Comment l’argent du Qatar influence la politique anti-israélienne de la France

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Analyse : Derrière les appels à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël, le soutien à la mission inutile ou pire de la FINUL et les luttes néocoloniales pour « protéger » le Liban, il y a des raisons purement économiques
La récente querelle entre la France, ou mieux encore, le président Emmanuel Macron et Israël, semble avoir un catalyseur basique et plausible : l’argent.
Derrière les appels à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël , le soutien à la mission inutile, voire malveillante, de la FINUL et les luttes néocoloniales pour « protéger » le Liban, il y a des raisons purement économiques. Il s’agit d’intérêts économiques publics et privés.

L’économie française est actuellement confrontée à des tensions importantes, dont les conséquences pourraient se répercuter dans toute l’Union européenne. La crise est centrée sur l’augmentation de la dette publique, estimée à plus de 3 000 milliards d’euros (soit 112 % du PIB), et sur un déficit croissant, que le gouvernement français peine à maîtriser malgré diverses mesures d’austérité. Les pressions inflationnistes ont exacerbé ces problèmes, affectant tous les secteurs, de l’énergie aux prix alimentaires, tandis que les engagements élevés en matière de dépenses publiques dans les domaines de la santé, des retraites et de la protection sociale pèsent davantage sur le budget national.
Pour faire face à la crise, la France a proposé un budget 2024 visant à réduire le déficit de 4,9 % à 4,4 % du PIB. Cependant, l’UE suit de près cette situation, car de nombreuses inquiétudes existent quant à la capacité de la France à atteindre ses objectifs budgétaires dans un contexte de défis politiques et sociaux. La santé économique de la France est essentielle à la stabilité de l’UE, et tout ralentissement économique important ou mauvaise gestion budgétaire pourrait avoir des effets en cascade sur le bloc. Un affaiblissement de l’économie française pourrait ralentir la croissance à l’échelle de l’UE, d’autant plus que l’Europe est déjà aux prises avec l’inflation, les crises énergétiques et les problèmes de sécurité liés au conflit entre la Russie et l’Ukraine.

Où la France peut-elle trouver un soutien financier ? Auprès du bloc rebelle.
Selon les experts du Counter Extremism Project (CEP), la France a décidé de nouer un partenariat stratégique avec le Qatar. Seule une partie de cette alliance est transparente : début 2024, l’émirat s’est engagé à investir 10 milliards d’euros dans l’économie française.
La partie cachée est bien plus grande et grandit silencieusement à mesure que les investissements importants du Qatar dans les secteurs du sport et du luxe français augmentent progressivement.
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Le gouvernement qatari possède des hôtels de luxe à Paris, Cannes et Nice, une participation dans la célèbre marque française de Bernard Arnault, Moët Hennessy Louis Vuitton. Les Qataris possèdent la société de grands magasins Printemps et détiennent la majorité des actions du club de football Paris Saint-Germain.

En 2022, la France est devenue la deuxième destination d’investissement européenne pour le Qatar après le Royaume-Uni, avec des actifs de plus de 25 milliards d’euros, et on ne parle que des achats directs des entités qataries.
Le Qatar dispose ainsi d’un « levier culturel qui peut influencer les affaires intérieures et la politique étrangère de la France. Cette influence est particulièrement évidente dans le contexte du conflit en cours à Gaza après l’attaque du Hamas du 7 octobre ».
« Le Qatar et sa famille royale Al Thani ont un historique de soutien financier aux groupes islamistes, dont le Hamas. Des recherches menées par le Counter Extremism Project ont révélé que le Qatar joue un rôle majeur dans le soutien au Hamas, avec plus d’un demi-milliard de dollars de soutien financier annuel », note Edmund Fitton-Brown, ancien coordinateur de l’équipe de surveillance du Conseil de sécurité de l’ONU pour l’EI, Al-Qaïda et les talibans.


