Attentat de la rue Copernic: le sort du dossier en suspens
Quarante ans après l’attentat, la cour d’appel de Paris doit se prononcer sur le non-lieu dont a bénéficié le suspect.
Par Jean Chichizola
Le 3 octobre 1980, une bombe déposée devant la synagogue de la rue Copernic, à Paris, faisait 4 morts et 46 blessés.
Quarante ans, trois mois et vingt-quatre jours de procédure, d’oubli, de chagrin, d’espérance et de crainte. Et, au bout d’un des plus longs tunnels judiciaires français, une décision enterrant brutalement le dossier ou ouvrant la voie à un procès. L’affaire Copernic est décidément hors norme. Mercredi, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris doit se prononcer sur le non-lieu dont a bénéficié l’homme suspecté d’avoir, le 3 octobre 1980, déposé une bombe devant la synagogue de la rue Copernic à Paris, faisant 4 morts et 46 blessés. Sans un retard du service religieux, cette attaque antisémite perpétrée par un groupe palestinien, le FPLP-Opérations spéciales, aurait pu tuer des dizaines de fidèles.
La cour d’appel a deux options. Elle peut confirmer le non-lieu prononcé en 2018, à la grande surprise d’enquêteurs ayant travaillé sur l’affaire, en faveur du Canadien d’origine libanaise Hassan Naim Diab, sociologue de 67 ans. Laissant en suspens de nombreuses questions, le dossier sera clos. C’est ce qu’espèrent les avocats de la défense, Mes Bourdon, Cagnat et Lefebvre, qui ont déclaré à l’AFP: «Cette ordonnance de non-lieu, en toute logique, doit être confirmée, compte tenu de l’importance des éléments à décharge.» Quant à Diab, extradé vers la France en 2014 et revenu au Canada après le non-lieu, il juge que «justice a été rendue», bien que la procédure se soit poursuivie à Paris après l’appel du parquet. Il est vrai que son avocat canadien n’a pas hésité à le qualifier de «Dreyfus de notre temps».
La chambre de l’instruction peut aussi renvoyer le Canadien devant une cour d’assises spéciale. Le Canada, qui a mis six ans pour l’extrader, de 2008 à 2014, accepterait-il de le renvoyer devant ses juges français? Dans la négative, le procès aurait lieu en l’absence de l’accusé. Mais procès il y aurait bien. C’est ce qu’attendent les nombreuses parties civiles, associations et particuliers. Représentant l’Association française des victimes du terrorisme et Corinne Adler, qui, âgée de 13 ans, fêtait sa bar-mitsvah (cérémonie religieuse pour les jeunes filles), Me Père souhaite ainsi «qu’un procès puisse se tenir».
Comme Me Cahen, avocat de la synagogue et des familles Shagrir et Barbé, qui ont perdu un des leurs. Pour lui, devant les doutes qui perdurent, «seul un tribunal peut d’une manière contradictoire décider de la culpabilité ou de l’innocence d’Hassan Diab». C’est ce que demandent le parquet et le parquet général, le premier estimant dans son réquisitoire de 2017, que «l’implication (de Hassan Diab) repose sur des éléments solides» et considérant comme «nécessaire un examen par une juridiction de jugement et une discussion contradictoire des éléments à charge et à décharge».
Si procès il y avait, il serait passionnant. Du côté de la défense, on plaiderait l’innocence en se fondant sur une défense d’alibis. L’ex-épouse de Diab et plusieurs de ses connaissances assurent qu’il était à Beyrouth le 3 octobre 1980. Du côté de l’accusation, un faisceau d’indices: notes policières «convergentes et réitérées», forte ressemblance avec les portraits-robots de 1980, passeport indiquant que Diab était en Europe, et non au Liban, le
3 octobre 1980, témoignages de proches l’impliquant dans la mouvance palestinienne et experts graphologues judiciaires faisant un lien entre l’écriture du suspect avec le terroriste. Au cours de la procédure, la chambre de l’instruction a rejeté à plusieurs reprises la libération provisoire de Hassan Diab, en estimant qu’«il existe des indices graves et concordants rendant plausible (son) implication dans les faits qui lui sont reprochés».
Source :
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/attentat-de-la-rue-copernic-le-sort-du-dossier-en-suspens-20210126
Une pensée pour les Barre ou Giscard, et autres malfaisants. Et Mitterand et ses amitiés malsaines. Quand le poisson pourrit par la tête. Ne jamais oublier.
pour les filles d israel on pratique LA BAT MITSVAH !!et non pas la bar mitsvah !!ceci dit c est un parfait scandale franco libanais avec toutes sortes de magouilles pourries traditionelles des que cet infect liban est concernè en quoi que ce soit ici en france !!le tete est pourrie effectivement !!
c’est pourri de tête aux pieds