« Assassiner nos proches pour la deuxième fois »

Les familles endeuillées protestent contre le prix du «meilleur film» pour Leah Tsemel, l’avocat d’extrême gauche qui a défendu des terroristes meurtriers.
Des familles endeuillées ont manifesté dimanche à la Mifal Hapyis House contre l’attribution du prix du meilleur film à un documentaire sur l’avocate d’extrême gauche Leah Tsemel, une avocate antisioniste défendant depuis 40 ans des Arabes palestiniens accusés de violences contre Israël, y compris des kamikazes. .
Le film, qui raconte l’histoire de la vie de Tsemel, a remporté un prix de 150 000 NIS décerné par le Conseil de la loterie israélienne pour la culture et l’art.
Les familles endeuillées ont exigé que le président du Mifal Hapayis, Avigdor Yitzhaki, annule immédiatement l’octroi du prix en argent aux cinéastes, affirmant qu’il se moquait de la mémoire de l’assassinat.
Des familles endeuillées du forum « Choosing Life » du mouvement Im Tirtzu ont participé à la manifestation. Parmi les participants: Herzl et Meirav Hajaj – parents du défunt lieutenant Shir, assassiné lors de l’attaque d’Armon Hanatziv , Shimon Golbenzitz – père du défunt lieutenant David tombé en activité à Hébron, Hadas Mizrahi – veuve de Colonel Baruch , assassiné la veille de la Pâque sur le chemin de Kiryat Arba, et Vladimir Lubarsky, le père du soldat Duvdevan Ronen , tué dans une opération il y a un an et demi, et Devora Gonen, la mère de Danny, qui a été assassiné dans un attentat terroriste près de la colonie de Dolev.
Les familles ont versé des seaux de peinture rouge au Mifal Hapayis pour symboliser le sang des victimes et illustrer leur insensibilité à attribuer un prix et une subvention au film.
Herzl et Meirav Hajaj, les parents de Shir, ont déclaré: « Nous sommes venus exprimer notre colère et notre peine face à l’attribution d’un prix pour un film qui rend hommage au travail de l’avocat Tsemel dans la défense des terroristes – ceux qui ont tué nos proches. Le terroriste qui a assassiné Uri Ansbacher et les terroristes qui ont lynché les soldats à Ramallah et d’autres font partie des malheureux meurtriers défendus par l’avocat Tsemel.  »
« Est-ce vraiment le film parmi tous les films israéliens qui mérite d’être encouragé sous la forme de 150 000 NIS? Les membres du comité qui ont choisi le film n’ont pas vu les fleuves de sang versés par les clients de l’avocat Tsemel? Ce prix est une expression d’insensibilité et d’irresponsabilité envers la société israélienne « .
Source :
http://www.israelnationalnews.com/News/News.aspx/264978