L’idéologue n°1 de l’islam de France ,Tariq Ramadan mis en examen en Suisse pour viol et contrainte sexuelle
Le conférencier musulman a été mis en examen pour des faits de viol et contrainte sexuelle sur « Brigitte », la quatrième plaignante de l’affaire.
Par Cécile Deffontaines
Mauvaise nouvelle pour Tariq Ramadan. Le Ministère public genevois a décidé d’ouvrir une instruction contre l’islamologue-conférencier de 56 ans, actuellement détenu à l’hôpital pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne), a-t-on appris ce dimanche. C’est l’équivalent en droit suisse d’une mise en examen.
Les faits de viol et de contrainte sexuelle ont été retenus contre lui après le dépôt en avril d’une plainte par « Brigitte » (*), la quatrième plaignante de l’affaire. La circonstance aggravante et la séquestration n’ont en revanche pas été retenues.
« Cette décision marque un avancement majeur de la procédure suisse, et démontre le sérieux des accusations portées par notre cliente », réagit auprès de « l’Obs » Me Romain Jordan, avocat principal de Brigitte.
L’agression est antérieure aux trois autres (quatre, si l’on inclut une plainte pour « agression sexuelle », déposée aux Etats-Unis), puisqu’elle date du 28 octobre 2008. Elle se serait déroulée à Genève, dans un hôtel, en marge d’une conférence non publique de Tariq Ramadan.
Le scénario décrit par la plaignante est similaire à ceux expliqués par la première plaignante, Henda Ayari, et par la deuxième, « Christelle ». Il a été rapporté uniquement dans la « Tribune de Genève », qui a pu consulter la plainte de 13 pages, déposée le 13 avril 2018.
Musulmane convertie
« Brigitte » est une citoyenne suisse, quadragénaire, convertie à l’islam à l’adolescence. Elle rencontre Tariq Ramadan lors d’une séance de dédicaces. La jeune femme est alors dans une période de vie difficile. Elle entame une conversation virtuelle avec lui via Facebook et MSN. Dans la plainte, elle reconnaît :
« Il se montrait parfois taquin, pouvant ainsi me traiter par exemple de ‘coquine’, et j’étais séduite. »
Selon nos informations, un rendez-vous est pris. « Brigitte » pense qu’il va lui expliquer le contenu de la conférence, à laquelle elle ne peut assister car celle-ci est privée. Tariq Ramadan lui fait savoir qu’il l’attend dans sa chambre ; elle refuse de monter.
Il descend donc, ils boivent un café au bar. Puis Tariq Ramadan utilise un subterfuge pour la faire monter : il lui dit qu’il a besoin de son aide pour porter un fer et une planche à repasser jusque dans sa chambre, car il doit préparer ses affaires pour une intervention à la télé suisse romande, le lendemain.
Là, la rencontre vire au cauchemar.
Ce que dit la plainte
La « Tribune de Genève » raconte les faits décrits dans la plainte :
« M. Ramadan s’est baissé pour brancher ou débrancher un appareil. Je me trouvais alors derrière lui […]. Au moment où il s’est redressé, son visage s’était transformé. Il m’a alors basculée sur le lit […] et est tombé sur moi. Je lui ai immédiatement demandé d’arrêter. »
« Je n’ai pas crié, de peur qu’il me frappe. Il s’est mis à m’insulter […] J’ai eu peur de mourir. J’étais terrifiée et paralysée. »
« Brigitte » aurait été contrainte à des actes sexuels durant des heures. Tariq Ramadan l’aurait giflée plusieurs fois. Elle dit s’être débattue.
« Il me disait qu’il y avait deux catégories de femmes qui refusaient d’embrasser : les prostituées et les espionnes. Il m’a alors redemandé si j’étais des RG [Renseignements généraux, NDLR]. »
« Chaque fois que je tendais la main vers mon portable [qui bipait, NDLR], il m’attrapait la main et me disait : ‘Occupe-toi de ton homme !' »
« Brigitte » raconte avoir fait la morte. Elle se serait enfuie vers 6h30, dès qu’elle a pu. Maître Jordan affirme :
« Le récit de ma cliente est clair, cohérent et tous points crédible. D’abord paralysée par l’emprise qu’il exerçait sur elle et par la peur, elle a trouvé le courage de dénoncer les faits suite aux premières dénonciations. Le dépôt de plainte a été pour elle une libération. »
L’avocat suisse relève en outre que « le ministère public et la police judiciaire de Genève ont fait avancer la procédure vite et bien. »
« Compte tenu de l’activisme des soutiens de Tariq Ramadan, nous serons extrêmement attentifs au respect de l’anonymat de notre cliente, poursuit-il. Sa violation sera constitutive d’une infraction pénale en droit suisse. »
« Christelle », la seconde plaignante, et « Brigitte » se connaissent, comme le montre le site internet de Christelle, « les Plaignantes ». « Mais cela ne fait que quelques mois », précise Me Jordan, écartant les accusations de collusion lancées par les soutiens de Tariq Ramadan.
Le procureur suisse (il n’y a pas de juge d’instruction dans ce pays) pourrait entendre Tariq Ramadan à Paris en octobre, en présence des deux conseils de la plaignante. « Brigitte » devrait être confrontée à lui dans la foulée.
Tariq Ramadan est déjà mis en examen en France pour deux viols et écroué en février.
Cécile Deffontaines
(*) Le prénom a été modifié
Source :
happywheels
Il n’a que ce qu’ il mérite. ..
Que la justice le garde le plus longtemps possible en prison
Quelle justice? La franchouillarde, pilotée par le sinistre syndicat de la magistrature du mur des cons, pro-palos et pro -arabe ou celle très arrangeante d’une Suisse toujours prête à se vendre aux plus offrants?
Accords d’extradition ou pas, on peut craindre une libération programmée du prédateur islamique… Pardon pour la redondance!!!!!!
j ai entendu il y a aussi au canada et aux etats unis la bas c est autre chose…
elle court elle court la quéquette ….la quéquette de tariq….. et elle est passée par ici et elle est passée par la ….si on le mets en prison…. il en prendra plein fion…. et trouvera ça très bon….. il a pas de raison.