Affaire Maurras : dix membres du haut comité des commémorations nationales démissionnent
Ils contestent la décision de la ministre de la culture de retirer le nom de Charles Maurras du « Livre des commémorations nationales 2018 », prise en décembre.
Pas de Maurras, et presque plus de comité. Dix des douze membres du haut comité des commémorations nationales ont annoncé, mercredi 21 mars, leur démission collective à la ministre de la culture Françoise Nyssen, qui avait retiré le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018.
« La décision que vous avez prise de retirer le nom de Charles Maurras de la longue liste de faits mémorables établie par notre Haut Comité au titre de l’année 2018 – après l’avoir d’abord ratifiée par une préface élogieuse – et d’interrompre la diffusion du Livre des commémorations nationales nous rend impossible, à notre plus vif regret, de continuer de siéger dans cette instance », ont écrit les démissionnaires dans une lettre ouverte à Mme Nyssen. « Vous comprendrez que, dans ces conditions, nous ne puissions continuer à siéger avec, en permanence, la menace soit de la censure soit de l’autocensure », ont-ils ajouté.
La ministre de la culture avait annoncé sa décision le 28 janvier 2018. « La ministre [Françoise Nyssen] souhaite qu’il n’y ait aucune ambiguïté dans sa position et rappelle son rejet total des thèses et de l’engagement de Maurras », avait déclaré une porte-parole du ministère. Ce choix faisait suite à une demande formulée par Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, SOS Racisme et par la Ligue internationale de lutte contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
De leur côté, deux membres du haut comité des commémorations nationales, Jean-Noël Jeanneney et Pascal Ory, estimaient dans une tribune publiée dans les pages du Monde que « commémorer, ce n’est pas célébrer » et que le comité devait contribuer à « une meilleure prise de conscience des épisodes majeurs du passé ». « Il a jugé, dans ces conditions, qu’il était de sa mission de rappeler, en l’occurrence, ce que furent les mouvements intellectuels et politiques d’extrême droite sous la IIIe République. Et l’influence majeure qui y eut, bien au-delà de sa famille politique, le rôle qu’y joua un personnage tel que Charles Maurras », écrivent les deux historiens qui ont démissionné.
Volume de plus de 300 pages, publié par les Editions du patrimoine (Centre des monuments nationaux), le Livre des commémorations nationales est un catalogue de dates marquantes de l’histoire de France, dont l’année est l’occasion de se souvenir, vendu 10 euros
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Bravo, enfin une politique culturelle qui permet de séparer le grain de l’ivraie.
Qu’ils démissionnent tous ces pourris qui oublient que les juifs aussi aiment la culture, font la culture, ont besoin de culture MAIS PAS A LEURS FRAIS !!
Qu’ils foutent le camps EUX, PRIS DANS LEURS PROPRES INFAMIES. La FRANCE n’est jamais aussi belle que lorsqu’elle colle à ses valeurs républicaines.
Selon deux membres du haut comité des commémorations nationales,« commémorer, ce n’est pas célébrer »
Comme quoi, une fois de plus mais comme l’avait bien montré l’allemagne nazie, on peut être non pas cultive mais culturé, con, raciste et criminel!
Au 21ème siecle, On peut être à des hauts postes, dangereux par incompétence et manque d’humanisme.
Soyons vigilants !