Brest : la boucherie qui abritait la cellule djihadiste jugée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle

Le procès de six hommes poursuivis en justice pour des projets d’attentats, fomentés dans une boucherie halal brestoise, s’est ouvert lundi 24 mars devant la cour d’assises des mineurs spéciale de Paris. Il doit durer trois semaines.
Après plus de trois ans d’instruction, six hommes âgés de 21 à 39 ans comparaissent devant la justice ce lundi 24 mars. Ils sont jugés pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Le procès qui doit s’achever le 11 avril prochain s’est ouvert devant la cour d’assises des mineurs spéciale de Paris en raison de la minorité d’un des accusés au moment des faits, rapporte CNews.
Le petit groupe se réunissait dans une boucherie halal située dans la périphérie de Brest pour planifier des actions violentes inspirées par celles de Daesh contre la base navale de Brest, une synagogue, des matchs de foot ou encore lors des célébrations du Nouvel An chinois.

Cette cellule djihadiste présumée avait été découverte suite à des soupçons du Parquet national antiterroriste qui avait saisi la DGSI en septembre 2019. La boucherie était alors gérée par Wahid B., qui avait été condamné pour apologie du terrorisme la même année. Son commerce recevait également la visite régulière de Mohamad D., un réfugié syrien accusé d’être un ancien combattant de l’État islamique.
L’établissement avait donc été placé sous surveillance et mis sur écoute. Lors de nombreuses conversations enregistrées, des projets de massacre ont été évoqués par les six hommes. Face à la menace grandissante d’un passage à l’acte, une vague d’interpellations avait été réalisée dès janvier 2020.
Toujours selon CNews, plusieurs mis en cause se défendent de « paroles en l’air » sorties de leur contexte. Seul celui qui était mineur au moment des faits (seize ans) a reconnu son intention de commettre un attentat.
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