Affaire Mireille Knoll : rififi entre enquêteurs
Pour valider ou non le mobile antisémite du meurtre de la retraitée juive, les juges d’instruction ont co-saisi les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité. Avant de les dessaisir…
Des courriers et des procès-verbaux au ton caustique, des tensions entre directeurs de police et de gendarmerie et des magistrates embarrassées. Voilà les ingrédients de la sous-affaire qui éclabousse l’enquête sur le meurtre de Mireille Knoll, retraitée juive lardée de coups de couteau et brûlée, le 23 mars, dans son appartement de Paris. Ce meurtre avait provoqué une vague d’indignation et d’émotion dans tout le pays. Une marche blanche avait rassemblé des milliers de personnes.
Le 3 avril, les juges d’instruction ont chargé les gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité (OCLCH) d’enquêter au côté des policiers du 2e district de la police judiciaire parisienne, responsables des premières investigations.
Mais voilà : la mayonnaise ne prend pas entre policiers et gendarmes et les pandores sont débarqués le 18 mai sans remerciements ! « Les deux services se sont livrés à une véritable guerre de tranchées, préjudiciable à l’enquête, raconte un acteur du dossier. Les juges n’ont pas eu d’autre choix qu’abandonner la co-saisine. »
Une enquête pour légitimer son rôle pour l’OCLCH ?
À l’origine, les gendarmes ont pour mission « de confirmer ou d’infirmer le caractère antisémite du crime ». Les juges ont retenu la circonstance aggravante pour mettre en examen les deux suspects – Yacine M. et Alex C. – mais l’enquête peine à identifier l’auteur des coups mortels et à étayer l’hypothèse d’une pulsion anti-juive : celle-ci s’appuie sur les seules déclarations du second, qui a depuis changé de version.
Peu le savent mais l’OCLCH, né il y a quatre ans, ne traque pas seulement les génocidaires et auteurs de crimes de guerre (Rwanda, Bosnie…) : il enquête aussi sur « les crimes de haine ». Résoudre le meurtre ultramédiatisé et choquant de Mireille Knoll constituerait une réussite pour ce jeune service, en quête de légitimité.
Las, lorsque l’adjudante C. téléphone au commandant P. du 2e DPJ pour partager les investigations, ce 3 avril, l’accueil est glacial. « Nous lui soumettons de prendre en charge tout le volet environnement des deux mis en examen, tant sur le plan social que numérique. [….] Nous lui proposons de venir le rencontrer, à son bureau. Monsieur P. nous explique ne pas être disponible dans l’immédiat », retranscrit-elle dans un PV que nous avons pu consulter. Une litote : dans un autre PV, la gendarme explique avoir tenté à plusieurs reprises, « en vain », d’être reçue par les policiers.
La police voit dans la co-saisine un « déficit de confiance »
Les enquêteurs de la PJ ont leur fierté. Ils perçoivent l’arrivée des militaires comme une insulte à leur travail et estiment ne pas avoir besoin d’assistance. Ce sont quand même eux qui ont interpellé les deux suspects dans les 72 heures suivant le meurtre ! Ils se demandent aussi si l’OCLCH n’est pas compétent uniquement dans les crimes sériels. Faux, répond le patron de l’office dans une lettre aux juges du 12 avril : « [Cette] interprétation est aussi erronée qu’inopérante. » Citant des décrets, il explique que le critère n’est pas le nombre de victimes mais la « haine » contre une religion, une ethnie ou une orientation sexuelle.
Le même jour, les magistrates reçoivent un courrier enflammé d’un sous-directeur de la PJ de Paris. Celui-ci hausse le ton : « L’absence de tout contact préalable de cet office et le défaut de concertation antérieurement à la décision de co-saisine qui s’en est suivie induisent un déficit de confiance qui n’est pas compatible avec une poursuite coordonnée des investigations. »
Les juges forcés d’évincer les gendarmes
Le commissaire est clair : chaque service travaillera de son côté. Les juges, gênées, se voient forcées d’évincer les gendarmes. « Si nous regrettons cette décision, nous devons en tenir compte et considérons que l’absence de communication entre services sera préjudiciable à la manifestation de la vérité », écrivent-elles dans une lettre au directeur de la gendarmerie le 24 avril. Les gendarmes de l’OCLCH sont priés de rendre leurs investigations. Ils ont tout juste eu le temps… de « figer » les pages Facebook de Yacine M. et Alex C., sans qu’aucun élément antisémite n’y apparaisse.
Le 17 mai, le général Richard Lizurey, numéro 1 des gendarmes, prend lui-même la plume pour faire part de son indignation aux magistrates : « Je suis surpris par les termes de votre courrier qui laissent à penser que celui-ci a été dicté par une intervention directe des services de police. J’en tire les conclusions et en déduis qu’à l’avenir, une collaboration constructive avec les unités de gendarmerie ne sera plus possible. »
Source :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-mireille-knoll-rififi-entre-enqueteurs-21-06-2018-7786611.php
ces deux ordures ont bien des nom de famille ils s’appellent comment yacine et alex d’abord faite votre boulot ensuite arrêtez d’être anti sémite ni les juges , ni les autorités sont honnêtes la petite france nage dans sa merde et ne respecte pas les décédés, que cela se retourne contre cette france pourrie de l’intérieur et que les manettes reviennent aux vrais français, pas ceux qui se sont donnés aux nazis, mais aux vrais français ceux qui étaient dans le maki ceux qui ont sauvé le pays, et qui ont donnés leur vie et ces connards le donne, non le vende pour leur bien être et leur portefeuille
your comment is swaiting moderation n’est pas français donc donnez vos indications en français non en arabe
Oh le pauvre, il va bouder :'(
Entre des Gendarmes aussi speedés que des cocaïnomanes en rut et des Policiers arrogants de tradition pochtronne comment veux-tu faire prendre autre chose qu’un bol d’huile avec des bulles de jaune d’œuf dedans ? Ces gens ne sont compatibles avec rien du tout ! C’est ça aussi le drame français, et encore une raison de plus de se casser dare-dare !
Encore heureux qu’ils aient pensé à ajouter des personnels féminins, au moins un atome d’humanité normale dans ces institutions décadentes !
La France vire antisémite judéophobe !Ca réfléchit encore si Mme Knoll a été victime d’un crime raciste ???
Donc on repart dans le relativisme à la Ilan et Sarah Halimi, qui a fait tant perdre de temps…