DANS LA SÉRIE LES « PALESTINIENS SONT PAUVRES » : La femme et la fille d’Arafat investissent 9 millions de dollars au Canada

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Souha Arafat et sa fille Zahwa aurait investi près de neuf millions de dollars dans l’entreprise pharmaceutique Bioniche Life Sciences Inc, en Ontario, au Canada.
L’investissement aurait été fait par un holding familial financé par l’Organisation de libération de la Palestine.
L’entreprise, qui a déclaré des revenus de 60 millions l’an dernier, se spécialise dans la recherche médicale et emploie environ 190 personnes.
Yasser Arafat contrôlait une série d’entreprises et de comptes bancaires, totalisant plus d’un milliard et demi de dollars.
Difficile d’imaginer, comment ce fils de petit commerçant, né au Caire, qui a débuté sans un sou comme ingénieur civil au Koweït dans les années 50, a-t-il pu se constituer un telle fortune ?
Sa femme Souha Arafat, qui vit en France, prélève 100.000$ chaque mois des caisses de l’Autorité palestinienne.Sur cet argent elle devait elle-même financer ses gardes du corps
Source : Souhail Ftouh

Le mystère de la fortune de Yasser Arafat
Publié le 15 nov. 2004
DE NOTRE CORRESPONDANTE À JÉRUSALEM. Yasser Arafat inhumé à la Mouqataa, son quartier général de Ramallah en Cisjordanie, beaucoup se demandent si le leader palestinien n’a pas emporté dans la tombe une partie du secret qui entoure l’ampleur de sa fortune, évaluée _ selon les sources _ de 300 millions à 5 milliards de dollars. Une diversité de chiffres qui témoigne d’ailleurs de l’opacité des pratiques financières du président de l’Autorité palestinienne. L’un des mieux informés en la matière est sans doute l’homme d’affaires kurde irakien Mohammed Rashid, qui s’est précipité au chevet d’Arafat le 27 octobre dernier, dès que sa santé s’est dégradée. Mais Rashid reste muet comme une carpe.
Obscur trésor de guerre
L’évaluation varie selon qu’il s’agit de richesse personnelle ou de celle de l’Organisation de libération de la Palestine, dont seul Arafat aurait eu la clef. L’ancien trésorier du budget de l’OLP, Jawad al-Ghussein, réfugié à Londres depuis 2002, a déposé chaque mois durant douze ans quelque 8 millions de dollars sur le compte personnel d’Arafat. D’après lui, l’argent venant des pays arabes a coulé à flot durant les années 1980, permettant à l’OLP d’investir dans de nombreuses sociétés de par le monde (compagnies aériennes, immobilier…). Des ressources qui se tarissent en 1990, lorsqu’Arafat se range derrière Saddam Hussein pendant la première guerre du Golfe. Elles seront en partie compensées par le dictateur irakien, puis par les dons de la communauté internationale à l’Autorité palestinienne à partir de 1994.
D’après un expert économique européen, « il est important de faire une distinction entre l’obscur trésor de guerre de l’OLP et les finances de l’Autorité palestinienne, qui sont sous un étroit contrôle des donateurs ». Mais le contrôle des donateurs est assez récent. De 1994 à 2003, les aides internationales versées pour contribuer à la création d’un Etat palestinien ont représenté 6,5 milliards de dollars. Or, d’après un rapport du FMI publié en septembre 2003, 900 millions de dollars de fonds publics n’ont pas été intégrés au budget entre 1995 et 2002. En outre, en 2004 le budget alloué au président représentait encore 8 % du budget total ; il en disposait à sa convenance, notamment pour payer personnellement des salaires et donc s’assurer des loyautés.
Car l’argent mis de côté par Arafat pendant toutes ces années était plus destiné à la consolidation de son pouvoir qu’à son enrichissement personnel. Encore que les choses ont changé depuis son mariage avec Suha. Lorsque celle-ci s’est installée à Paris de manière permanente au début de l’Intifada, Suha recevait 100.000 dollars par mois, une somme réduite de moitié en 2003 par le ministre palestinien des Finances Salaam Fayad, un homme réputé intègre. En France, une enquête a été ouverte en 2004 sur une somme de 9 millions d’euros déposée sur le compte de Suha. Depuis, madame Arafat préfère vivre en Tunisie. Réapparue auprès de son époux mourant, elle est soupçonnée d’avoir prolongé son état de mort clinique pour négocier une rente à vie avec les nouveaux responsables palestiniens. Le montant de ce qu’elle aurait obtenu reste incertain, mais suscite déjà la colère des Palestiniens.
CATHERINE BENOÎT
Source :
https://www.lesechos.fr/2004/11/le-mystere-de-la-fortune-de-yasser-arafat-652843

happywheels

9 Commentaires

  1. limone dit :

    sur la photo en bas a droite
    encore un vieux pédé ?

  2. Fleur dit :

    Bande de voyous

  3. limone dit :

    je n’ai rien contre eux chacun ses choix
    mais je ne leurs tourne jamais le dos
    on sait jamais ce qui peu arriver avec ces gens

  4. Ben-Yaakov dit :

    Famille de voleurs.

  5. Maurice Partouche dit :

    La politique c’est du shobisnes!
    Il faut rester le plus longtemps possible en situation de victime pour que les leaders puissent collecter des aides financières internationales et s’enrichir.
    C’est QFD.
    Faites une enquête sur le patrimoine de chaqu’un des leaders palestiniens et leur staff et vous verrez l’ampleur de l’escroquerie!

    • Franccomtois dit :

      Je crois que beaucoup d´arabes dit « palestiniens »l´ont bien compris qu´ils sont entre les mains de gangs mafieux,d´oú bon nombre d´entre-eux ne souhaitent qu´une chose,vivre sous la politique israélienne.

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