Conférence de Rima Hassan : Sciences Po Paris va faire appel de la décision de justice qui l’oblige à maintenir l’événement
Le tribunal administratif a ordonné vendredi la tenue de la conférence sur la Palestine de l’eurodéputée LFI Rima Hassan, malgré l’interdiction initiale prononcée par le directeur de Sciences Po Paris. Dans un communiqué, l’établissement annonce son intention de faire appel de cette décision.
Ce vendredi, le tribunal administratif de Paris a exigé que Sciences Po Paris autorise la tenue d’une conférence de l’eurodéputée franco-palestinienne de La France insoumise, Rima Hassan, initialement interdite par l’institution. Dans son communiqué, le tribunal précise : « Les juges des référés du tribunal administratif de Paris enjoignent à Sciences Po Paris de permettre la tenue de cette conférence dans des conditions garantissant son bon déroulement et prévenant les risques de troubles à l’ordre public.
La liberté d’expression est pleinement assurée à Sciences Po, elle ne saurait se traduire par un droit à y causer des troubles. C'est pourquoi nous faisons appel de la décision du tribunal administratif concernant la tenue d'une conférence de Rima Hassan à Sciences Po. pic.twitter.com/cp1tn9iMLh
— Sciences Po (@sciencespo) November 22, 2024
Dans un communiqué relayé par, Sciences Po Paris a annoncé son intention de faire appel de la décision du tribunal administratif. L’établissement justifie sa position en déclarant : « Alors qu’un appel à manifester devant Sciences Po a été lancé quelques minutes après la décision du tribunal administratif par le ‘comité Palestine’ et ‘urgence Palestine’, le risque de trouble à l’ordre public semble caractérisé. » Sciences Po souligne également que « la liberté d’expression est pleinement assurée à Sciences Po, mais elle ne saurait se traduire par un droit à y provoquer des troubles. »
La conférence intitulée « Perspectives humanitaires, juridiques et géopolitiques sur un embargo sur les armes à Israël », organisée par l’association Students for Justice (SJP) et initialement interdite par le directeur de Sciences Po pour risque d’atteinte à l’ordre public, a finalement été autorisée par le tribunal administratif. Dans son ordonnance, le juge des référés a jugé qu’aucun élément concret ne démontrait que l’événement, à caractère technique et encadré par des mesures de maintien de l’ordre, pourrait inciter à des actions illégales. Rima Hassan, eurodéputée LFI et intervenante prévue, a salué une immense victoire sur X, tandis que son avocat, Vincent Brengarth, a indiqué que Sciences Po devra programmer une nouvelle date.
De son côté, l’établissement a annoncé son intention de faire appel, arguant que la liberté d’expression ne doit pas se traduire par des troubles à l’ordre public. Plusieurs établissements ont également interdit la tenue de conférences animées par Rima Hassan, juriste de 32 ans et eurodéputée de La France insoumise. Parmi eux figurent l’université de Lille, Paris-Dauphine (dont l’interdiction a finalement été annulée), et, plus récemment, l’université de Strasbourg cette semaine.
Source
valeursactuelles.com
Quoi ??? Les « juges des référés du tribunal administratif de Paris » enjoignent à faire des trucs néonazis ??? Mais il faut carrément démanteler ce machin et les foutre au cachot ! Qu’est-ce que c’est que cette m…? Bloquez ça, empêchez l’accès. Ça suffit, ils veulent nous faire baisser la tête. La collaboration spontanée ne leur a pas suffi à cette maudite engeance. Un grand nettoyage s’impose avant que Tête de Saucissovitch n’incinère les restes.
La République des juges en France est tout simplement infiltrée par les islamistes. Avec un gouvernement bien passif.
Les juges qui veulent obliger la tenue d’une réunion qui va mettre en danger les juifs et pas que nous, c’est incompréhensible et injuste.
Les dirigeants de la France ont sacrifié tous les français au profit d’ une minorité bruyante et violente. En espérant quelque profit électoralistes.
Il va falloir qu’on agisse ….et sérieusement. La comédie a assez duré .
Elle se prend pour qui cette morue puante à jouer les starlettes avec son torchon autour du cou ?
Ce parti de ramassis et de trafiquants de drogue me font penser aux débuts des locataires de la Carlingue de la rue Lauriston …..mêmes pourritures.
Un exemple pour Nous Juifs de France.
Selon la façon dont l’auteur Michael Benson le raconte, un jour de 1938, le juge new-yorkais et chef communautaire juif Nathan Perlman s’est assis dans un bar et a pensé : « Comment se fait-il que ces nazis arrivent à défiler sur la 86e rue, en marchant au pas de l’oie et en hurlant « sieg heiling » comme si c’était la parade du jour de Thanksgiving avec Macy ? Pourquoi sont-ils si effrontés ?
C’est parce qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter des conséquences. Trop peu de gens en Amérique alors isolationniste se souciaient vraiment de ce qui se disait sur les Juifs ou de ce qui leur arrivait en Europe, a déclaré Benson. Ce qu’il fallait donc, c’étaient des Juifs qui n’avaient pas peur d’enfreindre certaines lois – et de briser certains os – alors qu’ils défiaient la menace nazie locale.
Et c’est alors que, selon les mots de Benson, « le juge Perlman s’est mis à penser en dehors de la boîte (du cadre). »
Ce qui s’est passé ensuite fait le sujet du livre de Benson, « Gangsters Vs. Nazis: How Jewish Mobsters Battled Nazis in Wartime America » (Kensington), publié fin avril. Comme le titre l’indique, Perlman avait quelques relations dans le monde souterrain. Elles comprenaient Meyer Lansky, un comptable, contrebandier et réparateur dont le travail l’amenait à diriger, à la fois, la mafia italo-américaine et juive. Lansky, à son tour, avait à sa disposition des membres juifs d’une organisation de répression de la mafia connue sous le nom de « Murder Inc. » (Syndicat du crime).
Les gangsters juifs se sont présentés pour intimider et combattre le Bund germano-américain et d’autres organisations nazies de New York à Chicago en passant par le Minnesota et même Los Angeles. Cela en est arrivé à un tel point, écrit Benson, que les nazis ont commencé à rester à l’écart des rassemblements parce qu’ils savaient qu’ils seraient obligés de se défendre.
La ldj l’a fait aussi dans certaines circonstances et ils n’étaient qu’une poignée ……ici nous le savons tous.
Nous en sommes très fiers .
Comment prévenir les « risques de troubles à l’ordre public » quand l’objet même de cette conférence (ainsi que la personne concernée) n’ont que ce but en tête ?