Affaire Iquioussen : chronique de l’impuissance et de la lâcheté
Pour le porte-parole du Rassemblement national et député de l’Yonne Julien Odoul, la fuite de l’imam radical Hassan Iquioussen illustre une nouvelle fois la faiblesse et le laxisme de l’État devant un islam toujours plus rigoriste et violent.
Par Julien Odoul
Le 28 juillet dernier, Gérald Darmanin annonçait l’expulsion du prédicateur islamiste Hassan Iquioussen, l’un des imams phares des Frères musulmans.
Le 5 août, le tribunal administratif de Paris avait suspendu l’arrêté, invoquant une « atteinte disproportionnée » à sa vie privée. Le ministre avait alors fait appel de cette décision aberrante, pour que le Conseil d’État valide finalement la demande d’expulsion le 30 août. Cet imam d’origine marocaine a grandi avec la nationalité française, la rejetant à l’âge de sa majorité. Il a alors bénéficié de titres de séjour, renouvelés à plusieurs reprises, avant de recevoir une notification d’avis d’expulsion du territoire le 3 mai 2022, à la suite de sa demande de renouvellement.
Si l’annonce du ministre résonne comme une première « victoire pour la République », il est nécessaire de rappeler qu’Hassan Iquioussen était déjà dans les radars des services de renseignement français dès 1994 pour son islam radical.
Plusieurs décennies se sont écoulées durant lesquelles ce prêcheur sulfureux a vécu dans l’ombre des pires organisations islamistes en compromission avec les gouvernements successifs. Les Frères musulmans en fil rouge, dont il est membre actif, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), vitrine des Frères où il faisait partie du cercle rapproché de ses dirigeants, et enfin les Musulmans de France, dernier avatar français de la confrérie.
Iquioussen a été reçu en grande pompe dans des plusieurs mosquées durant des années : la grande mosquée de Reims, la grande mosquée de Rosny-sous-Bois ou encore la mosquée Abou Bakr de Roubaix… toutes ont acclamé le « prêcheur des cités » et ont cautionné un discours aux antipodes des valeurs françaises et des principes républicains.
En 2004, il exposait fièrement ses thèses antisémites en incitant à la violence envers les juifs. En 2014, il argumentait autour d’un « complot juif » et encourageait son auditoire au séparatisme en préconisant de ne « pas suivre les lois de la République » au-dessus desquelles il place la charia. Rappelons également son soutien au prédicateur égyptien Al-Qaradawi, interdit de séjour en France et activement recherché par Interpol.
Hassan Iquioussen prêchait le « djihad armé » et la France en était sa cible.
Les soutiens au propagateur de haine se multiplient, comptant parmi ses rangs plusieurs trentaines de mosquées mais aussi, et sans surprise, des élus de La France Insoumise, éternels avocats de l’islam radical et ayatollahs du déclin français. David Guiraud, député LFI de Roubaix, invoque l’État de droit, pointe des « procédures douteuses » sur l’expulsion mais défend surtout l’indéfendable. Doit-on lui rappeler combien de nos compatriotes ont perdu la vie dans les attentats islamistes ?
Dans le même temps, le gouvernement, hypocrite et adepte d’un, et en même temps insupportable, envoie trois de ses ministres aux Universités d’été de La France Insoumise au moment où les liens entre les mouvances islamistes et l’extrême gauche sont confirmés par les services de renseignement.
Nous devrions nous réjouir de la décision d’expulsion de l’imam radical Iquioussen, et pourtant, celui qui comptabilise plus de 180 000 abonnés sur les réseaux sociaux est loin d’être hors d’état de nuire. Physiquement, il est toujours introuvable, narguant le préfet du nord et le ministre de l’Intérieur.
La nouvelle génération d’imams prêche en ligne, dans des vidéos qui comptent parfois plusieurs millions de vues et touchent un public de plus en plus jeune. Les réseaux sociaux font partie intégrante de la propagande islamiste : Youtube, Facebook, Instagram ou Tik Tok sont autant de canaux qui permettent à cette idéologie mortifère de gagner du terrain. Le prédicateur Iquioussen a pu développer un véritable réseau religieux et une communauté fidèle qui continuera de le suivre, en France ou ailleurs. L’influence sous-estimée des prêcheurs en ligne ne doit pas nous faire oublier les noms de Merah, Abaoud ou Coulibaly qui ont tous été recrutés à travers ces réseaux de propagande islamiste avant leur passage à l’acte. On peut supposer que l’imam Iquioussen en était l’une des roues motrices.
Une question demeure cependant en suspens : comment cet imam connu des services de renseignements et prêchant la haine depuis plusieurs années a-t-il pu échapper à la vigilance de nos dirigeants ? Gérald Darmanin aura beau se prévaloir de cette décision, il n’en reste pas moins qu’il a, comme de nombreux élus, entretenu des liens avec cet islamiste notoire, allant jusqu’à dîner avec lui en marge des élections municipales de 2014.
