A LIRE :Golda Meir Une vie pour Israël
de Claude-Catherine Kiejman
Golda Meir, qualifiée souvent de ‘grand-mère d’Israël’, fut en quelque sorte une ‘star’ de la politique mondiale. ‘Cette femme qui permit la naissance d’Israël’, selon la formule deBen Gourion, fut non seulement une des premières femmesà devenir Premier ministre dans le monde, mais le fut pendant la guerre du Kippour, en 1973. Golda Mabovitch naît à Kiev dans l’Empire des tsars en 1898 dans une famille pauvre. Elle arrive en Amérique à l’âge de 8 ans avec safamille et s’engage adolescente dans le combat sioniste socialiste. A 25 ans, elle émigre en Palestine avec son mari et passe trois ans dans un kibboutz. Remarquée très vite pour ses dons oratoires, son charisme et sa résistance face aux Britanniques, elle joue très vite un rôle important au sein des instances du ‘Yishouv’ l’entité juive, qui se développe en Palestine à la suite de la Déclaration Balfour. Durant sa longue vie et après la création de l’Etat d’Israël, Golda, après avoir été le premier ambassadeur de son pays en Unionsoviétique, est au centre de la politique israélienne. Elle occupe pendant trente ans des postes clés : ministre du Travail, ministre des Finances, jusqu’à devenir Premier ministre, à l’âge de 71 ans. Le poste de Premier ministre aura été pour elle une ‘agonie’. Elle est confrontée à la guerre du Kippour, la première guerre qu’Israël a risqué de perdre. Elle se heurte aux rivalités internes et à plusieurs reprises à ceux qui lui reprochent son refus du compromis dans les affaires internes, comme dans le conflit israélo-arabe, et surtout sa volonté d’ignorer le fait palestinien. Revenue à la vie civile, elle conserve une influence notoire jusqu’à sa mort en 1978, où le monde entier lui rend hommage.
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Par Paul-François Paoli (Le Figaro Littéraire)
Au commencement était la terreur qui, dira-t-elle plus tard, était « le plus évident de ses souvenirs ». C’est ainsi que débute cette biographie de Golda Mabovitch, née à Kiev, en Ukraine, le 3 mai 1898. Au tournant du siècle, les pogroms sont légion en Russie et la famille de Golda ne tarde pas à rejoindre son père aux États-Unis. Exceptionnellement précoce, elle admire sa grande sœur qui a rejoint le mouvement sioniste. Vouée à l’action politique, Golda Meir commence sa destinée que retrace Claude-Catherine Kiejman dans cette biographie qui, aussi admirative soit-elle, n’est pas une hagiographie. Golda Meir est une socialiste éprise de justice sociale et c’est une nationaliste convaincue. Entraînant son mari et ses enfants à Tel-Aviv, elle sera une pionnière acharnée du foyer national juif promis par lord Balfour en 1917. Pour elle, Israël est une évidence. Mais cette évidence lui en cache une autre : la Palestine est habitée par des Arabes qui sont majoritaires. La tragédie palestinienne commence, dont Golda Meir sera une des figures à la fois héroïque et intraitable. Ministre du Travail, ministre des Affaires étrangères durant la guerre des Six-Jours puis Premier ministre jusqu’en 1974, elle n’en démord pas : il ne peut être question d’un État palestinien entre la Jordanie et Israël. Elle meurt à quatre-vingts ans. Conclusion de l’auteur : « Adolescente, Golda avait choisi la manière dont elle voulait vivre. Arrivée au seuil de la vieillesse, elle a su comment elle voulait mourir. »
Une femme que je respecte au plus haut niveau..ya pas un homme qui lui arrive a la cheville..mdm golda que tu repose en paix..
Admirable !!!! Une très tres grande dame !!!!! De plus, elle ressemblait à ma grand mère …..
Dans mon adolescence, j’ai été subjuguée par elle… j’ai été très attirée par son aura vers mes 12/13 ans et tout est parti de là, mon attirance pour Israël et le judaïsme… Une Grande Dame !!!