques avec nous. Certains sont très structurés intellectuellement, contrairement à l’idée commune, et rassurante, qui veut les faire passer pour des fous décérébrés.
En témoignent les livres que vous avez trouvés dans leurs bibliothèques…
L’un des djihadistes assez influent dont nous avons visité la cellule avait une bibliothèque très fournie. « Le Système totalitaire » de Hannah Arendt, « Surveiller et punir » de Michel Foucault, « le Contrat social » de Rousseau, « Léviathan » de Hobbes, mais également… « Le Suicide français » d’Eric Zemmour ! Et à côté, des DVD et jeux de foot.
Un autre était fasciné par un de nos collègues, le sociologue François Burgat, dont le livre l’avait, disait-il, éclairé et mis sur la voie ! On a tout de même trois djihadistes qui nous ont brandi pendant l’entretien l’ouvrage de Hannah Arendt, sur le totalitarisme. Et lu, voire relu : l’un avait soigneusement annoté des passages… Un autre nous a réclamé le tome 3 des « Origines du totalitarisme », car il n’était plus disponible à la bibliothèque de la prison.
Ils connaissent pour la plupart très bien les spécialistes de la radicalisation, Khosrokhavar, Burgat. Ou Kepel, qu’ils semblent en revanche tous vouer aux gémonies.
Effet de mode, ou d’entraînement, je ne sais pas. Mais c’est vrai que les critiques contre Kepel, qu’ils voient comme un adversaire de l’islam, étaient toutes si unanimes et ordonnées que c’en était frappant ! Assez inattendu aussi, l’adhésion de certains aux thèses de Michel Onfray. Ou d’Eric Zemmour.
De vos entretiens, vous concluez à une certaine convergence entre les différentes théories des experts de la radicalisation.
Aujourd’hui, il y a quatre grandes thèses qui s’opposent. La première, celle de Kepel, voit un lien direct entre la lecture salafiste de textes coraniques et la violence. C’est une lecture verticale, qui dessine une ligne directe, du Coran à Daech.
La deuxième, celle de Roy, est au contraire horizontale. Lui, compare le djihadisme à d’autres formes d’engagement dans la violence armée : ultragauche des années 70, mouvements nationalistes basques ou corses. Pour Roy, l’islam est secondaire, c’est un simple prétexte pour les jeunes radicalisés.
La troisième thèse, c’est celle de François Burgat. Lui met en avant la dimension idéologique du djihadisme, qu’il voit comme un combat politico-militaire, fondée sur une lecture tiers-mondiste, anti-impéraliste.
La quatrième thèse, celle de Fethi Benslama, adopte une lecture plutôt psychanalytique de la radicalisation.
Pour ma part, il me semble que les querelles opposant les uns et les autres sont bien stériles, car chacune de ses analyses est juste ! Oui, comme le dit Kepel, il y a bien une lecture littérale des textes, qui amène à la radicalisation. Oui, Roy a raison d’évoquer une fascination mortifère et de tracer un parallèle avec d’autres mouvements passés de lutte armée. Burgat est lui aussi pertinent quand il évoque la grille idéologique, l’anticolonialisme et l’anti-impérialisme. Je me souviens de ce djihadiste qui nous a dit en riant : « Moi, je réagis à l’impérialisme. Ma référence, ce n’est pas Karl Marx parce que je suis musulman. Mais j’aurais pu être marxiste dans un autre monde. »
Et le besoin de valorisation et de reconnaissance, décrit par Benslama, était évident, également, dans les entretiens que nous avons pu mener.
Propos recueillis par Doan Bui
(1) « Soldats de Dieu, paroles de djihadistes incarcérés », par Xavier Crettiez et Bilel Ainine, Editions de l’Aube, Fondation Jean-Jaurès.
