Agression antisémite dans le tramway à Montpellier : Halim ,l’auteur ne fera pas un jour de prison
L’auteur d’une agression antisémite dans le tramway a été condamné à un an de prison ferme. Selon son avocate, l’homme regardait trop de vidéos sur TikTok.
Une bêtise » : ce sont les mots balbutiés ce lundi après-midi par Halim E., un Montpelliérain de 48 ans, sans emploi, à la barre du tribunal correctionnel de Montpellier pour qualifier l’agression violente et antisémite de Jean-Yves, six jours plus tôt, dans une rame du tramway de Montpellier. Jean-Yves n’était pas juif, et ne portait aucun signe qui ait pu le désigner comme tel. « Une bêtise », la question obsessionnelle « t’es juif ? », plusieurs fois répétée par Halim, ou les mots « juif de merde ».
« Une bêtise », le passage à tabac du retraité parisien de 67 ans, à coups de poing, de pied et de canette, sa dent cassée, ses lunettes fracassées. Sur le banc des parties civiles, Jean-Yves, digne et grave, ne dira pas un mot tout au long des deux heures que dure le procès de son agresseur. Son avocat, Me Ivan Martin-Gros, dira pour lui qu’il n’aurait pas porté plainte si l’agression qu’il a subie n’avait eu ce caractère antisémite. La scène de l’agression, filmée par des voyageurs, est devenue virale sur le réseau TikTok.
Arrêté par la police à son domicile, Halim fait pâle figure devant le tribunal. L’homme, travailleur handicapé sans emploi, arbore devant ses juges un tee-shirt rouge « Ibiza », au lieu de la djellaba qu’il portait le jour de l’agression, et que les policiers ont retrouvé à son domicile, jonché d’immondices. « C’est parce que j’avais fait la fête la veille », murmure le prévenu. « Ah bon. Tout à l’heure, vous nous disiez que c’est parce que vous étiez désespéré… » s’étonne la présidente, Marie-Josèphe Roblez. « Oui, j’avais perdu ma tante. »
Devant les policiers, Halim, dont le casier judiciaire porte plusieurs condamnations pour violences ou détention de stupéfiants, a reconnu l’agression, mais pas d’avoir tenu les propos antisémites qui lui sont reprochés. « Oui j’ai bien dit ça, admet-il. Mais ce n’était pas antisémite. » « Mais alors, qu’est-ce qui est antisémite pour vous ? » veut savoir la magistrate. « Ben, quand c’est politique… » « Vous voulez dire, quand c’est un attentat, quand les gens sont morts ? » le relance l’avocate Iris Christol, partie civile.
« “Juif de merde”, pour vous, c’est philosémite ? » Gêné, Halim se tortille sur son banc. « Non, Monsieur. Être antisémite, c’est détester quelqu’un en fonction de son appartenance à une religion, à une foi. » S’il s’est acharné sur Jean-Yves, qu’il ne connaissait pas, c’est, dit Halim, parce qu’il était à ce moment-là « en train de faire le décompte des morts à Gaza ». L’homme reconnaît souffrir d’addictions, à l’alcool et aux stupéfiants.
« Il passait son temps sur TikTok »
« Mon client n’a pas d’amis, que des connaissances de rue ou de bar », plaide son avocate, Cécile Sauvage. « Il est tellement isolé que sa vie, ce sont les réseaux sociaux », elle dresse le portrait d’un homme influençable, passant le plus clair de son temps sur le réseau TikTok, « où son entourage lui envoie tous les matins des vidéos du conflit israélo-palestinien. Il a eu cette réaction stupide. La première chose qu’il m’a dite, c’est qu’il ne savait pas pourquoi il avait eu ce comportement ».
Elle l’assure : Halim « n’arrive pas à le verbaliser, mais il a extrêmement honte de ce qu’il a fait ». Pour Corinne Serfati, avocate du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme et de l’Observatoire juif de France, « une digue supplémentaire de l’antisémitisme est tombée » avec cette agression antisémite. « Hier, en rendant hommage aux victimes de l’attentat de la rue des Rosiers, le ministre de l’Intérieur a rappelé que le nombre d’actes antisémites avait triplé, en France, depuis le 7 octobre 2023. » Elle salue « le courage remarquable » de Jean-Yves, qui n’a pas voulu dire qu’il n’était pas juif à son agresseur, et fustige « le silence » des autres voyageurs.
« Vous avez dit “moi je ne suis pas juif, je suis marocain” », rappelle Iris Christol, l’avocate du Crif, à Halim. « Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, le roi du Maroc a protégé les Juifs. » Le procureur, Jean-Christophe Tixier, fustige « la petite musique des gens irresponsables qui consiste à dresser les religions et les communautés les unes contre les autres », et requiert contre Halim deux ans de prison, dont un ferme. Le tribunal le suit et condamne le prévenu à deux ans, dont un an assorti d’un sursis, avec obligation pour Halim de soigner ses addictions à l’alcool et aux stupéfiants, de travailler ou de suivre une formation, et un stage de citoyenneté.
Il devra verser 2 135 € à Jean-Yves pour le préjudice moral et esthétique, et 1 000 € à chacune des deux associations parties civiles, rien au Crif qui ne demande rien. Il a également interdiction de porter une arme et se voit déchu de ses droits civiques pendant cinq ans.
A-t-il une dernière déclaration, lui demande la présidente avant de partir délibérer ? « Je m’excuse par rapport à ce monsieur, et par rapport à tous les Juifs. »
Source
Le Point
Je propose qu’on fasse un deuxième trou d’balle à Halim
Le feu est passé au vert avec le message suivant :…… » Vous pouvez tuer des Juifs «
C’est la faute de Jean-Yves, s’il n’avait pas été là ce brave halim n’aurait rien fait. halim, il voit des juifs partout ! C’est pas de sa faute à ce petit chéri. Heureusement, il ne paiera jamais ces amendes, et il ne fera pas un jour de prison. Merci le syndicat national de la magistrature.
Une GROSSE merde, même pas française, qui vit aux crochets de l’État grace aux allocations, qui ne sert strictement à rien, et qui en plus vient foutre sa merde en France ! Mais dans quel pays sensé peut on voir ça ?!
Renvoyez le dans son bled ou finissez le à coup de pioches. Plein le cul de ces déchets de L’Humanité qui gangrennent le territoire