« Daesh c’est bien » dit-il à ses collègues après l’assassinat du père Hamel: le juge Trévidic le relaxe d’apologie du terrorisme
Encore un énième exemple de la non adaptation de notre législation actuelle qui ne peut faire appliquer le délit d’apologie du terrorisme que lorsque les propos sont tenus dans l’espace public…ce qui n’est pas le cas du service des impôts où l’homme travaille.
Lu dans Le Parisien du 24 septembre 2019 :
Plusieurs de ses collègues l’auraient entendu dire, après l’assassinat du père Hamel, égorgé par un terroriste dans son église à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), qu’il « est allé rejoindre son Dieu, c’est une bonne chose ». « Daech, c’est bien » aurait-il ajouté. Quelques jours auparavant, il aurait aussi déclaré qu’« une femme mariée, il faudrait la marquer au fer rouge », et lancé une menace d’égorgement en joignant le geste à la parole.
L’enquête de police révèle qu’il consulte sur Internet des sites sur le djihad, des articles et des images de tueries. Originaire de Roubaix (Nord), cet ancien agent de nettoyage entré aux impôts après avoir réussi le concours, est arrêté. Mis en examen pour « apologie du terrorisme », il est incarcéré et passe cinq mois derrière les barreaux. (…) Devant les juges, Ferrhat A. admet avoir fait un geste d’égorgement. (…)
Marc Trévidic a tranché en sa faveur. Dans la mesure où le service de recouvrement des particuliers du centre des finances des Mureaux « est accessible uniquement par badge et que les personnes sur place appartiennent à une même communauté d’intérêt, le caractère public de l’apologie n’est pas établi, selon lui. Le fait de dire qu’il n’a pas de pitié pour le père Hamel « démontre peut-être un manque de compassion, mais le manque de compassion n’a jamais constitué une infraction pénale » ajoute l’ancien juge antiterroriste. Le magistrat estime, également, que le geste « parfaitement déplacé » d’égorgement à la suite de la remarque désobligeante d’une collègue de travail, « s’il témoigne d’un penchant pour la provocation de mauvais goût, ne comporte aucune apologie quelconque du terrorisme ». Lire l’article intégral dans Le Parisien
Autres exemples de ce type montrant à quel point le législateur doit absolument punir également les apologies tenues dans le cadre privé afin d’éviter les morts de demain :
-En 2015, A Grenoble, un livreur de 32 ans, donc un adulte sensé être dans un âge de sagesse, a été relaxé malgré des propos dignes d’un combattant de l’Etat Islamique. Il s’adressa ainsi à une collègue : «Les douze qui sont morts le méritaient!», «si on me demande de poser une bombe, je le ferai!», «et si ça te plaît pas, je te tranche la gorge avec un cutter!»
-A Nantes, toujours en 2015, cette année si sanglante, un jeune de 22 ans qui avait déclaré sous l’emprise de l’alcool à un policier «je vais chercher mes amis jihadistes, ils vont te faire exploser !» a été relaxé d’apologie d’acte de terrorisme et n’a écopé que de deux mois de prison.
SOURCE :
http://islamisation.fr/2019/09/24/daesh-cest-bien-dit-il-a-ses-collegues-apres-lassassinat-du-pere-hamel-le-juge-trevidic-le-relaxe-dapologie-du-terrorisme/
Marc Trévidic, né le 20 juillet 1965 à Bordeaux, est un magistrat français.
Il est, entre 2006 et 2015, juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris au pôle antiterrorisme. Il est premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille entre 2015 et 2018 puis président de chambre à la cour d’appel de Versailles depuis 2018.
Il commence sa carrière en tant que juge d’instruction à Péronne (Somme) en 1990 puis devient substitut du procureur à Nantes en 1992. Il travaille au parquet du tribunal de grande instance de Paris à la 8e section chargée des crimes et délits flagrants en 1997 et rejoint en 2000 la section antiterroriste. À ce poste, il met fin au réseau de Fateh Kamel. Il est nommé en 2003 juge d’instruction financier à Nanterre avant de passer dix mois à La Réunion. En mai 2006 il est nommé juge d’instruction au pôle antiterrorisme au tribunal de grande instance de Paris, en remplacement de Jean-François Ricard3,4,5. Il a été impliqué d’une façon ou d’une autre dans les affaires suivantes :
• Attentat de la rue des Rosiers ;
• Attentat de la rue Copernic ;
• Attentat contre le président rwandais Juvénal Habyarimana5 ;
• Attentat du 8 mai 2002 à Karachi ;
• Assassinat des moines de Tibhirine5 ;
• Filière d’Artigat .
Il quitte ce poste en septembre 2015, en application du statut de la magistrature qui limite à dix ans la durée de fonction dans certaines fonctions spécialisées, dont celle de l’instruction6. Il déplore n’avoir pu aller de ce fait au bout des affaires des moines de Tibhirine et de Karachi. Il a été nommé, en avancement7 et sur sa demande, premier vice-président au tribunal de grande instance de Lille8 ,9.
Il est également président de l’Association française des magistrats instructeurs entre 2009 et mai 2012. Il en est toujours le vice-président en avril 20155.
En 2018, il est nommé président de chambre à la cour d’appel de Versailles10.
En avril 2015, il se déclare très inquiet des éventuels débordements qu’induirait le projet de loi relatif au renseignement, car il pourrait être « une arme redoutable si elle est mise entre de mauvaises mains ». Il fait part à la presse de son inquiétude notant : « Il y a une absence de contrôle totale dans cette loi »
Bien déçu par Mr Trevidic sur ce coup.
Quant au service des finances,il devrait revoir ses strategies de pressions,menaces,etc en cas d’impayés:faire faire le boulot par des adorateurs de daech,je ne crois pas que ça incite les citoyens á payer plus vite.
C’est très décevant ce que nous apprenons de ce juge.
Finalement ils ne valent pas plus cher les uns que les autres .
ce juge fait trop de pub
ce qu a dit ce juge est nul car maintenant nimporte qui sur son lieu de travail peut dire a ses collegues je suis content de tel tuerie ou attentat et pourquoi pas menacer ses collegues.
et ap passer a l acte
il n y a plus de loi en france