Extraits de verbatim de « Soldats de Dieu »
Laïcité et dogme
Michel, jeune converti : « J’aime bien le sens des mots, ‘radical’, ça vient de radix qui veut dire ‘racine’, et ‘racine’, ça veut dire les fondements comme fondamentalisme. […] L’islam n’est pas apolitique, il a vocation à gérer l’Etat et, malheureusement, ce n’est pas la vision de l’islam en France. On essaie de falsifier l’islam pour faire un islam laïc. »
Abdel : « Ce qui m’a conduit à vraiment m’intéresser à l’islam, ce ne sont pas les musulmans, ce sont les fachos. C’était un site facho sur Internet qui parlait de la violence de l’islam, […]. Moi, je ne voulais pas y croire. J’avais une image de l’islam où il n’y avait pas de violence. Et là, je suis allé vérifier dans le Texte et j’ai vu que c’était correct et authentique […]. Je suis allé montrer cela à la mosquée et il y a eu un malaise. […] Eux veulent adapter la religion à la vie qu’ils mènent. Alors, le djihad, ils veulent l’enlever. »
Les attentats
Abdel : « Ils [les Français] sont tellement à l’ouest que, quand ils se font tuer, ils se posent la question : pourquoi on nous tue ? On a un dirigeant pour lequel on a voté et qui démarre une guerre ! […] Dans une guerre, on ne va pas séparer le chocolat et la vanille, le chocolat et la fraise. Mais là, si on est là, on boit et on s’amuse quand l’armée de son pays combat, eh bien, on doit subir ! »
Achir : « Moi, quand j’ai vu que c’était un vendredi 13 et que j’ai vu ce qui s’était passé, j’ai capté direct, ils ont tapé un endroit où il ne devait pas y avoir de musulmans. Les musulmans ne vont pas dans les bars et ne soutiennent pas l’équipe de France […]. Je parle des vrais musulmans, ceux qui font la prière, qui sont plus des ikhwan (frères), qui ne vont même pas là où il y a Coca-Cola. Donc, il n’y avait pas de vrais musulmans dans ces trois endroits, […]. »
Al-Qaida, Ben Laden et l’EI
Paul : « L’EI, c’est ça qui fascine. Il y a dix ans, ils – les djihadistes – étaient cachés dans des endroits, avec seulement une arme pour deux, je me souviens, je les regardais, ils étaient habillés comme des paysans, ça ne faisait pas rêver. Maintenant, quand on regarde, ce n’est pas la même chose ! C’est des productions hollywoodiennes, oui, ça fait rêver. […] Ben Laden, il parlait doucement, si on ne parlait pas arabe on n’avait pas accès, alors que maintenant, avec les traducteurs […]. Ben Laden, c’est un peu une image, un symbole, c’est comme Castro pour les communistes. »
Le complotisme
Choukri : « Mon engagement est venu par Internet. Uniquement par Internet ! Je restais à Champigny. Je ne bougeais pas. Je ne travaillais pas. Je regardais les vidéos complotistes, surtout ‘The Signs’ [série de vidéos accessibles notamment sur YouTube]. Ça tournait beaucoup en prison. C’était en 2008-2010. A l’époque, j’étais à Villepinte [maison d’arrêt]. […] c’est vers la fin 2010 que j’ai commencé à passer du complotisme au djihadisme, de fil en aiguille. »
Le virilisme
Abdel : « Une fois, j’étais dans un bus et j’ai dit à un frère qui était avec moi : comment ils vont arrêter les Français lorsque les talibans seront ici ? ! Il a rigolé, il m’a dit, mais tu penses qu’eux ils vont combattre, regarde-les ! Et là j’ai tourné mon regard et je les ai regardés les écouteurs sur la tête machin et tout, tu leur demandes de faire un 100 m ils s’écroulent par terre. Qu’est-ce qu’ils vont faire ! Les jeunes ne sont plus des jeunes ici, ils sont déjà vieux, ce n’est pas un pays de combattants… […] Prenons les Russes, par exemple. Ils combattaient, ils criaient, ils aiment leur pays et tout. Ça, c’est une armée difficile à combattre parce qu’elle a un but. Mais prenez un Français, il va combattre quoi ? La patrie ? La patrie des jeunes, c’est Apple ! Le drapeau français, ils l’ont foutu dehors. Il n’y a rien de patriotique […]. Plus le temps avance, mieux c’est pour nous ! Parce qu’on voit bien comment devient la société française. Pour l’instant, elle ne se dirige pas vers un pays de combattants. »
Source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/terrorisme/20170904.OBS4194/djihadisme-au-parloir-avec-les-soldats-de-dieu.html
Si les études en science politique mènent à ce type de comparaison, entre des petits cons en prison au lieu d’être pendus haut et court ….. et les Indépendantistes & Nationalistes Corses , je pense qu’il est logique que le niveau estudiantin soit en forte baisse, d’ailleurs nous le voyons depuis des lustres avec les politiques ayant amené la France dans la merde permanente et son endettement de plus de 2200 Milliards !.
Comment peut-on comparer des Corses désirant reprendre leur liberté volée en 1769 , n’ayant pas fait des massacres à l’aveugle au sein des populations , avec des corniauds à la tête vide massacrant même les musulmans dits modérés et ceci au nom d’un archaïque Allah , n’ayant rien à voir avec notre ancêtre Pascal Paoli , lequel n’était pas un religieux ni un combattant d’un quelconque Dieu et surtout pas un traître à sa Patrie , comme le sont ces dits massacreurs , lorsqu’ils ont été nourri et choyés par la république France ..de combattre contre elle !.