Comme il le souligne, l’influence du Qatar sur la politique française pourrait s’étendre au-delà du soft power. « Il a récemment été révélé que l’actuelle ministre française de la Culture, Rachida Dati, avait été en contact avec le ministre du Travail du Qatar, Ali bin Samikh al Marri, pendant la période du scandale de corruption du Qatargate, alors qu’elle était députée européenne. Al Marri a été décrit comme le chef des efforts du Qatar pour corrompre les membres du Parlement européen par la police belge, et ses liens avec Dati sont un exemple révélateur de l’influence du Qatar jusqu’au cœur du gouvernement français. »

Mais il n’y a pas que le Qatar qui soit concerné. Les récentes déclarations et la politique de Macron à l’égard du Liban le placent du même côté que l’Iran. Même sans tenir compte de la position anti-israélienne du président français, le fait que Macron discute de la question du cessez-le-feu avec le président iranien Pezeshkian, qui est le marionnettiste du Hezbollah et qui profite grandement du conflit en cours, est significatif. De plus, Macron, dans la meilleure tradition du néocolonialisme, se prétend le « protecteur du peuple libanais » et collecte de l’argent pour lui.
Ses tentatives d’ignorer le Hezbollah, qui s’appropriera apparemment une part énorme de l’aide économique au Liban (exactement comme il s’approprie les armes occidentales, qui sont données à l’armée libanaise pour combattre cette organisation terroriste), s’expliquent par le profond engagement avec les personnalités politiques libanaises associées au Hezbollah. Selon Georges Malbrunot, journaliste au Figaro et spécialiste du Moyen-Orient, Macron a conclu un accord avec les représentants du Hezbollah au Liban en 2020. Après l’explosion dévastatrice du port de Beyrouth, le président français a fait en sorte que son collègue, Rodolphe Saadé, propriétaire de BFM TV et de la compagnie française de transport maritime CMA-CGM, reçoive le contrat de reconstruction de plusieurs milliards d’euros.

Le représentant du Hezbollah au Parlement libanais, Mohammed Raad, a rencontré Macron et Saade. L’accord a été négocié et signé plus tard par un autre affilié du Hezbollah, le ministre franco-libanais des Transports, Ali Hamie. Selon Malbrunot, Macron, en échange de l’accord, a accepté d’ignorer toute activité du Hezbollah dans la région. Cela l’aide, sinon à contrôler la politique libanaise comme s’il s’agissait d’une colonie française, mais au moins à avoir une grande influence sur elle.
Mais le Liban n’est pas le seul pays au monde que Macron veut contrôler avec l’Iran. Le Caucase du Sud, comme le Moyen-Orient, est considéré par Paris comme une région importante en raison de son « lien historique ».
Pendant plusieurs siècles, la France s’est présentée comme la « gardienne » de l’Arménie. Depuis que les dirigeants arméniens ont accepté de conclure un accord de paix avec l’Azerbaïdjan pour mettre fin à une animosité vieille de plusieurs siècles, la France et l’Iran ont commencé à l’alimenter en armes, essayant de saboter la réconciliation. Les deux pays doivent entretenir le conflit pour exercer leur influence dans la région. Étant donné que l’Azerbaïdjan est un allié indéfectible d’Israël, la France s’aligne une fois de plus sur Téhéran, qui considère l’État juif comme son ennemi juré.
La politique néocoloniale de Macron semble rapprocher la France de l’ère de Vichy, puisque Paris collabore avec un régime qui cherche à être le successeur moderne des nazis, notamment dans sa vision de l’État juif.
Source
https://www.ynetnews.com/

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9 Commentaires

  1. joseparis dit :

    Sarkozy a aussi fait beaucoup pour eux, notamment concernant les plus values immobilières. Le tsunami islamiste est migratoire et aussi financier.

  2. benjamin dit :

    ils peuvent toujours essayer de bloquer israel dans son juste combat contre la vermine islamiste !macron va essayer de grouper autour de lui une vaste coalition d etats ou d organisations hostiles a l etat juif dans le but de multiplier les appels au cesser le feu uniquement a israel assortis d un appel a la cessation de livraisons d armes!uniquement a israel!cependant macron semble oublier qu israel fabrique nombre d armes et developpe actuellement des armes nouvelles ..qui vont surprendre ……!

  3. Zeev dit :

    S allier avec le qatar n’est pas une bonne idée.. macron vend les valeurs démocratiques à des tyrans adeptes du terrorisme.. à craindre les conséquences de cette « alliance ».

  4. bensoussan jean joseph dit :

    Pour sa reconversion d’apres mandat, il peut dejà demander conseil à mr de villepin,où bien un poste auprès de bernard arnault pour vendre des sacs à main et des valises.Jespere que la Rotschild ne le reprendra pas. joseph

  5. Shmuel LEMARTELEUR dit :

    A Bastia, nous recevions à l’époque le PSG. Notre banderole  » Le QATAR finance le PSG et le terrorisme n’avait pas plu du tout. « 

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