Antisémitisme: le rassemblement de ceux qui n’ont rien fait contre

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A l’initiative du PS, le défilé organisé à Paris a tout du bal des hypocrites
Le « rassemblement contre l’antisémitisme », organisé à Paris et dans plusieurs villes de France à l’initiative du PS, a tout du bal des hypocrites. Seront présents une bonne partie de ceux qui partagent la responsabilité du désastre.
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Si l’on ne peut que se féliciter de la prise de conscience qui semble s’opérer (enfin !) autour de la question des agressions et de l’atmosphère antisémites en France, on peut toutefois émettre de nombreuses réserves face à ce bel unanimisme de façade qui vire en réalité au bal des hypocrites.
L’antisémitisme en France a un visage
Le contexte, tout d’abord, avec l’évidente et si dangereuse instrumentalisation dont fait l’objet la juste cause de la lutte contre l’antisémitisme par le pouvoir, afin de décrédibiliser le mouvement des gilets jaunes. Ce-dernier, il est vrai, dans sa forme manifestante au long cours, n’aura pas été bien malin ni subtil afin de se débarrasser des boulets, certes marginaux, aussi imbéciles que dangereux qui, de toute évidence, ont tenté avec un certain succès de l’infiltrer depuis quelques semaines. Pourtant, et alors que la majorité n’aura eu de cesse d’évoquer les années 30 selon une rhétorique propagandiste bien huilée à grand renfort de points Godwin, le vrai visage hideux de l’antisémitisme français contemporain s’est révélé au grand jour. Ce visage, à découvert, toute honte bue et sans vergogne, est celui de l’islamisme, parfaitement décomplexé, hurlant contre un homme d’immense culture française et académicien, à ce titre gardien de cette culture (ce qui symboliquement veut dire quelque chose), hurlant donc que cet homme n’est pas chez lui en France et que, lui, l’islamiste radical, y est, chez lui. Au moins, c’est clair.
Le défilé des hypocrites
C’est clair mais ce n’est pas ce que le pouvoir voulait que l’on voie. Ce ne sont pas les fantasmes pseudo-conceptuels de la mystérieuse tenaille identitaire qui se sont révélés, contrairement à ce que certains auraient tant espéré, et qui auraient renvoyé d’hypothétiques violences identitaires dos à dos avec celles des islamistes. Non. On a eu beau chercher (et on s’en est donné, du mal, on n’a pas rechigné à la tâche), voire tout fait pour que cela advienne, jusqu’à quasiment décréter sans la moindre preuve que l’ignoble tag « Juden » chez Bagelstein ne pouvait qu’être le fait de « l’extrême droite » à la papa : rien n’y a fait, c’est bel et bien l’antisémitisme islamiste qui s’est manifesté avec éclat en pleine lumière. Celui auquel les juifs de France font face depuis maintenant plusieurs décennies dans le silence complice de la classe politique qui a exercé les responsabilités.
Dans le silence complice notamment de ceux qui sont à l’initiative du grand « rassemblement contre l’antisémitisme » de ce mardi 19 février, à commencer par le Parti socialiste magiquement ressuscité de ses cendres pour l’occasion… Ceux-là même qui ont importé pendant une quarantaine d’années le paradigme du conflit israélo-palestinien en France, afin d’en faire la matrice de toute forme de conscience idéologique et politique, remplaçant toute possibilité de lutte sociale par la lutte fantasmée pour l’émancipation des damnés de la Terre dont le Palestinien a été érigé en figure archétypale. C’est au nom de cette idéologie qui est consubstantielle au gauchisme culturel post-moderne si bien décrit et analysé