Arnon Zamora s’est conduit en héros au cours de l’opération

Le commandant Arnon Zamora, qui a trouvé la mort dans les combats qui ont permis la libération des quatre otages détenus par le Hamas, s’est conduit en héros au cours de l’opération.
Il a été grièvement blessé dans les combats alors qu’il dirigeait une unité qui a fait irruption dans l’appartement où trois des otages étaient détenus. Très gravement atteint, il a succombé à ses blessures après son arrivée à l’hôpital.
Arnon Zamora, âgé de 36 ans, était marié et père de deux enfants. Ses obsèques auront lieu ce dimanche à 16h00 au cimetière militaire du mont Herzl, à Jérusalem. Que son souvenir soit béni.

Zamora s’était déjà distingué par sa bravoure après l’attaque barbare menée par les terroristes du Hamas le jour de Shabbat-Simhat Tora. Il avait mené la bataille au carrefour de Yad Mordechai et, avec son unité, avait éliminé 37 terroristes ce jour-là. Il a ensuite combattu à Nahal Oz et Beeri.
La famille d’Arnon Zamora a tenu à s’exprimer après Shabbat : « Nous sommes profondément attristés par la mort de notre Arnon bien-aimé, a-t-elle indiqué. C’était un père de famille affectueux et dévoué, un époux aimé et un ami exemplaire. Arnon était un combattant très estimé, attentif envers ses compagnons de combat et envers les membres de sa famille. Un homme de valeurs au grand cœur qui croyait profondément à la mission de défendre le peuple d’Israël, qu’il a accomplie avec beaucoup de dévouement et de professionnalisme ».
Arnon Zamora est le onzième combattant de l’unité des Yamam (Unité nationale de lutte contre le terrorisme), tombé depuis le début de la guerre. Neuf d’entre eux sont morts le 7 octobre et un autre, Yetev Lev Halevi, a été tué lors d’une opération antiterroriste à Toulkarem il y a environ un mois.
Arnon Zamora a servi dans l’unité des opérations spéciales pendant environ huit ans et a participé à d’innombrables opérations importantes pour protéger les citoyens israéliens et combattre le terrorisme. Il a sauvé des blessés sous le feu et a agi à diverses reprises dans des moments cruciaux au cours de plusieurs actions opérationnelles.
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https://lphinfo.com/

Le nom de la mission de sauvetage lancée dans le centre de la bande de Gaza, une mission qui a ouvert la porte à la libération de quatre otages, a été rebaptisée « Opération Arnon » après la mort de l’inspecteur en chef Arnon Zamora au cours du raid, alors qu’il se battait contre des hommes du Hamas.
Le chef d’état-major Herzi Halevi s’est entretenu avec le commandant de l’unité anti-terroriste Yamam, au sein de la police israélienne, le commandant « Het » – c’est la première initiale de son nom en hébreu – et il a salué l’unité pour « ses actions courageuses et déterminées » dans ce raid, a indiqué l’armée.
Tsahal a précisé que Halevi avait convenu avec le commandant de l’unité Yamam de ce changement de nom en l’honneur de Zamora
Pendant la mission de la matinée, Zamora avait été grièvement blessé par les tirs des hommes du Hamas lors de l’entrée des forces israéliennes dans un bâtiment où trois des quatre otages étaient gardés en détention. Il avait été évacué vers un hôpital en Israël où il a finalement succombé à ses blessures.

Zamora, 36 ans, laisse derrière lui son épouse et deux enfants.
Le 7 octobre, il s’était battu contre les hommes armés du groupe terroriste à proximité de la communauté frontalière de Yad Mordechaï, tuant des dizaines d’hommes et les empêchant de pénétrer dans le kibboutz.
Après cette bataille, Zamora avait été impliqué dans des combats sur la base Nahal Oz et au kibboutz Beeri.
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La décision de lancer l’opération qui a permis de libérer quatre otages – Noa Argamani (25 ans), Almog Meïr (21 ans), Shlomi Ziv (40 ans) et Andreï Kozlov (27 ans) – en vie ce samedi, a été prise jeudi soir lors d’une réunion confidentielle.
A 11h ce matin, le feu vert a été donné par le Tsahal et le Shabak mais aussi par le Premier ministre qui a suivi toute l’opération.
Les quatre otages se trouvaient à Nuseirat, dans un environnement civil, ils n’étaient pas détenus dans un tunnel mais dans deux bâtiments différents de 3-4 étages près de familles gazaouies payées par le Hamas. Noa était seule au premier étage et les trois hommes étaient détenus ensemble dans un autre immeuble au troisième étage. Les deux immeubles se trouvaient à quelques centaines de mètres l’un de l’autre.
Les forces israéliennes ont donné l’assaut sur les deux cibles. Dans un premier temps, il a été envisagé de libérer d’abord Noa, seule, puisqu’elle se trouvait dans un lieu plus facile d’accès. Mais la crainte que cette première opération ne nuise aux chances de réussite d’une deuxième pour libérer les trois autres, a conduit les décideurs à donner l’ordre de prendre d’assaut les deux immeubles en même temps.
Noa Argamani a raconté qu’elle avait entendu des coups à la porte et ”soudain de nulle part, elle a entendu que c’était Tsahal”, a témoigné l’un de ses proches, ”Nous sommes venus pour te sauver”, lui ont dit les soldats. ”Elle était sous le choc”.
Comme prévu par les services de sécurité le sauvetage des trois autres otages a été plus compliqué. C’est lors de cet assaut qu’Arnon Zamora, combattant du commando Yamam, a été tué. De nombreux échanges de feu ont eu lieu. Lorsque les trois otages ont pu monter dans la voiture des forces israéliennes, des terroristes ont tenté de l’attaquer avec des missiles RPG.
Tout a bien failli échouer quand la voiture au bord de laquelle les trois otages se trouvaient a rencontré un problème technique et a été immobilisée. Des terroristes ont tiré sur le véhicule. Les hommes du bataillon 98 se sont immédiatement portés à la rescousse et un hélicoptère de Tsahal est arrivé, en plein jour, au coeur de la Bande de Gaza pour les exfiltrer.
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