Derrière l’écran de fumée et les effets d’annonce, combien encore distillent un islam radical sur notre territoire ?
L’« affaire Iquioussen » illustre une nouvelle fois la faiblesse et le laxisme de l’État devant un islam toujours plus rigoriste et violent.
La montée progressive de l’islam politique n’a jamais véritablement inquiété nos dirigeants, qui ont préféré fermer les yeux sur la menace réelle et le symbole qu’il incarnait. En réalité, le travail n’a pas commencé et cette décision n’est que l’illusion d’un manifestation de puissance de l’État.
Notre pays abrite plus de 8 000 fichiers S pour radicalisation, dont 4 000 étrangers, Hassan Iquioussen l’était depuis dix-huit mois. En 2020, on dénombrait 540 mosquées radicales en France. Seulement 15 ont été fermées en trois ans. Quant au nombre de 80 000 obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées chaque année, seulement 14% sont exécutées.
Après Charlie Hebdo, le Bataclan ou Samuel Paty, cette première décision d’expulsion – qui est avant tout politique et nullement un symbole de fermeté – apparaît comme l’ultime recours pour un gouvernement en quête de respectabilité. La véritable « victoire pour la République » s’incarnera par l’expulsion de la totalité des islamistes étrangers, par la fermeture de toutes les mosquées radicales, par la dissolution de l’ensemble des associations islamistes, par la suppression de toutes les subventions qui alimentent le communautarisme et le séparatisme, par l’interdiction de toutes les idéologies islamistes.
Il ne faut pas seulement annoncer l’expulsion d’Iquioussen, il faut expulser l’islamisme de notre pays MAINTENANT !
Source
happywheels[Tribune] Affaire Iquioussen : chronique de l’impuissance et de la lâcheté
Nous ne pouvons que constater que le monde ne tourne pas rond!Violence quotidienne et aucune volontée,je dis bien aucune volontée des dirigeants politique pour mettre un frein á la barbarie,voyez:
-Cannes : une octogénaire violemment agressée par trois mineurs, pour un butin de 10 euros
https://youtu.be/9elBlytu1CI
J´espere que cette pauvre grand-mere s´en sortira.Certains diront qu´il faudrait rétablir la peine de mort,même avec cela la violence ne stoppera pas,ralentira oui,se qu´il faut se sont des peines de prison qui dissuade et ceci sans karting!Faire bosser en taule ces parasites et si pas originaire du pays,retour á la casa!Des enfants de salope bien de chez-nous ils n´en manquent pas,pas la peine d´en importer!Je remarque quand même que nous ne voyons pas de vietnamiens,laotien,cambodgiens,chinois,hindous réfugiés sur le sol européen se conduire comme ces saloperies qui pourrissent la vie des gens.Pas plus les ukrainiens aujourd´hui!Et pourquoi?!
Maintenant il n´est pas bon de faire des généralités,des braves et hônnetes gens ils en existent dans toutes les communautés.
Lâcheté et opportunisme sont les deux mamelles de la France macronienne
Darmanin qui fait son Malin est factuellemnt un triple idiot
en plus d’être un imbécile
c’est à croire que ce ministre de l’intérieur, des cultes et de l’outre-mer
fasse le jeu des islamistes de tous poils et de toutes barbes
(frères musulmans, salafistes, wahhabites …etc… en France)
et n’y a t’il pas un dicton qui dit : chassez le naturel il revient au galop
et là en l’occurence c’est Moussa qui a pris le dessus sur Gérald
et c’est le le musulman Ouakid qui sommeillait en Darmanin qui s’est réveillé
Exact ! et qui plus est quand les membres de la fratrie clanique Ouakid
sont des proches-cousins de la famille Darmanin
et qui pour rappel les Ouakid sont connus comme des loups blancs
dans le Valenciennois, le Denaisis et le Hainaut pour être des narcotrafiquants et des dealers de drogue faisant des go-fasts Pays-Bas-Belgique-France
mais bon se sachant protégés et couverts par leur Cousin Gérald-Moussa
et de facto qu’ils n’ont rien à craindre de la part de leur cousin Moussa-Gérald
premier flic de France et commandant en chef de la police et de la gendarmerie
Mon grand-père, Moussa Ouakid, s’est battu en 1944 pour la France, il a libéré la ville de Saint-Amand-les-Eaux, dans le #Nord avec son régiment de tirailleur algérien. Je suis ému et fier d’inaugurer aujourd’hui à Hasnon, la rue qui portera dorénavant le nom de l’adjudant-chef Moussa Ouakid, mon grand-père.
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