Ceux qui passent dans les médias, ressaisissez-vous !!!!!!!
Par Meir BEN HAYOUN
Je ne m’adresse pas à la plupart des Juifs qui sont formidables, adorables par leur soutien, leur mobilisation en ces heures terribles.
Je parle à tous ces Juifs qui paraissent dans les médias et sont censés défendre Israël, universitaires, journalistes,etc.
On a déjà donné suffisamment sur la tête de Jonathan Hayoun pour recommencer, mais vous n’êtes pas beaucoup mieux que lui.
Mais qu’est-ce que vous foutez ? C’est la bérézina !!!!
Pas un pour relever le niveau et l’honneur juif, à part ceux passant sur Cnews. J’en profite pour saluer Me Gilles William Goldnadel.
Que vous arrive-t-il ? Etes-vous des dhimmis ? Avez-vous avalé trop d’anesthésiants ? Vous êtes pris en otage pour acquiescer ou rester indifférents aux accusations calomnieuses auxquelles vous ne répondez pas. Ou alors quand vous répondez, c’est hésitant, mitigé, sans trop y croire !
Pire, comme des idiots inutiles, parfois vous reprenez les éléments de langage de l’ennemi à votre compte en croyant défendre Israël ? Le terme colon à bannir, vous le mettez sur vos lèvres ??!! Vous faites les couilles molles et déposez les armes sans avoir livré bataille.
Réveillez-vous !!!!
Ce n’est pas le moment de faire des analyses « subtiles » ou géopolitiques sophistiquées que les téléspectateurs ne comprendront pas.
Pour le moment, ce que perçoit le téléspectateur, c’est que les Juifs (il ne fait pas le distingo entre Juif et Israélien du fait qu’Israël est l’Etat juif) sont les agresseurs qui ont colonisé la terre de malheureux Arabes pacifiques poussés à bout. Voilà ce qu’il comprend parce que vous abandonnez lamentablement le terrain.
Vous n’êtes pas devant un jury d’examinateurs à moitié endormi à qui vous pouvez broder à souhait et qui de toute manière vous accordera votre doctorat de pacotille et vos titres ronflants.
Vous n’êtes pas là pour faire les accommodants et les ouverts au dialogue quand vos frères et sœurs en Israël ont été massacrés de façon innommable, quand des enfants ont été décapités et brûlés, quand des femmes ont été violées en tournante et sont otages dans des conditions auxquelles on ne préfère pas penser.
Vous n’avez pas à vous excuser pour Israël, ni à déplorer que les palos s’en prennent plein la gueule. Vous devez le justifier et le soutenir de toutes vos énergies affectives. Si vous voulez déplorer quelque chose, c’est que les bombardements israéliens ne sont pas plus terribles.
Si cela vous est difficile, considérez que c’est votre sœur, votre fils ou votre fille otages dans la Bande de Gaza qui subissent viols et pires sévices inimaginables en ce moment même. Imaginez-vous que les corps calcinés ou décapités des petits enfants du Kibboutz Beeri, sont vos proches. Là vous aurez le ressort pour réagir comme il se doit.
Tant que les otages sont captifs, n’acceptez même pas de traiter la question du couloir humanitaire
Vous faites ce que vous voulez, mais vous vous préparez le couteau entre les dents, avec la haine incandescente et vous vous jurez à vous-mêmes que vous terrasserez d’un argument foudroyant le premier enfant de salaud qui vous lancera « colon », « occupation » ou « apartheid » ou « souffrance du peuple palos » et leurs dérivés de termes assassins comme « Ci-Jordanie », justifiant la bestialité des ennemis arabes.
Vos développements d’historien, de sociologue, de politologue, d’artiste peintre, de rabbin, de cancérologue ou de ce que vous voulez, c’est bien pour votre blason lors de la présentation, mais c’est du bidon dans un débat télévisé. Personne n’en a rien à foutre.
Vous vous démerdez. Ce n’est pas une défense de thèse de doctorat. Vous étudiez vos dossiers minutieusement. Vous préparez des formules courtes et percutantes pour les démolir sans qu’ils ne puissent se relever. Le téléspectateur lambda doit être en mesure, non seulement de comprendre, mais vous devez l’atteindre et le convaincre.