Ne jamais oublier, comme le font certains politiques et profs imbéciles ….mêmes les historiens faisant de sacrées erreurs , que c’est bien la Corse 38 Ans avant la France , laquelle avait fait la première séparation des pouvoirs avec la religion , la laïcité avant l’heure et j’en passe ….que la comparaison soit faite en ce sens serait une bonne chose, incitant les Pays Arabes d’en prendre exemple ou au moins à la France par ses grands profs (!)….de comprendre le très haut risque des implantations de mosquées, des arrivages permanents, des naissances prolifiques , de gens lesquels feront toujours passer Allah avant la laïcité , cette secte avant un quelconque autre pouvoir y compris politique, justice, éducation etc … incompatibilité totale des genres !!!.
Les Corses désirant la scission ( non majoritaires pour l’instant!) , ont une autre cause que religieuse, ne se sont pas trompés d’ennemis lors des guerres Françaises ..car ils étaient Français , la Corse n’est pas une ex colonie ou l’ont peu ‘’jouer’’ sur les deux tableaux et pour certains aller massacrer des soldats Français au nom d’Allah d’un autre temps , d’un autre pays ou son pays d’origine… le Corse est corse certes mais avec une seule et unique nationalité ..la Française !. Le corse n’est pas un rapporté, il est la France et suis perso fier de dire ‘’ayant deux sens’’ Famille Française par obligation de l’être depuis Mai 1769 !…Oui, les corses ne sont pas venus ‘’chercher’’ la France, mais bien le contraire …oui Français d’autres lieux, vous avez voulu ou accepté qu’on vous donne l’indépendance, alors pourquoi venir vous installer chez nous y compris chez moi en corse ?…Voilà la grosse différence messieurs les profs & politiques sans oublier les historiens ..oui je sais il y’a aussi rien et l’histoire mène à rien ce jour ou le non respect de nos us et coutumes ancestrales font sourire … jusqu’à quand ? … et ont est très mal barré , lorsqu’on fait lecture d’une telle assimilation des genre entre un corse fiéru de l’être et un connard fier de massacrer au nom de l’archaïque Allah et de son livre de chevet dont le coran ne passe pas chez nous !.
Honte à ceux qui comparent les indépendantistes corses avec ces terroristes islamistes, fanatiques religieux, barbares !!
Je n’ai jamais entendu dire que les nationalistes corses décapitaient les gens !! ils n’ont pas la même idéologie ! et c’est heureux !
On ne peut que les admirer, ils ont fermes et directs, protègent leur identité et refusent absolument de laisser envahir leur île
D’un autre côté, le dernier paragraphe de l’article « virilisme » Abdel :
Il est exact que les français ne sont plus des combattants !
Et c’est un boulevard qui est ouvert à tous ces barbares de djihadistes et autres de la même espèce !
Un préfet a été tué par derriere par arme a feu Il s’appelait Erignac
Je déplore l’acte de violence allant jusqu’à la mort du Préfet Erignac, peut être du ras le bol de certains insulaires, mais faudrait tout de même aussi parler de Colonna dont on est pas certain qu’il en soit le coupable !.
Il n’est pas comparable de mettre en face la mise à mort du Préfet qui semble t’il est un acte politique , avec tous ces barbares de djihadistes lequel est un problème religieux politique !.
La France envers les corses ont fait pire que de tuer un préfet en 1769 et les 40 années suivantes….et si la plupart des corses ne sont pas pour une indépendance, ils sont tous solidaires non pas pour couvrir un meurtre politique, mais pour le bien être de leur Île et de leurs us et coutumes …pas pour qu’on leurs imposent quoique ce soit et surtout pas un afflux d’immigrants et de Français prônant la secte islam jusque sur leurs plages !.
Je passe, sur les interventions plus que musclées certes jadis, mais encore dans les esprits d’Aléria , mais aussi des 90 % des terres cultivables données aux rapatriés d’Algérie , des boues rouges toxiques Italiennes sans aucune intervention de la France dont nous ne pouvons que remercier nos cagoulés ayant fait sauter le bateau déverseur dans un port italien ainsi que l’expulsion de la mafia Russe en nos îlots ….et plus avant l’exploitation minière, en particulier l’amiante , dont les terrains à ciel ouvert sont en l’état de pollution, sans oublier les intentions de recherches et exploitation de pétrole en mer et essais atomiques dont les corses ont fait unanimement barrage !.
Bref, d’autres préfets ont eu plus de gloire et d’autres moins …n’oublions pas la paillote et ses effets, mais la majorité des corses étaient dans la rue pour dénoncer cet acte d’avoir ôter la vie du Préfet Erignac !.
