Attaque au couteau à la tour Eiffel : Mamaye D., schizophrène et djihadiste
L’assaillant de la tour Eiffel cumule pathologies et radicalisme
Il est de ces profils hybrides qui laissent perplexes justice et enquêteurs. Et qui, par leur parcours, posent avec acuité la question de l’influence des thèses djihadistes sur les personnalités psychiquement fragiles. Le 5 août, peu avant minuit, Mamaye D., 18 ans, se rend au pied de la tour Eiffel, bouscule un agent de sécurité, franchit un portique puis brandit un couteau aux cris de « Allahou akbar ». Mis en joue par des militaires, il obtempère et se couche à terre. Le monument sera évacué par sécurité. Mais en garde à vue, il apparaît vite que Mamaye D., arrivé de Mauritanie en 2010 avec sa famille, souffre de longue date de problèmes psychiatriques. Suivi depuis l’enfance, il a multiplié les séjours dans des hôpitaux spécialisés et les incidents violents.
A partir de 2015, Mamaye D., déscolarisé depuis le collège, semble de plus en plus perméable aux idées djihadistes. Il fera ainsi l’objet de poursuites pour apologie du terrorisme et menaces de mort : le 1er juillet 2015, il avait hurlé « Vive Al-Qaïda » en pleine gare du Nord, avant de lancer à un contrôleur : « Si j’avais eu un couteau, je t’aurais tué. » Il sera condamné à quatre mois de prison avec sursis. Plus inquiétant, selon des sources policières, il aurait déjà tenté en 2015 un assaut similaire à la tour Eiffel — sans couteau cette fois. Une information que ne confirme pas le parquet de Paris mais qui, à l’époque, avait inquiété sa famille, qui avait alors fait remonter ses préoccupations. Inscrit au fichier dit des « radicalisés », Mamaye D. avait alors été hospitalisé en unité pour malades difficiles (UMD), des structures dédiées aux cas les plus lourds.
A cette époque, le jeune homme aurait continué à manifester une fascination pour Daech, notamment après les attentats de Paris. Souffrant de schizophrénie paranoïde, le jeune homme semblait pourtant aller mieux, ce qui lui avait permis de rejoindre, à l’automne 2016, un hôpital psychiatrique proche du domicile de ses parents. C’est lors d’une permission de sortie qu’il s’en est pris aux forces de l’ordre au pied de la tour Eiffel — dans le but de les tuer et au nom de Daech, a-t-il insisté. Une revendication qui a conduit le parquet à le poursuivre pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/tour-eiffel-mamaye-d-schizophrene-et-djihadiste-22-08-2017-7205934.php
« arrivé de Mauritanie en 2010 »
qu’on l’y renvoie définitivement ; vu ses multiples « déclarations » il devrait y trouver le bonheur :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Islam_en_Mauritanie