Vous n’êtes pas là pour vernir votre statut de spécialiste ou d’expert objectif en mettant quelque peu en retrait votre judaïté. C’est autrement plus sérieux que votre petite personne, votre réputation et votre ambition cathodique.
Vous arrivez avec une tenue fière, ferme de dignité juive, le regard droit et direct, pas vitreux et rêveur, la voix assurée et bien portante – pas mal fagoté ou prostré comme un misérable qui quémande la compassion.
Sans attendre qu’on vous la donne, vous prenez la parole et vous la mobilisez avec assurance de celui qui a raison et que le Droit est avec lui. Vous êtes celui qui sait, qui est la référence et vous vous imposez comme tel.
Quand Charles Enderlin ou une autre racaille de ce type apparaît sur le plateau, vous le démolissez d’emblée parce que vous savez qu’ils l’invitent en tant que référence. L’objectif de sa présence est d’enfoncer la société israélienne sous des airs insidieux de se soucier de ce qu’elle devient. La référence, ce n’est pas lui, c’est vous ! Vous n’avez pas le luxe de faire dans l’humilité ou la modestie.
Que vous soyez favorable ou pas avec le Gouvernement d’Israël actuel, ce n’est ni le moment, ni l’endroit. Pratiquement vous tous, vous êtes tombés dans ce piège comme des gosses. Vous ne devez même pas en parler. N’allez pas vous imaginer qu’on vous accordera plus de crédit parce que vous tapez sur le Gouvernement israélien actuel ou le précédent. Personne n’en a rien à foutre que vous soyez pour la paix. Au contraire, c’est la dernière des conneries à faire. Ils se diront qu’Israël mérite ces horreurs parce que son Gouvernement est tordu, et que le peuple israélien a voté pour ce Gouvernement. Et vous, comme des ânes, en enfonçant le Gouvernement et en tapant sur Netanyahou, vous confirmez implicitement qu’Israël mérite ce qui lui arrive et par conséquent, que la contre-attaque israélienne est illégitime et constitue un crime de guerre.
Sortez la tête de votre derrière !!!
Même si vous êtes d’accord avec tel ou tel argument soulevé par vos adversaires, ne le leur concédez point. Il ne faut rien laisser passer.
Par exemple, quand l’hôpital a été bombardé, avant qu’on sache que c’étaient les terroristes du Djihad islamique qui étaient à l’origine de ce tir. Ne le reconnaissez pas même si Israël avait vraiment fait exploser cet hôpital.
N’offrez jamais l’occasion à l’ennemi de vous taper dessus. Ce n’est pas une partie de tennis fair play entre amis. Ce ne sont pas des amis, mais des ennemis à abattre. La guerre c’est sale. Il faut jouer vicieux. Vous comprenez la métaphore.
Et vous n’en avez rien à foutre qu’on vous approuve ou pas. Si vous adoptez cette attitude, on respectera votre engagement. Celui qui est le plus déterminé, on le respecte. C’est à lui qu’on accorde crédit.
C’est cela le message. On est en guerre totale et personne n’est dispensé, même pas vous.
Soyez à la hauteur et bon courage !!!!
Kadima
Meir BEN HAYOUN
Punch line certes
Mais ce branquignole de Meir ben Hayoun, oublie juste un truc, un truc essentiel : nous sommes deans notre droit, tous les arguments de l’ennemi sont fallacieux. Il n’est pas question d’avoir raison pour avoir raison, nous avons raison car nous avons raison.
Aucun argument contradictoire ne tient la route : c’est au mieux de la poésie, mais en général toujours du mensonge
Bravo Meir Ben Hayoun !!
Voici des images du massacre: attention, c’est vraiment terrifiant.
https://www.hamas-massacre.net/
Excellent cet article.
J’ajouterai deux citations célèbres:
« Nous préférons vos condamnations à vos condoléances. (Golda Meir)
« La résignation est la première étape vers la défaite. »(Sun Tzu)
il faut dire et proclamer OUI VOUS AVEZ MA HAINE c est tout !et rien d autre !