Comment l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte soutiennent discrètement Israël face à l’Iran
Chaque pays, tout en faisant référence à la « souveraineté » et à la « désescalade », choisit d’éviter de condamner directement Israël, mettant plutôt l’accent sur les menaces plus larges qui pèsent sur la stabilité régionale.
Par ZVIKA KLEIN
Dans une région où les alliances sont plus compliquées que jamais, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte ont répondu à la dernière frappe militaire israélienne sur une base iranienne avec des mots qui en disent long, non pas pour ce qu’ils disent, mais pour ce qu’ils ne disent pas.
Il ne s’agit pas de la vague habituelle de condamnations visant directement Israël ; ces réponses ont plutôt été particulièrement mesurées, presque neutres, laissant entendre qu’un changement de cap discret pourrait être en cours parmi ces puissances régionales. Chaque pays, tout en faisant référence à la « souveraineté » et à la « désescalade », choisit d’éviter de condamner ouvertement Israël, mettant plutôt l’accent sur les menaces plus larges qui pèsent sur la stabilité régionale.
La prudence équilibrée des Émirats arabes unis
Les Émirats arabes unis ont publié une déclaration condamnant « le ciblage militaire de l’Iran » et appelant à « la plus grande retenue ». Mais le choix des mots des Émirats arabes unis est aussi révélateur que la déclaration elle-même .
Au lieu de fustiger Israël, les Émirats arabes unis soulignent « l’importance du dialogue et du respect du droit international », orientant subtilement leur réponse vers la diplomatie plutôt que vers la confrontation. Cette formulation s’inscrit dans la philosophie diplomatique plus large des Émirats arabes unis et dans leurs récentes démarches en faveur de la coopération économique et sécuritaire avec Israël par le biais des accords d’Abraham.
Tout en condamnant officiellement l’action militaire, l’accent mis par les Émirats arabes unis sur la retenue plutôt que sur une position anti-israélienne suggère une reconnaissance de la position stratégique d’Israël et peut-être même une compréhension de ses actions en matière de sécurité.
Le ton adouci de l’Arabie saoudite
La réponse de l’Arabie saoudite se résume également à une condamnation directe. Décrivant l’attaque comme une « violation de la souveraineté », le royaume met néanmoins l’accent sur « la sécurité et la stabilité des pays et des peuples de la région ».
Il y a dix ans, une déclaration de Riyad aurait pu être plus acerbe, mais aujourd’hui, elle reflète un calibrage prudent : un équilibre entre la reconnaissance de la souveraineté de l’Iran et une tolérance implicite des actions sécuritaires régionales d’Israël. Le ton mesuré de l’Arabie saoudite reflète un changement stratégique, qui permet au royaume de faire preuve de retenue tout en maintenant son alignement officieux de longue date avec Israël pour contrer l’influence de l’Iran. Ce langage – subtilement favorable, prudemment critique – révèle une volonté d’éviter d’isoler complètement Israël.
Le réalisme diplomatique de l’Égypte
La réaction de l’Egypte va encore plus loin dans cette diplomatie subtile. Dans une déclaration qui pourrait facilement s’appliquer aux problèmes plus vastes de Gaza et du Liban, l’Egypte a mis en garde contre une « confrontation grave qui menace la sécurité régionale et internationale » et a appelé à un « cessez-le-feu rapide » sur plusieurs fronts.
En élargissant son champ d’action, l’Égypte déplace effectivement l’attention des actions d’Israël vers la stabilité globale de la région. Les propos de l’Égypte sont pragmatiques et mesurés, reflétant son rôle de médiateur régional de longue date, soucieux de préserver le calme le long de ses frontières.
L’équilibre de l’Égypte est le reflet de sa position géopolitique unique : le pays doit depuis longtemps faire face aux complexités de la dynamique israélo-palestinienne et cherche à contenir toute menace d’escalade du conflit qui pourrait déstabiliser ses propres frontières. L’accent mis sur la « sécurité régionale » dans la déclaration de l’Égypte ressemble davantage à un appel à la stabilité collective qu’à une réprimande ciblée.
Un réalignement silencieux au Moyen-Orient ?
Ces réponses soigneusement formulées, qui s’abstiennent de désigner Israël comme l’un des pays les plus touchés, indiquent bien plus qu’un changement de ton : elles laissent entrevoir un réalignement stratégique dans la région. Si chaque pays continue de soutenir la cause palestinienne et reconnaît l’importance de préserver l’unité musulmane, leurs priorités actuelles consistent à limiter l’influence régionale de l’Iran, à promouvoir la stabilité économique et à renforcer la sécurité à l’intérieur de leurs frontières.
Cette « condamnation solidaire » suggère que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte recherchent peut-être une position plus nuancée : une position qui tienne compte de la position défensive d’Israël, ou au moins qui lui offre un certain degré de tolérance.
Au cours des années précédentes, une frappe israélienne contre l’Iran aurait pu déclencher une condamnation unifiée et virulente de la part du monde arabe. Aujourd’hui, ces réponses mesurées signalent que les divisions passées pourraient s’estomper au profit d’intérêts communs.
Ces pays, qui se méfient depuis longtemps de l’influence de l’Iran, semblent reconnaître en catimini le rôle d’Israël comme contrepoids aux ambitions régionales de Téhéran. Pour les partisans d’Israël, ce changement subtil offre un aperçu rassurant de l’avenir : un avenir où les voisins arabes commencent à considérer Israël non seulement comme un rival mais aussi comme un partenaire potentiel pour le maintien de la stabilité régionale.
source
https://www.jpost.com/
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Il y a sûrement beaucoup de dégâts en Iran .
On n’envoie pas 100 avions pour rien .
Après avoir minimisé les résultats de l’attaque les Iraniens parlent de représailles…….ils ont dû constater les dégâts .
Et ce n’est qu’un avertissement.
Le moment est enfin venu de bombarder les sites nucléaires de l’Iran
L’idéal serait une attaque conjointe avec les USA avec leurs furtifs B2 .
Un message a été adressé à l’Iran lors de l’attaque récente sur le Yemen .
La victoire de Trump est souhaitable pour régler le problème des terroristes iraniens
Oui l’heure de l’Iran a sonné …….et il le sait malgré toutes ses gesticulations.
Ses sbires du nord au sud sont anéantis .
Hachem nous protège.