par Jean-Pierre Le Goff, que la gauche notamment socialiste aura fermé les yeux sur le « nouvel » antisémitisme, celui qui tue, celui qui a tué Ilan Halimi, celui qui a tué Mireille Knoll, celui qui a tué les enfants juifs de l’école Ozar Atorah, celui qui tue à l’Hyper Cacher, celui qui pousse tant de juifs à s’exiler des quartiers de banlieue où ils sont menacés, persécutés, agressés, celui qui tue la pensée aussi, en incriminant par exemple Georges Bensoussan, en le traînant devant les tribunaux (qui heureusement finiront par lui donner raison) dans le désormais célèbre « djihad des tribunaux », dont certaines organisations se sont fait une spécialité, appuyées en cela par tous les zélateurs gauchistes du vivre-ensemble.
Vivre-ensemble mais sans les juifs ?
Vivre-ensemble ? Une belle idée mais à condition de ne pas porter la kippa ! Voilà ce qu’est devenue la réalité de cette notion fourre-tout dans les territoires perdus de la République. « Perdus » car abandonnés en raison même du logiciel idéologique de cette gauche socialiste qui se presse soudain au grand complet et appelle à manifester la larme à l’œil et comme au premier jour, comme si elle n’avait aucune responsabilité dans cet état de fait. Il est du reste amusant de voir que cette même gauche socialiste invoque le souvenir prétendument glorieux du président Mitterrand se pavanant en 1990 à la manifestation contre l’extrême droite après la profanation du cimetière juif de Carpentras, en grand « instrumentalisateur » en chef, quand on apprendra plus tard que le Front national contre lequel toute cette mise en scène était orchestrée n’avait strictement rien à voir dans l’affaire.
Et où était-elle, par ailleurs, cette gauche socialiste et apparentée, pour défendre Alain Finkielkraut lorsque, pendant les émeutes de banlieue en 2005, il eut le malheur d’énoncer des faits constatables par n’importe quel œil lucide, quant aux aspects évidemment religieux et ethniques de ces intifadas importées sur le territoire national, et qu’il fut alors traîné dans la boue et traité durablement de raciste ? Cette gauche-là se cachait-elle dans son keffieh pour ne rien voir ?
La gauche n’est pas la seule responsable
Les autres formations politiques qui tentent, quant à elles, sur cet épisode et sur le dos des juifs de France, de se refaire une santé politique, ont elles aussi la mémoire courte : qu’ont-elles fait, au pouvoir, pour rétablir l’ordre dans les territoires perdus de la République, à part, elles aussi, fermer les yeux par paresse, par peur ou par clientélisme, quand ce n’est pas, très à gauche, par totale adhésion à la vulgate anti-israélienne mais aussi au complotisme en vogue le plus ignare ? Qui, parmi les représentants de ces formations, demandera lors du cortège avec force que les djihadistes, principaux ferments violents de l’antisémitisme contemporain, ne soient pas rapatriés sur un territoire national que de toute façon ils haïssent ? Qu’ont fait ces formations politiques pour ne pas soumettre ou lier l’économie et les intérêts du pays à des Etats islamiques qui, bien souvent, soutiennent, de près ou de loin, le terrorisme islamiste et cherchent à nier de façon obsessionnelle l’existence même d’Israël ?
La situation est grave et la réponse proposée n’est ni sérieuse ni honnête. Une chose apparaît toutefois avec certitude : il sera toujours plus facile de faire porter la faute au peuple français révolté et déclaré ontologiquement fautif, que de s’attaquer aux causes véritables du mal contemporain.
Source :
https://www.causeur.fr/rassemblement-antisemitisme-finkielkraut-159242

