Condamné à huit mois de prison avec sursis pour ses messages antisémites sur X

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Jugé mercredi 23 avril, à Nantes, pour des faits commis en 2024, le trentenaire « en état dépressif latent » a évoqué sans convaincre un piratage de ses comptes de réseau social X (ex-Twitter).

Quand les militaires du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) ont défoncé la porte du domicile familial au petit matin, le 4 février 2025, il a tenté de fuir, vêtu d’un t-shirt Free Gaza.
J’ai pris part à des débats véhéments sur le conflit israélo-palestinien , reconnaît-il à la barre du tribunal correctionnel de Nantes, mercredi 23 avril. Pour le reste, il aurait été victime d’un piratage. Voici la ligne de défense de cet homme de 32 ans jugé pour menace de mort, injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion, apologie d’un acte de terrorisme et provocation à un acte de terrorisme.
Au printemps 2024, puis le 7 novembre 2024, sur le réseau social X (ex-Twitter), l’homme a posté plusieurs commentaires antisémites ainsi qu’un appel à attaquer les institutions françaises. Je ne peux pas assumer quelque chose qui n’est pas du tout moi », explique l’intéressé. Sa placidité tranche avec les messages où il évoque l’extermination des descendants de Satan et espère la mort dans des souffrances terribles des Israéliens capturés par le Hamas le 7 octobre.
Propos antisémites tenus via deux comptes X, sous pseudonyme
L’homme a agi sous pseudo, via deux comptes différents, directement reliés à sa ligne téléphonique. Il a été repéré par la cellule de veille de la préfecture, qui en a informé la gendarmerie. Décrit comme solitaire par ses nombreux frères et sœurs, le trentenaire, connu de la justice pour une conduite sous stupéfiants, traversait à l’époque un état dépressif latent », selon son avocate, Maell Pellen. Une période de creux causée par une rupture amoureuse et la fin d’une mission intérim.
Reclus dans sa chambre, où il fumait jusqu’à six joints par jour, l’homme avait aussi arrêté le foot. Qu’est ce qui a pu lui passer par la tête ? s’interroge le procureur, Jean-Philippe Reverseau. Ne croyant pas au piratage, il requiert un an de prison dont la moitié avec sursis, plus quatre années de suivi sociojudiciaire.
Il faut de la pédagogie oppose Maell Pellen. Sa demande est entendue. Déclaré coupable, son client est condamné à huit mois de prison avec sursis et l’obligation de suivre un stage de citoyenneté.
Source
https://www.ouest-france.fr/

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