Perso, j’ai eu un Ministre, un Préfet dans ma propre famille ainsi qu’un Père avec mention ‘’mort pour la France’’ , moi même pupille de la Nation, ne m’empêchant pas de comprendre la Corse , même si je suis contre certains dires des Indépendantistes rabâchant chaque années vouloir fabriquer des corses après dix années sur son sol , en ce cas vaut mieux rester Français comme le pratique ce jour nos politiques à la con et faut dire tout l’union Européenne en islamisant nos Pays !.
Désolé d’être direct et franc …comme un corse que je suis et le serai jusqu’à la fin de mes jours .
Si ça intéresse les lecteurs et vous même LDJ … je suis persuadé que la Corse au sein de la France ( hélas trop imbibée de la mentalité anti pognon des idées des cocos nous ayant cassé les noix et nous les cassant encore ce jour ) …d’où l’irréversible voie de l’indépendance … pouvant permettre à la Corse pas plus conne ou con de faire tout aussi bien que le Luxembourg ou le caillou Monaco en France ….oui, pouvant passer de dernier à la première région Française en richesse par tête d’habitant … le petit Pays du Luxembourg ayant des revenus plus haut que les Parisiens . La chance de la France serait de laisser le Parlement Corse de décider de ses taxes et impôts internes ainsi que de sa propre politique ( les Italiens , les Espagnol l’ont pratiqué avec leurs Iles ).
« Il est exact que les français ne sont plus des combattants »
c’est pas une raison pour collaborer
« les soldats de Dieu »
les sous merdes du diable
« prenez un Français, il va combattre quoi, la patrie ? »
ça c’est pas faux : crever pour ce ‘corps-mort pour des cormorans’ qui s’est substitué à notre pays où seuls les social-traîtres obtiennent le pouvoir et les privilèges, mon cul ! qu’ils se démerdent avec leurs copains chéris les migrants ou tout ce qui entre depuis 5 décennies pour nous remplacer
ISLAMOCHIENLITROTSKYVICHY IS NOT MY HOMELAND
Cette invasion est voulue
> La trahison de nos politiciens est incommensurable ! Le problème est uniquement là.
>
> le reste n’est que vocifération contre les arabes sans que cela change quoique ce soit !
>
> Plus vite nous serons nombreux à le comprendre, plus vite nous pourrons nous faire entendre ! ça vaut pour l’immigration, pour les vaccins etc…
>
Rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles. Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) est chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire. Le général 4 étoiles a expliqué, en ouverture du colloque Geoint, qui s’est tenu à la Société de géographie, à Paris, les 11 et 12 septembre derniers, comment rien du trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.
La DRM, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de renseignement géospatial interarmées).
Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
C’est ainsi que la DRM peut aujourd’hui présenter aux dirigeants français une situation précise de la présence des migrants subsahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des passeurs de migrants. Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en MéditerranéeEunavfor Med, lancée en mai dernier.
Le général Gomart a ainsi pu confier lors du colloque que les militaires français ont repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte). Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent. Il les voit également préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable. (Source)
Avant tout départ en mer les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, explique-t-il, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses immigratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…
le Geoint est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géolocalisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques », précise le général.
L’invasion est donc une affaire qui n’avance pas au hasard.
Voilà, il n’y a aucun mystère. Lorsque les passeurs vont acheter un zodiac au siège du Consulat honoraire de Bodrum, chez Madame le consul Françoise Olcay, les renseignements français le savent… Sans le reportage de France 2, le consul serait toujours en poste. Il est à noter que Madame Olcay a perdu son poste de consul, mais qu’elle continue d’alimenter le trafic vers la France en poursuivant son commerce illégale et que les autorités françaises le savent, de même qu’elles savent que la Turquie délivre de faux passeports, que les capitaineries ferment les yeux etc. etc.
Et si le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, comment ne pourrait-il pas le voir en Europe et plus encore en France ? Mais qui sait sur qui la surveillance s’exerce en France ? Sur les opposants à l’immigration ?
Cette invasion est voulue
« Plus vite nous serons nombreux à le comprendre, plus vite nous pourrons nous faire entendre »
je ne voudrais pas briser vos illusions mais non seulement la majorité n’est pas respectée (souvenons-nous des derniers referendums en France ou de la manif pour tous) mais en plus tous les efforts sont faits par la minorité des sommets pour la déformer, la discréditer jusqu’à l’extinction si besoin
Alors qu’une majorité de français suivaient Pétain en 40, il a suffit des efforts de quelques poignées d’hommes pour en convaincre d’autres d’entrer en résistance et arriver à la victoire