happywheels

4 Commentaires

  1. Jacko lévi dit :

    merci de préciser que la charmante Madame en photo est la journaliste Anne-Sophie Chazaud

    et que son article nous va droit au coeur !!

    cette atmosphère delétère qui empoisonne les juifs français ayant été inaugurée par le puantissime Miteurand, dans sa lutte contre le front national, grace au vieux con amateur de petites saillies antijuives

    mon Credo étant depuis bien des années dicté par la proportion de juifs et de musulmans en France

    Juifs, un grand maxi de 400.00 (en raclant les fonds de HLM)

    Musulmans : entre 16 et 20 millions ….chiffre croissant a vitesse de go-fast !!les femmes de cette communauté étant les plus prolifiques, et pour plusieurs raisons

    mettez vous a la place des gouvernements successifs dont la lacheté, la pétoche, la vacuité ,l’ indifférence devant les continents paumés de la République

    le choix a été vite fait en faveur des exigeurs de mosqués, de Halal, de communautarisme, de coutumes et traditions n’ ayant aucun rapport avec ceux des Français…

  2. Jacques dit :

    ALAIN FINKIELKRAUT MEMBRE DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE PENSE QUE LES ANTILLAIS SONT DES ASSISTES – RÉPONSE DE RAPHAËL CONFIANT
    2019-02-18
    Alain Fienkielkraut ignore-t-il ce qu’est exactement la Martinique (à moins qu’il ne feigne de l’ignorer). Pour sa gouverne et celle de ceux qui le soutiennent dans sa croisade anti-nègre, il me semble important de rappeler un certains nombre de faits historiques :

    • En 1635, les Français débarquent dans une île peuplée depuis des millénaires par les Caraïbes, île que ces derniers nommaient «Matinino» ou «Jouanakaéra». En moins de trente ans, ils massacrent ceux-ci jusqu’au dernier, continuant ainsi le génocide des Amérindiens entamé avant eux par les Espagnols et les Portugais.

    • Vers 1660, et cela jusqu’en 1830, ils importent des centaines de milliers d’Africains qu’ils transforment en esclaves dans des plantations de canne à sucre lesquelles contribueront pendant trois siècles à faire la fortune des ports de Bordeaux, Nantes, La Rochelle etc… et plus généralement de la France, participant ainsi, aux côtés des autres puissances européennes, à l’esclavage des Nègres.

    • En 1853, l’esclavage aboli car désormais non rentable, ils importent, et cela jusqu’en 1880, des dizaines de milliers d’Hindous du Sud de l’Inde qu’ils installent sur les plantations, en partie désertées par les anciens esclaves noirs, et leur imposent un système d’asservissement et de travail forcé qui n’a rien à envier à l’esclavage.

    • Toujours en 1853, les planteurs békés importent des centaines de Chinois de Canton qu’ils jettent, eux aussi, dans les champs de canne à sucre. Ceux-ci se révoltent vite contre les mauvais traitements qui leur sont infligés et désertent les plantations, ce qui entraînera l’arrêt de l’immigration chinoise. Les Chinois s’installeront alors dans les bourgs et les villes de la Martinique en tant qu’épiciers ou restaurateurs. Ma propre grand-mère paternelle (née Yang-Ting) fut l’une des descendante de ces « coolees chinois ».

    • À partir des années 1880-90, des dizaines de milliers de Syro-Libanais fuient la Syrie et le Liban que venaient d’occuper la France et l’Angleterre suite à l’effondrement de l’Empire ottoman. Beaucoup émigreront en Afrique noire et en Amérique latine. Une partie d’entre eux s’installera aux Antilles et en Guyane, devenant au fil du temps des Arabes créoles et enrichissant ainsi notre culture d’une nouvelle facette. Eux aussi connurent l’exil et la souffrance par la faute de l’impérialisme européen.

    • En 1960, l’Etat français crée le BUMIDOM (Bureau des Migrations des Départements d’Outre-Mer) et importe des dizaines de milliers de postiers, filles de salles et infirmières, ouvriers d’usine et autres agents de police antillais qui, aux côtés des travailleurs immigrés maghrébins, contribueront pour une large part à ce qu’il est convenu d’appeler les «trente glorieuses».
    Telle est, en raccourci, l’histoire de la Martinique. On est loin des plages de sable blanc, des cocotiers et des belles «doudous», n’est-ce pas? Mais sans doute est-il bon de rappeler deux autres points à Alain Fienkielkraut :

    • A l’abolition de l’esclavage des Noirs (1848), pas un arpent de terre, pas un sou de dédommagement n’a été accordé aux anciens esclaves lesquels n’avaient d’autre ressource que de défricher les mornes (collines) de nos îles pour tenter de survivre grâce à des jardins créoles ou de retourner travailler, en tant qu’ouvriers agricoles sous-payés, sur les mêmes plantations où leurs ancêtres et eux avaient été réduits en esclavage.

    Même aux Etats-Unis, accusés pourtant d’être, dans le Sud profond (Mississipi, Alabama etc.), un enfer pour les Nègres, l’Etat s’est fait un devoir d’accorder à chaque ancien esclave «twenty-two acres and a mule» (vingt-deux acres de terre et un mulet). Ou en tout cas avait au moins promis de le faire. Cette formule anglaise est d’ailleurs, très symboliquement, le nom de la compagnie cinématographique du cinéaste noir américain Spike Lee. Aux Antilles, une fois les chaînes ôtées, le nègre s’est retrouvé Gros-Jean comme devant.

