Bruno Retailleau envisage la dissolution du groupe d’ultragauche propalestinien la Jeune Garde antifasciste

Lors d’une conférence organisée par le Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieure, le locataire de Beauvau a envisagé la dissolution du groupuscule la Jeune Garde antifasciste pour lutter contre les violences des mouvements d’extrême gauche.
Le ministre de l’Intérieur a affirmé, lors d’une conférence organisée par le Centre de Réflexion sur la Sécurité Intérieur, que la dissolution du groupuscule d’ultragauche la Jeune Garde antifasciste, pouvait être une «solution».
Interrogé sur les violences des mouvements d’extrême gauche et notamment de la Jeune Garde dont huit membres ont encore été mis en examen l’été dernier pour agression antisémite, Bruno Retailleau a déclaré que la «dissolution est un instrument, notamment avec la Jeune Garde, qu’il faut regarder».
En la matière, «il faut qu’on aille un peu plus loin», a affirmé le ministre, citant aussi «les associations de supporters dans le foot», estimant que «le hooliganisme est en train de revenir». «Simplement, on est dans un état de droit, c’est très désagréable de se faire rabrouer par la Justice, il faut le faire à bon escient».

Cofondée par le député de la France insoumise Rafaël Arnault, lui-même fiché S (pour atteinte à la sûreté de l’État, NDLR) et visé par plusieurs plaintes pour violences et menaces de mort, la Jeune Garde a toujours assumé son mode d’action violent, que le groupe justifie comme une réponse à celle de l’extrême droite.
Outre la volonté politique, la loi prévoit plusieurs critères précis pour dissoudre une association ou un «groupement de fait». Parmi ces critères, la direction des libertés publiques pourrait invoquer le fait que le groupe incite «à des manifestations armées ou à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens», ou qu’il présente «par sa forme et son organisation militaires le caractère de groupes de combat ou de milices privées».
En 2021, le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gérald Darmanin, avait annoncé la dissolution du groupe d’ultradroite Génération identitaire, au motif qu’il «incit(ait) à la discrimination, à la haine et à la violence».
Source
Le Figaro

Samedi 9 décembre 2023, pour dénoncer le jumelage de Strasbourg avec Ramat Gan, une ville israélienne, plusieurs membres de l’organisation anti-fasciste la Jeune Garde ont déployé une banderole sur le centre administratif de Strasbourg.