« Vous avez évité que cet attentat fasse des victimes » : Laetitia, Nicolas, Julien, Fabrice… les héros de l’attentat contre la synagogue de La Grande-Motte (34) — perpétré par un terroriste algérien — décorés d’une médaille

Ce vendredi 4 avril, le ministre de l’Intérieur a médaillé les forces de sécurité intervenues lors de l’attentat du mois d’août dans l’Hérault et a fustigé « la responsabilité écrasante » de certains membres d’extrême gauche dans la montée de la « haine antisémite » en France.
Il y a Laetitia, Nicolas, Julien, Fabrice et tous les autres. Ils sont les premiers à être intervenus le 24 août dernier lors des attentats de la synagogue de La Grande-Motte. Ils ont accouru après l’explosion, ont sécurisé la zone autour des bouteilles de gaz, lutté contre les flammes ou encore récolté des indices fatidiques. Ces treize policiers, gendarmes ou pompiers ont été médaillés ce vendredi des mains de l’autorité supérieure en la matière, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur.
En amont du discours du ministre, le maire de la station des Pyramides, Stéphan Rossignol, est revenu sur la journée en question, « dans la chaleur aoûtienne », cet acte « inimaginable » d’un « terroriste qui venait attenter à la vie des fidèles », remerciant et félicitant les secours et n’oubliant pas de rappeler que grâce à l’action de tous, l’individu était interpellé « quinze heures plus tard à Pissevin, à Nîmes ».
« Simplement parce qu’ils sont juifs »
Quant à Bruno Retailleau, à l’instar du maire d’ailleurs, il a insisté sur la communauté visée : « Je suis venu porter un double message : féliciter nos forces de sécurité qui ont été admirables et porter notre soutien à nos compatriotes de confession juive. » « Vous avez évité qu’un drame n’endeuille toute notre Nation, vous avez évité que cet attentat fasse des victimes », a-t-il souligné à l’égard des récipiendaires, avant de s’attarder sur cet « attentat islamique montrant jusqu’où la haine antisémite peut aller. Elle s’exprime dans chaque recoin ». Le ministre a mis en avant les actes visant les membres de la communauté juive en France en 2024 : 1570 actes, alors « qu’ils sont moins de 1 % de la population » et qu’ils sont la cible de plus de 60 % des actions répréhensibles à caractère religieux, « des brimades, des insultes, des coups », voire plus, « simplement parce qu’ils sont juifs ». Avant de pointer la « responsabilité écrasante » de « certains dans la classe politique, à l’extrême gauche », et concluant son discours d’un « jamais nous ne laisserons passer ».

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