ANTISEMITISME : Un député communiste s’emporte contre le « grand capital apatride »
Problème, cette expression est traditionnellement utilisée par l’extrême droite pour faire des sous-entendus antisémites.
Une expression traditionnellement utilisée par l’extrême droite pour faire des sous-entendus antisémites. C’est ce à quoi a eu recours le député communiste Jean-Jacques Candelier ce mercredi lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, relève le site le Lab d’Europe 1. L’élu y évoque en effet le « grand capital apatride », estimant que « cette purge ultra-libérale ne se fait qu’au bénéfice du grand capital apatride ».
Pour le député UMP Pierre Lellouche, contacté par le Lab, « on n’est pas loin des protocoles des sages de Sion » avec cette expression orale qui n’a fait pas réagir le gouvernement. Le site rappelle que, lorsqu’il était maire de Paris, Bertrand Delanoë s’était emporté contre l’emploi de cette expression lors d’un Conseil de Paris, y voyant « des choses gravissimes », et faisant clairement le lien avec la Shoah: « capital apatride, c’est le pire dans le langage de certains français dans l’histoire ».
Interrogé par le Lab, l’entourage de Jean-Jacques Candelier, qui a co-rédigé le texte, nie tout sous-entendu antisémite et parle de « coïncidence malheureuse »: « ça n’a rien à voir. (…) Quand il parle de grand capital apatride, c’est tout simplement les marchés financiers qui ne font pas dans le patriotisme économique, dans le cas d’Alstom, par exemple. »
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/un-depute-communiste-s-emporte-contre-le-grand-capital-apatride_1554511.html#yiVKXy3cMBcfGyWd.
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rappelons l’article de l’UNION du 6 Décembre 2009
« Dont acte, nous allons donc les ramener au fond et à la vérité historique. Le Parti communiste français a donné en 1939 et 1940 à ses militants, qui travaillaient dans les usines d’armement, des consignes de sabotage. Des faits de trahison qui sont attestés de la main même de Maurice Tréand, responsable des cadres français du PC, subordonné de Maurice Thorez (secrétaire général), et de Jacques Duclos, l’homme au « bonnet blanc et blanc bonnet ». La chose est clairement établie par le travail de deux historiens, Claude Pennetier et Jean-Pierre Besse, qui dans « Juin 40, la négociation secrète », éclairent les marchandages entre le Parti communiste et les occupants nazis pour obtenir, dès juin 40, la parution de L’Humanité entre autres activités militantes. Ils produisent les notes saisies sur Denise Ginollin, la secrétaire de Maurice Tréand, en fait l’argumentaire officiel destiné à la négociation avec Otto Abetz, le représentant à Paris de Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du IIIe Reich. La simple transcription du texte est assez incriminante pour se passer de commentaire :
« Vous avez laissé paraître journaux communistes dans autres pays Danemark, Norvège, Belgique. Sommes venus normalement demander autorisation. Sommes communistes avons appliqué ligne PC sous Daladier, Reynaud, juif Mandel […] Juif Mandel après Daladier nous a emprisonnés. Fusillé des ouvriers qui sabotaient défense nationale. Sommes PC français pas eu peur […] Pas cédé face dictature juif Mandel et du défenseur des intérêts capitalistes anglais Reynaud […] Sommes une force, […] nous représentons une force qui dépasse les frontières françaises, vous comprenez, derrière nous l’URSS/c’est une force l’URSS/vous en avez tenu compte/pacte germano-soviétique le prouve. On ne fait pas un pacte avec des faibles mais avec des hommes forts […] Notre défense du pacte cela vous a avantagé… Pour l’URSS nous avons bien travaillé par conséquent par ricochet pour vous… »
Pour information, le « juif Mandel » n’est autre que Georges Mandel, ministre de l’Intérieur (gouvernement Paul Reynaud de mars à juin 1940), qui a été liquidé par la milice en juillet 1944. Maurice Thorez et Jacques Duclos étaient les chefs du PCF (le premier ayant déserté en octobre 1939 pour se réfugier à Moscou). Ce n’est qu’à partir de juin 1941 date de l’invasion de l’URSS par la Wehrmacht, que le PCF s’engage dans la résistance anti-allemande. Par la suite, le PCF, sous l’égide de Duclos et Thorez fut plus stalinien que les Soviétiques, allant jusqu’à étouffer le rapport rendu public par Khrouchtchev lors du XXe congrès du Parti en 1956, qui dénonçait les crimes de Staline, quelques millions de morts quand même. La même année, l’un et l’autre ont soutenu la répression de l’insurrection hongroise.
En 1968, Duclos a encore soutenu la répression du Printemps de Prague, l’invasion de la Tchécoslovaquie par les armées du Pacte de Varsovie… »
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happywheels
le nabot j duclos alors candidat a l election presidentielle s etait vivement emportè contre le SIONISME lors de l un de ses meetings .la foule hurlait dans la salle surchauffèè : mort a israel et rapidement …. MORT AUX JUIFS . les maghrebins n ont rien inventè …
coincidence malheureuse disent t-ils ? c’est marrant ils auraient pu utiliser d’autres expressions comme :
– marchés financiers ;
– fonds spéculatifs ;
– haute finance ;
– places financières internationales ;
– grandes banques d’affaires ;
– le choix était presque sans limite, simplement il a utilisé un champ lexical de sinistre mémoire en employant une formule connu de tous « grand capital apatride », c’est très étrange…très étrange.
Marine Le Pen est par contre beaucoup moins équivoque, et ses propos font froid dans le dos. La vidéo date de 2012