Au nom des enfants qui ne sont jamais revenus…
Hier à à la gare de Nice, un hommage a été rendu aux victimes du nazisme et aux Justes de France
« Mon cher papa, (….) Je voudrais, si tu le peux, que tu m’envoies ma photo, celle de maman et la tienne (…) Essaie de me faire sortir, ainsi je serais avec toi, ici je perds toutes mes forces (…). J’ai beaucoup maigri, je suis encore malade (…) Je pleure souvent en pensant à toi (…) Marie. »
Sur le quai n°1, la voix de la petite fille s’élève, claire, cristalline. Pas un brin d’air sous la verrière de la gare. Une chaleur moite, étouffante. Comme celle qui plombait le ciel parisien les 16 et 17 juillet 1942, jours sinistres de la rafle du Vel d’Hiv’ où 13 152 juifs dont 4115 enfants furent arrêtés par des soldats français. Une lourdeur écrasante. Comme celle qui écrasait ce jour du 26 août 1942, où 560 juifs des Alpes-Maritimes furent raflés. Et puis tous ces jours entre le 1er septembre 1942 et le 30 juillet 1944, où 406 enfants niçois sont partis dans l’enfer des camps de la mort. C’était il y a 69 ans. C’était là, sur le quai n°1 de la gare de Nice, que partaient les convois.
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