    • Pas rancunier pour deux sous, le Nègre antillais a participé à toutes les guerres qu’a lancé ou qu’a subi la France: guerre de conquête du Mexique en1860 au cours de laquelle le «bataillon créole», de son nom officiel, fit preuve d’une bravoure extrême comme le reconnurent elles-mêmes les autorités militaires françaises; guerre de 1870 contre l’Allemagne; guerre de 14-18 au cours de laquelle de nombreux soldats martiniquais furent décorés pour leur vaillance lors de la fameuse bataille des Dardanelles; guerre de 39-45 au cours de laquelle 8’000 volontaires Martiniquais et Guadeloupéens gagnèrent, au péril de leur vie, les îles anglaises voisines d’où ils purent rejoindre les Forces Françaises Libres du Général De Gaulle et participer ainsi aux combats, alors même que nos îles étaient dirigées par deux gouverneurs vychistes, les amiraux Robert et Sorin; guerre d’Indochine où périrent de nombreux Antillais (notamment à Dien Bien Phu); guerre d’Algérie au cours de laquelle, pour un Frantz Fanon, un Daniel Boukman ou un Sonny Rupaire qui rallièrent le FLN, des centaines de soldats antillais participèrent sans état d’âme à cette «sale guerre»; guerre du Tchad dans les années 80 etc…etc…

    Alors, anti-blancs et francophobes les Martiniquais? Assistés les Antillais alors que pendant trois siècles, ils ont travaillé sans salaire, sous le fouet et le crachat, pour enrichir et des planteurs blancs et l’Etat français?

    Que pèsent, en effet, ces cinquante dernières années de «départementalisation» et de juste remboursement de la dette de l’esclavage face à ces trois siècles d’exploitation sans merci? Sans doute faudrait-il aussi rappeler à Alain Fienkielkraut qu’au XVIIIè siècle, la France faisait les trois-quarts de son commerce extérieur avec Saint-Domingue (devenue Haïti), la Martinique et la Guadeloupe et qu’entre ces «quelques arpents de neige du Canada» comme l’écrivait Voltaire et les Antilles, elle n’hésita pas une seconde. Aux Anglais, le Canada peu rentable à l’époque (d’où le lâche abandon des Canadiens français, subitement redécouverts par De Gaulle en 1960). Aux Français, les riches terres à sucre de canne, café, tabac et cacao des Antilles.

    Toute personne qui fait fi des données historiques et sociologiques présentées plus haut (et je n’ai même pas parlé de l’idéologie raciste et anti-nègre qui a sévi dans nos pays pendant trois siècles!) ferait preuve soit de malhonnêteté intellectuelle soit d’ignorance. Je préfère accorder le bénéfice du doute à Alain Finkielkraut et croire qu’il ignorait tout cela avant de traiter les Antillais d’assistés. Mais venons-en maintenant à la question de l’anti-sémitisme des Antillais. Et là, que l’on me permette d’énoncer une vérité d’évidence: la Shoah est un crime occidental! Comme l’a été le génocide des Amérindiens, comme l’a été l’esclavage des Noirs, comme l’a été la déportation des Hindous, comme l’a été l’extermination des Aborigènes australiens etc… Le terme de «crime contre l’humanité» est une hypocrisie. Un faux-semblant. Une imposture.

    En effet, quand un individu commet un crime, personne ne songerait à taire son nom. Thierry Paulin (Antillais), Guy Georges (métis de Noir américain et de Français) et Patrice Allègre (Français) sont des «serial killers». Fort bien. Mais alors qu’on m’explique pourquoi, quand il s’agit d’un crime commis par un peuple, un état ou une civilisation bien particulière, on s’acharne à en dissimuler le nom? Pourquoi? Non, monsieur Fienkielkraut, si la Shoah est bien une abomination, elle n’a été mise en œuvre ni par les Nègres, ni par les Amérindiens, ni par les Chinois, ni par les Hindous, ni par les Arabes.

    Elle a été mise en œuvre par l’Occident. Ce même Occident qui n’a cessé de pourrir la vie des Juifs depuis 2’000 ans. Citons :
    • Destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70 et dispersion du peuple Juif.
    • Inquisition au Moyen-âge par les Espagnols.
    • Pogroms au XIXè siècle par les Russes et les Polonais.
    • Chambres à gaz par les Allemands au XXè siècle.
    • Rafle du Vel d’Hiv’ par les Français au même siècle etc…etc…
    Et puis, deux petites précisions à nouveau et là, Alain Fienkielkraut ne peut feindre l’ignorance :
    • Le Protocole des Sages de Sion n’a été rédigé ni en hindi, ni an quechua, ni en swahili, ni en chinois, ni en arabe. C’est un faux grossier, un chef d’œuvre d’anti-sémitisme, concocté par la police tsariste et écrit en russe, langue européenne si je ne m’abuse.

    • Ce ne sont pas les Juifs vivant dans les pays arabes, les Séfarades, qui ont dû fuir comme des dératés pour s’en aller construire un état où ils seraient enfin libres mais bien les Juifs d’Europe, les Ashkénazes, parce qu’ils avaient compris qu’il ne pouvaient plus vivre sur ce continent. Quand la France arrive, par exemple, en Algérie, en 1830, elle découvre trois populations vivant en relative harmonie, les Arabes, les Berbères et les Juifs. Certes, en terre musulmane, le Juif avait un statut inférieur, dit «de protégé» car peuple du Livre, mais on n’a jamais entendu parler, ni au Maroc, ni en Tunisie, ni au Yémen d’entreprise scientifiquement élaborée d’extermination du peuple juif.
    Ma question à Alain Fienkielkraut est donc simple, naïve même: pourquoi après avoir subi tant d’avanies de la part de l’Occident vous considérez-vous quand même comme des Occidentaux? Pourquoi un ministre des affaires étrangères d’Israël s’est-il permis de déclarer récemment: «Nous autres, Occidentaux, nous ne nous entendrons jamais avec les Arabes car ce sont des barbares». Toute la presse bien-pensante d’Europe s’est émue du mot «barbares». Moi, ce qui m’a choqué par contre, c’est le terme «Occidentaux». Comment, monsieur Fienkielkraut, peut-on se réclamer de l’Occident après avoir subi l’Inquisition, les pogroms, les chambres à gaz et la rafle du Vel d’Hiv’? Oui, comment?

    Quand vous aurez répondu à cette question, le vrai débat pourra commencer…
    Ceci dit, il ne s’agit pas pour moi de diaboliser l’Occident. C’est, paradoxalement, le continent de tous les extrémismes: extrémisme dans la violence (génocide, esclavage, Shoah); extrémisme dans la générosité (comparons, par exemple, la formidable mobilisation européenne à l’occasion du tsunami en Asie du Sud-Est et les centaines de millions d’euros d’aide récoltés à cette occasion avec l’inertie scandaleuse des riches royaumes et émirats arabes où, pourtant, travaillent comme serviteurs des dizaines de milliers de travailleurs émigrés indonésiens). L’Occident est capable du meilleur et du pire. Il est inégalable dans le meilleur et dans le pire.

    Un ultime point tout de même: quand vous déclarez, sur Radio Communauté Juive, que nous détesterions Israël «parce que ce n’est pas un pays métissé», je préfère croire que vous voulez rire. Quel pays est plus multiculturel et plus multilingue qu’Israël avec ses blonds aux yeux bleus russophones, ses Noirs d’Ethiopie (Falashas) parlant l’amharique, ses Séfarades au type sémite et souvent arabophones et même ses Juifs indiens et chinois, sans même parler du million d’Arabes israéliens?

    Raphaël Confiant

    Ecrivain martiniquais

  3. josué bencanaan dit :

    vous voulez certainement parler du rassemblement anti gilet jaunes !!, honte a tout les juifs qui se sont déplacé, qu’ils aillent a gaza

  4. Samuel dit :

    Non seulement ils n’ont rien fait contre, mais ils ont favorisé l’anti semitisme en laissant venir n’importe qui. En favorisant l’islamisme pour des raisons electorales et en critiquant Israéel pour complaire a leurs nouveaux electeurs

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